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Critique de idevrieze


Les secrets d'un succès, le pourquoi du comment.

Depuis quelques années, un petit mouvement littéraire se met en oeuvre, que ce soit chez les adultes ou chez les jeunes. C'est de la romance avec des légendes celtiques. Mais si, le Cercle de Pierre, les Ecossais en kilt, Noss Head.... Vous voyez un petit peu plus maintenant ? Aussi, quand Marah Woolf m'a contactée pour lire les Brumes D'Avallach, j'étais déjà en train de lire un livre sur Avalon, le Cercle de Pierre était en pause, Noss Head aussi... Un petit tour dans le coin pouvait me faire mes vacances d'hiver. Et puis, j'étais curieuse de savoir quels petites créatures fantastiques elle allait nous mitonner.

Et j'avoue que je ne connaissais pas du tout le peuple de l'eau. J'avoue que j'ai été dépaysée. Alors, oui, nous retrouvons des schémas d'une romance adolescente fantastique. En même temps, c'est le type de littérature visée. Vous avez une héroïne qui subit une perte et qui doit partir en Ecosse vivre dans sa famille. Elle va en découvrir un peu plus sur ses origines, sur sa mère et bien entendu sur elle même. C'est un roman initiatique avant tout. Et ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que cette adolescente est une véritable adolescente mais saine. Il n'y a pas de grands trauma, elle aime la culture, la peinture, la littérature, le sport. Mais elle peut aussi faire le mur (comme à peu près tout le monde), elle s'intéresse aux potins, aux ados, aux fêtes et comme toute adolescente aussi, elle se déprécie dans le sens où elle a du mal à voir ses qualités.

Ainsi, ni ange ni démon, Emma vit sa vie tranquillement en tentant de se reconstituer une famille, mais aussi et surtout en tentant de préparer sa vie d'adulte. Quant aux autres adolescents, ils sont identiques. Et j'avoue que cela fait un bien fou d'avoir des adolescents comme tout le monde. Pas toujours des bad boys ou des premiers de la classe. Nous avons ici un large panel de petites familles vivant dans une île.



De l'art et la manière de faire du neuf dans du déjà exploré.

Oui, c'est ce qu'on pourrait penser : des ados, une légende celte. On en voit partout en ce moment ! Alors, pourquoi lire celui ci si tout est du réchauffé. Et bien non. Tout n'est pas du réchauffé. Tout d'abord parce que les héros de ce roman sont légers mais réfléchis. de plus, l'auteure a su nous distiller tout au long de ce roman ses références littéraires qui sont tout autant de pistes à l'interprétation de son histoire. de plus, elle prend des créatures qu'on ne connaît pas forcément dans la mythologie celte. Enfin, elle reprend quelques unes des légendes écossaises et nous permet de nous faire quelques piqures de rappel que ce soit en histoire qu'en légende.

C'est un roman riche, surtout parce qu'il est destiné à la jeunesse, je trouve cela magnifique d'avoir autant de choses qu'en tant que femme adulte je connais, mais que je ne connaissais pas forcément à 17 ans. Et c'est pour cela, pour la plume légère mais déjà très réfléchie pour un premier roman, que mon esprit est parti en rêveries tout au long de ces 400 et quelques pages. Pendant deux soirées, je l'ai lu sans interruption et surtout je me suis étendue, je me suis évadée, et sans avoir d'arrière goût de déjà vu avec ce que j'ai pu lire auparavant. Alors oui, le déroulement peut paraître parfois simple. Mais soyons honnête, nous ne lisons pas non plus ici un thriller haletant, nous lisons ici une lecture légère qui a pour but de nous enrichir et de nous détendre.

Alors le bilan ? Je n'aime pas les romances adolescentes. Mais Marah Woolf, avec son écriture toute légère et sa culture si riche, j'ai bien aimé. Elle m'a permise de lire son livre à une période où j'en avais besoin. Et quand mes cousines viendront pour me lire une petite romance, je leur prêterai les Brumes d'Avallach. Et j'attendrai aussi la suite car je voudrai la lire. C'est un univers qui a su me toucher. Qui a su m'emporter. Et parfois, il ne faut pas grand chose de plus.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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