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3,83

sur 2304 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai lu ce livre une première fois quand j'étais lycéenne et j'avais tout simplement détesté. Ah, les grandes déclarations de l'adolescence ! Décidée à ne pas rester sur une mauvaise impression, les mérites de ce livre m'ayant été vantés par de nombreuses personnes, j'ai pris mon courage à deux mains. Et cette fois, je n'ai pas détesté. Je me suis ennuyée. Et c'est bien pire : quel tiède sentiment que le désintérêt ! Certes, la forme de ce roman est novatrice, mais le bât blesse justement là : Mrs Dalloway est davantage un roman de forme qu'un roman de fond. Et je ne suis hélas pas sensible à ce genre de littérature. Deuxième rendez-vous manqué avec Clarissa Dalloway, et probablement avec l'oeuvre de Virginia Woolf.
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Après tant d'années à entendre parler de Virginia Woolf, j'ai enfin pu découvrir un de ces classiques tant aimés. Mais alors, quelle déception !!!

Si je n'avais pas fait de recherches un petit peu poussées pour comprendre le sens et la portée des écrits de l'auteure, j'aurais complètement détruit ce livre dans cette chronique. Selon moi, le sens du livre a beaucoup plus de contenance que les mots eux-mêmes. C'est un livre spirituel, qui ne raconte pas vraiment d'histoires, mais qui se base sur la conscience des personnages. Dans un Londres d'après première guerre mondiale, le personnage éponyme du livre, Clarissa Dalloway, donne une réception chez elle, dans son milieu mondain bon chic bon genre.

C'est un ouvrage déroutant. L'histoire se passe sur une seule journée. Mais il y a à la fois beaucoup et peu de choses qui se passent durant cette journée. On voit la journée se dérouler à travers le prisme de conscience des personnages, avec une narration intersubjective, qui saute d'une conscience d'un personnage à une autre. de ce fait, la vie intérieure est narrativisée. le lecteur connaît intimement les personnages ; les barrières tombent entre les paroles réelles et les pensées des personnages.
Le contexte spatio-temporel du livre est tout aussi déboussolant, avec un récit au présent, mais des sauts dans le passé marquées par les souvenirs des personnages qui ressurgissent dans leurs consciences. Seul élément qui rappelle le temps présent : les coups du Big Ben, qui rythment le temps qui passe.

Un simple détail aperçu peut permettre de développer plusieurs pages de descriptions hargneuses et longuées. Les impressions deviennent des aventures. Mrs Dalloway rompt complètement avec les formes traditionnels du roman (c'est d'ailleurs ce qui a causé mon grand désarroi).

Ce roman moderniste aborde des sujets très multiples. Il se questionne notamment sur le genre et la condition de la femme, avec la protagoniste, engluée dans son mariage et dans un milieu mondain, enfermée dans une vie factice, faite d'apparences où l'on se cache derrière un nom. D'ailleurs, le nom Dalloway n'a pas été choisi par hasard. En anglais, Dally veut dire badinage et Way chemin ; on voit donc un personnage totalement dépossédé de son identité. Certaines similitudes entre l'héroïne et l'auteure peuvent être décelés, comme le féminisme poussé dont faisait part Virginia Woolf, la volonté d'émancipation de la femme (l'auteure a soutenue les suffragettes à Londres), ou encore les pensées suicidaires de l'héroïne, qui rappellent le suicide par noyade de l'auteure.

Un autre personnage se suicidera dans le roman. C'est Septimus, le vétéran de la première guerre mondiale. Il souffre d'hallucinations, il est incapable de sentiments et à des difficultés à interagir avec les gens qui l'entourent. le rapport au temps est devenu trop insupportable pour Septimus, agonie d'une âme mortelle face à l'immortalité du temps. L'échec de la première guerre mondiale (rappelons que Mrs Dalloway se place dans un contexte d'après-guerre) va causer l'échec des personnages. de ce fait, le monde de Virginia Woolf est vu à travers la folie et la raison. L'auteure réfléchie et faire réfléchir ses lecteurs sur l'existence et sur la vie. Selon elle, il vaut mieux être spirituel que matérialiste, car le spiritualisme est la configuration la plus à même de proposer une fable du monde.

Bien que je n'ai pas accroché au livre lui-même, les explications trouvées sur Internet m'ont fait apprécier un petit peu l'écriture si spéciale de l'auteure. Nous avons donc là la représentation errante de pensées descriptives, qui permettent, selon Virginia Woolf de rendre plus vraisemblable la représentation de la vraie vie.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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D'un ennui qui m'a arrêtée.
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Personnellement, je lis très peu de romans qu'on qualifie de « classiques », je suis plus lectrice de SFFF ou contemporains. En lisant « Mrs Dalloway », je suis donc très fortement sortie de ma zone de confort. Cela a confirmé mon sentiment sur ceux-ci.

Virginia Woolf a écrit ce roman a une époque où la psychologie des personnages était très peu développée. On s'intéressait moins à ce que pensait chaque personnage et à ses ressentis qu'au actions et au grandes aventures. Depuis, le genre a évolué et la psychologie des personnages fait partie intégrante de toute bonne histoire. « Mrs Dalloway » parait donc dépassé. Ce n'est que lorsque l'on remet le cadre et l'époque, que l'on comprend que c'était un grand roman.

Point négatif pour moi, n'y avait aucune aération. L'histoire n'était pas séparée en chapitres, les paragraphes étaient collés les uns aux autres. Cela n'a pas du tout facilité la lecture car impossible de faire la moindre pause et l'impression d'avoir tout qui se bouscule et l'on ressent tout comme un train lancé à vive allure qui ne veut pas s'arrêter.

Toutes les pensées des personnages sont couchées noires sur blanc. Certaines, très peu il faut l'avouer, sont positives et gaies, la plupart sont moroses, noires, empreintes de nostalgie et de déception ou de questionnements sur le passé. Les différentes narrations s'enchainent sans que l'on voit le passage de l'un à l'autre. le roman raconte une journée de la vie de plusieurs personnages mais dès la dernière page tournée, on a l'impression d'avoir vécu plusieurs années et dans une atmosphère assez étouffante.

La plume de Virginia Woolf reste assez impressionnante. Dans ma préface, ils disent qu'elle fait impressionniste et je suis tout à fait d'accord avec cela. En quelques lignes voir parfois quelques mots, elle arrive à peindre le décor et l'ambiance de la scène. Ses phrases s'entre-chevauchent et il m'est arrivé plusieurs fois de continuer sur la ligne suivante sans perdre le fil comme si elles formaient toutes entre elles une certaine continuité.
Personnellement, je n'ai pas du tout accroché au roman et je ne le conseillerai pas sauf si la personne aime les classiques ou veut sortir de sa zone de confort. Je trouve que depuis, il y a d'autres romans qui ont réussi à faire mieux que celui de Virginia Woolf mais je comprends tout de même l'engouement de l'époque.
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Pour être franc, je n'ai pas terminé ce roman. Je m'y suis essayé une première fois, je l'ai laissé quelques temps sur ma pile de lecture, comme chaque fois que j'hésite, puis je l'ai repris, mais rien à faire...
L'écriture trop maniérée, d'une part, et le contexte d'autre part m'ont vraiment déplu. Les tourments de la grande bourgeoisie londonienne ont plutôt eu tendance à me mettre les nerfs à vif. Une petite visite à Londres il y a quelques semaines aurait pu me redonner envie de redécouvrir les rues, les parcs décris dans le roman, mais le nouvel essai s'est conclu sur un nouvel échec.
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J'arrête rarement une lecture en plein milieu mais ce roman fait partie de ces quelques exceptions.
Mrs Dalloway est une femme de la cinquantaine qui prépare une soirée et part se promener pour acheter des fleurs. Sur son chemin, elle se met à penser à la vie, à son passé, à ses choix et le lecteur se retrouve parachuter dans la vie des personnes qu'elle croise sur sa route. Je n'ai pas été plus loin..

Je n'ai pas su lire plus de 100 pages, les phrases alambiquées, les monologues intérieurs, les digressions des personnages, tout ça a finit par me lasser et me donner envie de faire tout sauf lire ce livre.
J'ai toujours voulu découvrir cette auteure et malheureusement ma première incursion dans son oeuvre n'aura pas été un enchantement.
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Ce n'est pas un roman facile à lire, c'est vraiment le moins que l'on puisse dire. Peut-être n'étais-je pas réellement bien disposée pour ce type d'ouvrage mais, malgré un début difficile j'ai eu envie de m'accrocher. Malheureusement, les pages tournant rien n'est venu m'aider à trouver un quelconque intérêt à Clarissa Dalloway et je me suis sacrément ennuyée...
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Abandon pur et simple après quarante pages... Je n'y arrive pas. L'écriture est trop déstructurée pour moi. On passe d'un personnage à un autre on ne sait comment. Puis d'un lieu à un autre. C'est un fouillis de pensées de plusieurs personnes à divers endroits.

Vous l'avez lu ? Apprécié ?
Perso je n'y arrive pas. Je n'aime pas laisser un livre mais ma PAL est tellement conséquente que finalement c'est un mal pour un bien. Ça aide au tri ^^
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J'avais hâte d'ouvrir un livre de Virginia Woolf, et en fin de compte j'ai été déçue. J'ai trouvé le rythme trop lent, l'intrigue beaucoup trop dans l'introspection. Je me suis ennuyée.

Je pense être passée complètement à côté de ce livre, je tenterai peut-être une deuxième lecture dans quelques temps afin de voir si mon point de vue aura changé.
Lien : http://labibliothequedebened..
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