AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 91 notes
Haut degré de divertissement.

Le capitaine Frey, transporteur indépendant, corsaire et pirate à ses heures dans son aéronef, mix de dirigeable et d'avion à réaction et son équipage d'alcooliques, trouillards, cherchant l'oubli ou la fuite, accepte le contrat de sa vie. Mais ce dernier s'avère un traquenard qui va l'impliquer dans une vaste conspiration. Du rififi dans l'archiduché.

L'univers est un fourre-tout extrêmement hétéroclite, mélange de science-fiction, de fantasy, de western, de roman d'aventures maritimes sous-section la flibuste mais qui fonctionne extrêmement bien.
L'immersion se fait facilement et l'auteur nous livre les clés de son monde tout au long du roman, au fur et à mesure de la nécessité de l'histoire.
L'intrigue reste assez basique, pas de tiroirs à foison mais cela reste largement suffisant pour nous balader dans ce nouvel univers.
Les personnages sont bien travaillés, certains un peu caricaturaux (les secondaires dirons-nous) et quelques flash-back sur leur histoire personnelle nous les rendent plus complexes et crédibles.
L'atmosphère est violente, sanglante, mais l'humour assez omniprésent, vient adoucir le tout.

Le tout mené tambour battant, une aventure assez jubilatoire. Un mix de serenity (firefly) et des chroniques de riddick avec l'humour bien trash de l'aventurier sans peur. Je me suis éclaté.
Commenter  J’apprécie          653
Amateurs d'aventure, de piraterie et de steampunk, n'hésitez plus et lancez vous sans tarder dans la lecture de cette série fort prometteuse ! Après une trilogie déjà remarquable se déroulant dans un univers de fantasy fortement inspiré du Japon médiéval (« La croisée des chemins »), Chris Wooding nous offre avec ce premier tome de « Frey » un roman extrêmement divertissant, au jeu duquel il est difficile de ne pas se laisser prendre. Nous voilà donc embarqué à bord de la Ketty Jay, aéronef commandée par Darian Frey, capitaine sans guère d'ambition louvoyant entre les différents ports du Royaume et se contentant de vivre au jour le jour en compagnie de son équipage qui constitue, à son grand désarrois, une belle équipe de bras-cassés. Ou du moins était-ce le cas avant qu'une mission d'apparence pourtant fort juteuse ne tourne mal et ne face de notre héros l'ennemi public numéro 1. Commence alors une véritable course contre la montre visant à découvrir ce que peut bien cacher cette redoutable machination. Et autant dire qu'entre la haute société du royaume, un puissant ordre religieux, sans oublier de redoutables pirates et autres truands peu recommandables lancés à leur trousse, la tâche ne s'annonce pas simple !

Si l'intrigue ne brille certes pas par sa complexité et s'il est vrai que certains rebondissements se devinent parfois bien à l'avance, il n'en reste pas mois que ce premier tome possède un charme presque irrésistible qui opère dès les premières pages et jusqu'à la toute fin. Nulle prétention de la part de l'auteur, il s'agit là avant tout d'un roman d'aventure pure, où l'action et les nombreux retournements de situation s'enchaînent sans aucun temps mort. Complots, piraterie, embuscades, amitié, trahison..., tous les ingrédients sont réunis et le résultat est ma foi fort appétissant et se dévore en une bouchée. Outre le rythme effréné, on peut également saluer la qualité des personnages qui, s'ils ne possèdent peut-être pas une incroyable profondeur, sont cependant loin d'être fades et évoluent de façon satisfaisante tout au long du récit. Darian Frey se révèle notamment un héros particulièrement intéressant, parfois lâche ou malhonnête et doutant de sa capacité à diriger, mais aussi charismatique, cynique et plein de ressource. Il en va de même des personnages secondaires, même si certains prennent évidemment le pas sur d'autres comme certains membres de l'équipage de la Ketty Jay ou encore la redoutable capitaine-pirate Trinica Dracken.

Un roman d'aventure comme on les aime et qui vous fera passer un très bon moment de détente, pour peu que vous ne soyez pas rebutés par l'aspect steampunk. C'est avec impatience que j'attends maintenant de découvrir la suite des aventures de Dorian Frey et de son équipage.
Commenter  J’apprécie          250
Un bouquin "pris au hasard" dans ma liseuse, la semaine dernière.
Et le hasard ne s'est pas trompé.
C'est un excellent divertissement, bien écrit, avec des personnages attachants, un mélange de SF, de Steampunk et de fantasy vraiment bien dosé.
Je crois que les autres tomes n'ont pas été traduits, ce qui est fort dommage.
J'ai vu chez Fnitter qu'il comparait cela à Firefly, une de mes séries fétiche (qui elle non plus n'a pas été au delà de la saison 1, alors que c'était une excellente série !), que je re regarde régulièrement, et rien que de vous en parler ça me donne envie de la re regarder encore...
Et effectivement cette comparaison est justifiée, tant le contexte est identique...

Les détails de l'histoire de Frey ainsi que des autres membres de l'équipage se dévoilent peu à peu dans le roman, et c'est très bien fait.

J'ai passé un très bon moment avec cette équipe "de bras cassés" (mais pas tant que ça), qui m'a bien distrait de ma peine en ces temps compliqués.
Ah oui aussi : amateurs/teuses de sentimentalité dégoulinante et de bons garçons, passez votre chemin, parce que c'est vraiment pas le sujet ici... Plutôt de la dark SF, lol...
Commenter  J’apprécie          206
A l abordage les pirates aériens attaquent les nefs civiles , ça tonne , explose , les mitrailleuses et les canons s en donnent a coeur joie ; les sabres sont habités par des démons et les golem en armures , mon oeil de verre en papillonne de joie sous son bandeau et ma jambe de bois frétillante entame une gigue endiablée HO! HO !HO ! et une bouteille ( tonneau plutôt ) de rhum . du steampunk de pure action et original Cerise sur le gâteau le personnage principal , c est une larve infâme qui rejette toute responsabilité sa devise "ce n est pas ma faute " et cela pour tout dans sa vie , lâche ! pas très futé. On a envie qu il lui arrive tous les malheurs possibles et a répétition , comme disait une amie on voudrait " l acheter pour le battre ." le passer à la moulinette de Jean Christophe Averty ( pour ceux a qui ça parle ) , puis le ressusciter pour recommencer encore .Sa rédemption personne n y croit à part l auteur , d ailleurs je n ai pas trop compris le besoin de Chris Wooding de "sauver" ses personnages , de les excuser et pardonner pour leur passé ( un tic ou un toc anglo saxon pit'être ) Je les préféreraient bourrés de vices et de défauts , mais bon ne boudons pas notre plaisir et allez y envolez vous sur la Ketty Jay et hissez haut le Jolly Roger
Commenter  J’apprécie          161
Piraterie, fantasy, humour et magie noire sont les termes employés le plus souvent sur les différents sites et blogs qui parlent de ce premier tome de Frey de Chris Wooding. Même la couverture, toujours aussi bien travaillée des Editions Milady fait miroiter une aventure passionnante, mélange entre la guerre des étoiles, Albator et Pirates des Caraïbes. C'est trois grandes références auguraient un moment de lecture très sympathique.
Dès le départ malheureusement, Frey, le personnage principal, m'est apparue d'une antipathie extrême. Il m'agaçait au plus au point. Ce détail m'a beaucoup gênée dans mon appréciation de lecture. J'aurais préféré volontiers avoir affaire au démoniste et son golem, deux personnages secondaires très intéressants.
De plus, je dois avouer que l'histoire en elle-même n'avait rien de bien passionnant. Les "Batailles aériennes" étaient ma foi assez fades et les dialogues entre les personnages souvent insipides.
Franchement, le trois quart du livre était ennuyeux. Beaucoup de bla-bla, mais peu d'actions. Et j'aime la multitude de situations cocasses et musclées dans ce genre de lecture. J'ai besoin d'être secouée dans des combats explosifs, bourrés de testostérone...Là, trop peu pour moi.
Heureusement la fin est plus dynamique et bien plus drôle. On en apprend d'avantage sur les différents personnages et Frey se dévoile moins pathos qu'au début.

Bref, j'ai été un peu déçue par ce roman. Lorsque Ellcrys me l'a proposée en échange, je me faisais une grande joie. L'enthousiasme a vite chuté. Je ne pense sincèrement pas lire les autres tomes. Mais si l'auteur a la bonne idée d'écrire un épisode sur Grayther Crake, le démoniste et sa fidèle compagne Bess, le Golem, je suis partante.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          140
Je débarque tout juste de la plateforme arrière de la Ketty-Jay, quel voyage !

Frey est un sacré petit margoulin et excelle dans son rôle de capitaine de la Ketty-Jay, vaisseau spatial branlant mais qui tient bon, l'arche des causes perdues.

Raclant les fonds de poches pour tout miser comme un sagouin au Rake (jeu de carte local), il s'envoie facilement à tapis aussi bien avec une paires de ducs qu'une bouteille de Rhum corsée.

Vivant de petits expédients qui le mèneront jusqu'au prochain bordel ou à la prochaine table de Rake mal éclairée il déambule dans une contrée à la recherche du prochain coup qui le remettra à flots.

Le bouquin s'ouvre sur une scène d'action croustillante qui nous dépeint rapidos un héros sans foi ni loi ni émoi, n'ayant d'amour que pour son vaisseau fétiche et la bombance.

Il est bien entouré d'une équipe assez hétéroclite, recrutée à la va comme je te pousse.

Le timing est serré mais il a rencard avec un chuchoteur - maitre des secrets - qui va lui proposer une mission de flibuste aérienne et risquée mais dont la prime devrait lui permettre de n'avoir a se soucier de rien d'autre que sa pomme pendant un bon petit temps.

J'ai retrouvé un peu d'Audrey Alwett pour la faune variée de personnages hauts en couleurs et l'étiquette humour qui fonctionne tout du long. J'ai eu aussi l'impression de retrouver un peu de Locke Lamora des Salauds Gentilshommes avant que la serie soit plombée par un tome 3 navrant.

Le savant mix de style est très goûtu et s'enfile aussi dangereusement rapidement qu'un cocktail chiadé hors de prix.

J'ai apprécié une intrigue simple pas trop complexe comme peut l'être parfois la Fantasy, une belle évolution du récit avec une construction du récit habile présentant avec régularité des personnages secondaires auxquels on s'accroche tout autant qu'a ce héros toujours un peu limite.

Je remercie Fnitter de me l'avoir fait découvrir en le citant dans sa critique de Dark Run, c'est du tout bon !
Commenter  J’apprécie          132
Au Rake, jeu de carte très populaire chez les boucaniers, ce qui est important de se rappeler, c'est que l'As de Crane annule toute bonne main de cinq cartes...
Et en bon cap'tain de la Ketty Jay, Davian Frey est amateur de Rake. Il n'y a jamais laissé sa chemise, mais il n'y a pas non plus fait fortune. Ce qui fait qu'il fréquente toujours les tables de jeux entre deux escales. Car il lui ait juste difficile de ne pas s'engager dans une partie trop alléchante...
Mais comme chaque fois, la malédiction de l'As de Crâne rode. Un peu comme celle du Perle Noire de l'ami Jacques Moineau...
Car l'As de Crâne est aussi un navire. Il contient un butin des plus tentant. Et quand on le présente à Frey comme le pot qui pourrait lui permettre à lui et à son équipage de se la couler douce jusqu'à la fin de leurs jours...

Enfin, un équipage... Un bande de bras-cassés fait-elle un équipage ? Un médecin alcoolique ? Un esclave en fuite ? Un pratiquant d'un art maudit ? Deux pilotes aussi fous l'un que l'autre ? Une navigatrice au sang plus que froid ? Même le chat est une teigne asociale...
Quant au capitaine, il ne l'est que parce-qu'il connait les secrets de son navire que les ambitions de ses hommes...

En explosant en plein ciel, l'As de Crâne et Chris Wooding vous enrôlent de force dans cette foutue bande de marins. " En plein ciel ", car chez Wooding, les navires sont aéronefs. Fendant les cieux mus par l'aérium, un gaz plus léger que l'air.
Et les ennemis dans le sillage de la Ketty Jay se font nombreux : armée, commanditaires, pirates en mal de récompenses. Sans compter les ennemis personnels de chacune des personnes réfugiées entre les parois de métal de l'aéronef...

A équidistance de Robert-Louis Stevenson et de Jules Vernes, Wooding offre une péripétie steampunk – enfin, " aériumpunk " plutôt... - et développe un univers attractif est cohérent qui tient son rang dans le genre.
Hardis les gars ! Affûtez vos sabres d'abordage et faites tourner les moteurs de vos montures du ciel, c'est la Grande Aventure qui vous attend ! Battez-vous pour votre liberté, pour votre navire, pour votre cap'tain, vos compagnons ! Mais aussi et plus simplement pour sortir vos fesses de ce m...
Commenter  J’apprécie          122
Frey, c'est le personnage principal de ce roman. Lui et ses acolytes forment une équipe un peu spéciale : s'ils se sont retrouvés ensemble sur la Ketty Jay (le vaisseau de Frey), c'est qu'ils fuient tous quelque chose. le deal c'est : je te paye une misère pour que tu restes sur mon vaisseau et en échange je ne te pose pas de questions sur ton passé. C'est donc un équipage un peu décousu et loin de l'idée qu'on se fait d'un groupe de héros qui vit à bord de la Ketty Jay : Pinn l'imbécile qui rêve de gloire, Crake le démoniste qui fuit son passé de noble, Silo le silencieux dont tout le monde ignore l'histoire, Malvery l'ancien chirurgien devenu alcoolique, Bess le golem étrange qui accompagne Crake, et Jez la navigatrice qui se met toujours à l'écart des autres. Au milieu de cette petite troupe hétéroclite, c'est Frey qui mène la barque, et les zones d'ombres sur son passé sont tout aussi importantes que celles du reste de l'équipage. le récit est ainsi jalonné de révélations sur l'histoire personnelle de chaque membre de la Ketty Jay, et les mésaventures qui vont débarquer dans leur vie vont les rapprocher : en effet, Frey, pensant devenir riche en capturant un navire chargé d'un trésor fabuleux, tombe dans un piège qui le plonge dans des intrigues politiques.

Au-delà des personnages hauts en couleur, Frey, c'est un mélange détonnant entre la fantasy, la piraterie et le steampunk. le style est bourré d'action, les dialogues sont souvent piquants et font fréquemment sourire.

Vous allez me dire : mais c'est le roman du siècle ! Et bien pourtant, je ne mettrais qu'un 3/5 à ce livre. Car si Frey ne manque pas de qualités, ce n'est pas non plus de la grande littérature. On trouve dans de nombreux autres livres des intrigues plus poussées et des personnages plus fouillés. Frey reste une lecture agréable, et je pense qu'il plaira à un large public, même à ceux qui n'ont pas l'habitude de lire de la Fantasy. Je conseille donc Frey à tous ceux qui cherchent un roman d'action dans lequel on ne se pose pas de questions : on fonce ! Une bouffée de littérature rafraichissante avant de retourner à mes sagas (qui en général demandent un peu plus de sérieux dans la lecture).
Lien : http://lecturestrollesques.b..
Commenter  J’apprécie          80
En lisant la quatrième de couverture, je me suis dis : "Chouette, de la Fantasy !". C'est vrai que ça faisait un moment que je n'en avais plus lu !! J'étais un peu plus axée Jeunesse/Bit-lit ces derniers temps. Alors une petite cure de Fantasy m'a fait le plus grand bien ! Parce que Frey, est sans contexte de la Fantasy. Bon, pas de la grande littérature (les éditions Bragelonne l'ont qualifié de Littérature Pop-Corn et ça le définit bien !) mais une lecture bien agréable.

Bon déjà, rien que le mélange western-pirates-fantasy. Il fallait l'oser, mais Chris Wooding l'a fait et c'est divertissant ! Enfin, moi j'aime. J'aime le mélange entre de la haute technologie qui permet aux personnages de voyager dans l'espace, les sabres habités par des démons et les pistolets de corsaires.
Donc le contexte est original et il m'a plu. Surtout qu'on a quelques descriptions sur les villes, les ports dans lesquels l'équipage de la Ketty Jay débarque, mais elles sont suffisement ouvertes pour qu'on puisse imaginer la ville par nous même et pas trop longues pour éviter de casser le rythme. Par contre, une carte de l'Empire aurait été bienvenue. Parce que j'ai quand même eu un peu de mal à situer les espaces les uns par rapport aux autres. Est ce qu'on nous parle de planètes ? ou bien de continents différents ou de différentes villes qui sont sur un même continent mais tellement grand qu'il est nécessaire d'aller dans l'espace pour ne pas perdre de temps ? Enfin, cet aspect ne m'a pas trop gêné dans ma lecture... et je pense que ça vient surtout du fait qu'elle est très rythmée.

Dès les premières pages on est plongé dans l'action... On découvre notre héros dans une fâcheuse posture, et on va finir par se rendre compte que ce genre de situations est quasi quotidienne. Jusqu'à ce qu'une petite goutte fasse déborder le vase et que Frey décide de reprendre les rennes. Et là, on est transporté d'un bout à l'autre de l'Empire. Poursuivi par des mercenaires qui sont prêts à tout et par les Chevaliers séculaires, sorte de super policiers à la fois juge et bourreau. Il n'y a pas ou peu de pauses.
On est sans cesse soit poursuivis, soit en train d'élaborer des plans plus ou moins fumeux, soit en train de les réaliser. Il y a des courses poursuites dans les airs, dans l'espace et dans les ruelles mal famées des villes, des échanges de tirs nourris, des combats au sabre, des missions d'infiltrations... Vraiment tout ce qu'on peut aimer dans les films de pirates.

L'intrigue est travaillée, on n'apprend pas tout dès le départ. J'avoue qu'il est arrivé à me surprendre... et pourtant, j'étais contente d'avoir trouvé le fin mot de l'histoire en même temps que le personnage principal. Oui parce que j'aime bien les livres où on a une grosse révélation à la fin, mais je n'aime pas trop quand elle tombe comme un cheveux sur la soupe (comme dans Les Faucheurs de David Gunn... où tout d'un coup, le héros a une illumination, qu'il ne daigne pas partagé avec nous et ensuite on a droit à des explications scabreuses... et on ne sait toujours pas comment il a fait pour tirer de pareilles conclusions). Alors que cette fois, on avance en même temps que le personnage. Bon, ce n'est pas forcément un point positif pour tout le monde, mais moi j'ai apprécié le fait de me faire les mêmes remarques que notre joyeux luron !

L'univers en lui-même est assez intéressant. Il y a les Chevaliers séculaires, sorte de policiers assez mystérieux. On n'apprend pas beaucoup de choses sur eux. Ensuite, il y a les représentant de Grandâme, une sorte d'entité divine dont la présence est plus ou moins contestée, les démonistes qui frayent avec le monde des démons afin d'enchanter des objets (voire des personnes)... On voyage à bord d'aéronef empli d'aerium (??), évite des mines magnétiques et des deux guerres ont laissé des traces importantes dnas les esprits des gens. Tout est loin d'être rose même si la Coalition veille ! Je ne vous éclaire volontairement pas plus, histoire de vous laisser découvrir cet univers par vous-même !

Les personnages sont, à mon avis, un des points forts de ce livre. En effet, on peut voir à quel point ils ont changé entre le moment où on les rencontre et celui où on les quitte. Surtout pour le capitaine.
Au départ, c'est un homme qui est très pragmatique (ça c'est un mot gentil pour dire égoïste... parce qu'il en a rien, mais alors rien à carré de son équipage). Effectivement, il considère les gens qui sont sur son aéronef comme des gens utiles mais remplaçables, il met limite un point d'honneur à ne pas trop s'attacher à eux, à ne rien savoir d'eux... Tout ce qu'il fait, c'est se saouler en leur compagnie lorsqu'ils mettent pied à terre. Bon, il n'est pas despotique pour autant : il ne les maltraite pas, ne leur donne pas d'ordre à tout bout de champ et ne les traite pas comme des moins que rien. Mais il n'est pas vraiment le capitaine de cet équipage. D'ailleurs ce n'est pas vraiment un équipage. Plutôt un groupe de personnes qui ont toutes un passé qu'elles veulent fuir. Une de leur seule règle c'est de ne pas poser de questions sur leurs passé respectifs. Si vous avez envie d'en parler, libre à vous, sinon on ne vous posera pas de questions. Et du coup, on ferme le livre avec beaucoup de questions sur certaines personnages.... Et j'espère avoir les réponses dans la suite !!!!!
En tout cas, Frey est certainement le personnage qui évolue le plus : il passe d'un être égoïste, pseudo capitaine d'aéronef, se laissant malmener par les flots à un homme. Il le sent lui-même : il est enfin fier de lui, se rend compte de ce que c'est que d'être capitaine et qu'un aéronef sans équipage n'est pas un vrai aéronef.

Le ton est pas mal aussi ! Il y a beaucoup d'humour et on pourrait croire que les membres de l'équipage, dans le pire des cas, se détestent les uns les autres, et, au mieux, s'ignorent. Et en fait non. Ils ont trouvé une sorte de dynamique qui leur permet de se rassurer les uns les autres : "Je suis là et j'ai vu que tu existes".

En conclusion, ce roman n'est certes pas unique en son genre, mais ce n'est pas une lecture désagréable. Les personnages sont attachants, drôles même si certains sont parfois un peu bête... L'intrigue est présente et non baclée. L'humour, à prendre parfois au second degré, est présent.
Bref, c'est un film qui se déroulera sous vos yeux... pour peu que vous preniez la peine de lire ce roman.
Et je tiens à remercier encore une fois le service presse de Milady et Livraddict pour ce partenariat.

Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
Commenter  J’apprécie          80
Frey... Un bouquin cuvée sapin 2020...

Pitch :
Il aurait dû dire non !
Il sentait bien la merdasse venir... Tout ça était trop beau. Ça sentait le pâté pas frais... mais enfin, une somme pareille, ça se refuse pas ! Surtout quand on est dans la dèche. C'est bien beau la liberté, mais quand on a rien d'autre, c'est un peu mince, un désir de plus.
En plus ça devait être facile, le côté les doigts dans le nez... tranquilou bilou... et bin non !
Merde merde merde...
Ils en ont tous après lui, ils veulent tous sa peau !
C'est ce que se dit Darian Frey, capitaine de la Ketty Jay... Et comment se sortir de ce sac de noeuds ?
Ah ça Darian, envie te dire que t'es pas sorti le cul des ronces... Mais c'est de ta faute aussi... tsss.


Alors alors que dire...

Déjà que nous sommes dans du divertissement de base. de base donc pas super transcendant, mais qui fait le job. de base oui, mais sympa.
Nous sommes aussi dans du steampunk, pas version charbon, mais version rouage, horlogerie, machines cheloues et surtout volantes.

Alors je dois bien dire que certains twists je les avais vu venir, mention spéciale pour Bess... Mais j'ai trop lu Fullmetal Alchemist, comprenne qui pourra. Et d'ailleurs vu les dates y a peut-être eu pompage de la part Wooding, ça va savoir, ça rentre dans l'ordre du possible, même si je dois admettre que l'idée n'est pas neuve !
Donc ça m'a pas surpris, ni ému, genre bin oui, duh !

Les personnages même s'ils sont tous des clichés que nous avons l'habitude de voir/lire (le capitaine Darian Frey en premier, et ses acolytes alcooliques à bord de la Ketty) évoluent, ne sont pas monolithiques (bon sauf deux), même si vu comment tout commence, et bien on voit tout venir, et de loin. le côté forcément arf.

Ensuite au cours de ma lecture, je dois bien le dire, que j'ai pensé aussi beaucoup à Firefly, un truc de dingue ! Et c'est exactement ça, pour ceux qui connaissent. Même si dans Frey nous ne somme pas dans l'espace intersidéral, mais dans l'atmosphère... toujours avec un vaisseaux volant, ici la Ketty Jay... il n'empêche. Et là aussi vu les dates on peut se demander si y a pas eu pompage...

Alors vu que Firefly j'aime bien, et même plus que ça (bon le film est pas super, mais la série est plutôt chouette, même si elle a un coté un peu cheap)... Je dois dire que Frey j'ai bien aimé.
Même si nous sommes en terrain connu.

Oui terrain connu, pas dur... pas dans la folie narrative décoiffante. Sur des rails même si on vole...
D'ailleurs vu déjà qu'on est sur des rails, je dois dire que les titres de chapitres qui évente le contenant du chapitre à venir je suis pas super fan... Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de surprises, si en plus tu nous raconte le peu qu'il y a avant c'est un peu moche, et en plus ça aide pas à rendre les personnages intelligents genre « Frey comprend tout ! » là j'ai eu un « encore heureux, vaut mieux tard que jamais ! »...
Mais je dois reconnaître aussi, que j'ai déjà un certain nombre de lecture dans ce genre-là à mon compteur, un certain nombre de visionnage aussi, et que donc pour me surprendre faut se lever tôt.

Wooding utilise tous les codes qu'il a sous le coude, et les mélange, les met dans son shaker.
Une bonne grosse dose d'aventure avec vaisseaux qui volent, trois traits de piraterie, un bon gros zeste de fantasy, trois gouttes de glauque (viol/torture suggérée), un soupçon d'humour, frapper avec beaucoup de glaçons, et déguster en faisant une partie de Rake. Woodin a un jagger car le mélange est bien dosé et pour la partie de Rake vous avez les règles à la fin du livre, et du moment que vous ne tirez pas l'as de crâne tout va bien pour vous.

Alors y en a d'autres, quatre en tout, dont un traduit en français. Et c'est normal, car dans ce premier tome certains aspects (et pas des moindres, regard en coin vers la navigatrice Jez) sont laissés en suspend.

Et je les lirais peut-être... un jour. Si je tombe dessus par hasard.
Commenter  J’apprécie          73




Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2462 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}