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Critique de Volubilis83


J'ai découvert, Richard Wright (1908-1960), au cours de mes lectures à la recherche de la définition du haïku, auteur avant tout d'ouvrages retraçant sa vie de noir dans une Amérique ségrégationniste. Durant les derniers mois de sa vie, cet écrivain et journaliste noir américain profondément engagé dans la lutte contre le racisme et l'oppression, composa quelques 4000 haïkus issus de l'observation, du rapport de l'homme ou de l'animal à la nature. Il les passa tous au crible, comme il dit, et tenta, sans succès d'en faire publier 817 mais ce n'est qu'en 1998, trente-huit ans après sa mort, qu'ils parurent aux Etats-Unis sous ce titre.
La fille de Richard Wright décrit, dans la préface, la passion de son père pour ce genre poétique qui semble si loin de ses préoccupations littéraires et politiques, mais qui l'a peut-être aidé à rester en phase jusqu'à sa mort avec la naissance de mouvement pour les droits de l'Homme.
Richard Wright fait partie de ces auteurs dont je n'avais jamais entendu parler et je n'avais pas imaginé lire de la poésie et encore moins de la poésie en anglais. Il s'agit là d'un moment de lecture qui fait du bien, qui permet de s'évader dans un univers à la fois simple et profond.
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