Chiens d'Arras

Il ne fait pas bon être un chien à Arras. Depuis quelques temps, les disparitions de toutous se multiplient.
Un gang bien organisé ratisse les rues de la ville. La rumeur désigne un groupe de Chinois qui hante les boves, les galeries souterraines du centre historique.
Quel rôle joue Louise Dufour dans cette affaire ? Jeune femme solitaire, agent immobilier tenace, son caractère lunatique intrigue ses collègues.
On se surprend à s'attacher à cette jeune femme fragile quand bien même en viendrait-elle à se transformer sous nos yeux en exterminatrice de la gent canine.
Les chiens s'en vont... Mais en toute légèreté.
Mais là n'est pas le seul attrait de Chiens d'Arras qui nous présente une galerie de personnages savoureux,
J. Wouters aborde avec subtilité et humour un sujet qui touche au quotidien de chacun ou presque : la place faite aux animaux de compagnie dans notre société.
C'est une grande et belle histoire d'amour, humaine ; c'est aussi un voyage dans les rue d'Arras, son sous-sol et ses particularités ; et puis d'autres choses encore...
c'est un vrai plaisir.
Originaire de l'Avesnois, J.Wouters a vécu son enfance sur la côte d'Opale puis s'est installée dans les environs d'Arras où elle exerçait le métier de professeur de français

Louise Dufour est négociatrice dans une agence immobilière d'Arras. Elle vit seule depuis qu'Étienne l'a quittée pour aller batifoler avec une jeunette trouvée sur Internet. Pour vendre une maison, il faudrait pourtant la débarrasser de ce vieux caniche mourant (une vraie puanteur). de toute façon, Louise n'aime pas les chiens depuis son enfance. Ensuite, elle rencontre un SDF qui ne la laisse pas si indifférente, çà faisait si longtemps depuis Etienne ...
L'auteur aborde avec subtilité un sujet qui touche au quotidien de chacun ou presque : la place faite aux animaux de compagnie dans notre société. Les chiens et leurs maitres n'ont qu'à bien se tenir à Arras !!! Et ensuite les chats aussi ???

Bof! Visite guidée de toutes les rues et ruelles d'une ville, mais aucune vision personnelle, n'est pas Simenon qui veut. Soi disante originalité du thème...bof ?? Vastes digressions familiales, professionnelles et amicales permettant de caser tous les rebondissements aléatoires, comme une balle de ping pong dans une machine à laver. Cette mode du roman à suspens (encore!) et local, montre ses évidentes limites.

Terrible et drole a la fois
Qui peut bien en vouloir à tous ces chiens à Arras ???