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L'Orphelin de perdide est un petit bijoux merveilleux , et comme Oms en série fut porté au cinéma ( planète sauvage ) , L'orphelin … le fut également , sous le titre de : Les maitres du temps .
Un conte spatio-temporel pour les adultes comme pour les plus jeunes.
Cet aspect légèrement conte , donne au texte une patine simple ( et non simpliste ) avec des aspects saillants assez surligné je dirais ( intrigue , caractérisation , typologie structurelle de certains personnages ) , mais le texte possède par ailleurs une solide éloquence évocatrice .
Un enfant est abandonné par son père dans une forêt atypique sur un monde étranger et alors en développement colonial .
Le père fait cela de manière assez violente et imprévue en simulant un jeu , pour sauver l'enfant d'insectes très dangereux .
C'est un des quelques passages terriblement éloquents de ce récit .

Dans le même temps , le père sollicite un ami à plusieurs années lumières pour qu'il accompagne l'enfant à distance .
L'ami fera les dernières volontés du père et une expédition est montée pour rejoindre l'enfant .
Seulement , c'est sans compter avec les paradoxes temporels ….

Bon voilà , sans rien dévoiler du texte … : Que dire ? : Un texte bien écrit et assez court , avec un rien de naïveté superficielle et une intrigue piège à tiroir bien faite et suffisamment désordonnées pour surprendre .
Du mouvement , des surprises et une trame narrative haute en couleur .

Stéphane Wul est un immense auteur de SF française , beaucoup de ses oeuvres sont splendides pour ce qui est de l'imaginaire qui est déployé dans des fictions qui sont souvent de redoutables édifices situés dans des univers alternatifs à la présence formidable .
Des univers créés par une langue bien tournée et belle , aux accents très classiques et économiquement grandioses .

Regardez les couvertures récentes des rééditions des textes de l'auteur , et alors vous entendrez sans problème les musiques et les mélodies particulières de ces mondes étrangers et alternatifs . Des mondes créés par un auteur talentueux et quelquefois aussi ( malheureusement ) paresseux , avouons-le.

Si vous êtes enseignant découvrez Stéphane Wul … ou bien …. mourrez idiots ( sourires ) …
Un excellent texte de science-fiction et classique français du genre .
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Parfois je suis bien embêté pour parler d’un livre (ou plutôt de cette novella) : c’est le cas ici avec cet "Orphelin de Perdide"… Difficile de passer derrière le gros coup de cœur du camarade Pavlik dans lequel je me reconnais volontiers mine de rien. De toutes les manières, on est bien chez Stefan Wul : imagination, aventure, humanisme, poétisme et romance cul-cul la praline… blink

Le héros Max est supracool, surtout quand on sait qu’il a été créé en 1958 !
- il est à la fois super relax et super sérieux, et dans les deux cas il y a la super classe : il a bond fond et grand cœur, tout le monde le connaît lui et ses exploits, il a des amis et des ennemis partout dans le galaxie… En tout cela, il rappelle le "Cobra" de Buichi Terasawa ! (Planète Manga forever)
- mieux, il a un grand projet : les fruits de tous ses exploits, parfois légendaires, ont tous été réinvestis dans un seul but. Et quel est ce but ? Faire de la planète Devil-Ball le refuge de tous les déshérités de la galaxie… En tout cela, il rappelle le "Harlock" / "Albator" de Leiji Matusmoto ! (Planète Manga forever)

Il y a un côté planet opera absurde, du Serge Brussolo avant l’heure pourrait-on dire, avec cette exo-planète appelée Perdide qui possède une faune et à une flore hyper dangereuses par intermittence… Dans la relation entre le pur et naïf Claudie et Max et Silbad / Sylvain Bader les vieux baroudeurs de l’espace, on peut voir un hommage au "Petit Prince" d’Antoine de Saint-Exupéry.
Il y a un côté space opera classique et classieux : sur Gamma 10, entre le héros à la Han Solo, le monstre à la Rancor et tutti quanti, on ne s’étonnerait même pas de voir débouler Luke Skywalker et son sabre laser… ^^ Tout le passage sur la planète des flibustiers intersidéraux et ses rebondissement pulpiens sent bon la SF vintage à Edmond Hamilton et Leigh Brackett (pape et papesse du genre à la ville et époux à le campagne ^^)
Mais c’est pitié que j’ai trouvé que ces deux aspects ne se mariaient pas trop bien. Pire le dénouement se perd en explication pseudo scientifiques pour finir en eau de boudin… VDM


L’adaptation animée de René Laloux, intitulée "Les Maîtres du temps", est très intéressante autant pour ses qualités que pour ses défauts : elle offre un dénouement autrement plus crédible que celui du livre, un charadesign tip-top pour l’époque, elle remplace les contrebandiers de Gamma 10 par un Pur Esprit plus stalinien tu meurs, le lâche et méprisable prince Bôz devient le courageux et nihiliste prince Maton, mais du coup on gomme l’aspect space opera assez cool du récit originel… Tant mieux, tant pis ???
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Vu qu'en ce moment je lis un peu tout ce qui me tombe sous la main, j'ai emprunté celui-ci à mon mari qui adore l'auteur. N'étant moi-même pas une très grande fan de science-fiction, ce sont les conseils avisés de mon mari qui m'ont poussé à commencer par ce-dernier et j'ai vraiment très bien fait de l'écouter.
Cet ouvrage est composé d'un roman "L'orphelin de perdide" et de trois très courtes nouvelles se passant toutes dans un futur indéterminé.

En ce qui concerne "L'orphelin de perdide", il s'agit de l'histoire d'un petit garçon de quatre ans qui se retrouve orphelin à l'âge de quatre ans. L'histoire se déroule sur la planète imaginaire de Perdide d'où le père de ce petit Claude (surnommé Claudi) envoie un message désespéré juste avant de mourir à l'un de ses amis, Max, qui se trouve actuellement dans l'espace.
Max arrivera-t-il à temps sur cette planète pour sauver ce petit garçon ? Avec l'aide de deux passagers qu'il a eu l'amabilité de recueillir sur sa navette, Martin et son épouse Belle, Max va d'abord se rendre sur la planète de Devil-Ball afin de demander le secours pour ce sauvetage de l'un de ses plus vieux et fidèles amis, Silbad.
A eux quatre, arriveront-ils à temps pour recueillir et sauver d'une mort certaine ce petit Claudi, voué à une mort certaine, s'il reste seul sur une terre qu'il ne connaît pas (comment le pourrait-il alors qu'il n'est encore qu'un jeune gamin insouciant ?) et, qui plus est, est loin d'être dépourvue de dangers ?

Un ouvrage qui se lit très vite, très bien écrit, je dois le reconnaître - même si je n'ai pas tout compris (surtout dans ce qui se passe dans les trois dernières nouvelles) - et que j'ai trouvé très émouvant. A découvrir !
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Pour commencer, levons un à priori qui pourrait nuire à la compréhension de ce livre : l'Orphelin de Perdide n'est pas un roman de science-fiction. Si vous tenez absolument à y accoler une étiquette préférez plutôt celle d' "aventure". Personnellement j'opte sans sourciller pour le qualificatif de chef-d'oeuvre, rien de moins. Certes, la barre est haute. Mais je crois, de manière un peu prétentieuse et risquée, moi qui n'est lu que trois roman de l'auteur, que l'Orphelin de Perdide présente la quintessence de ce qu'est l'art de Stefan Wul : poésie, sens de l'aventure, exotisme, émotion.

L'histoire présente, de base, un fort potentielle émotionnelle. Claudi, petit enfant de 4 ans, se retrouve seul sur la planète Perdide, suite au décès de son père. Celui-ci nous est narré dans le premier chapitre, séquence brève mais qui, déjà, prend à la gorge. le problème sur Perdide sont les frelons, qui infestent cette planète éloignée de tout. Durant la moitié de l'année, ils dévastent tout sur leur passage, gros comme la main et capables de percer le métal. de plus, il s'avère que ces charmantes bestioles sont friandes de cervelle. Juste avant de mourir, son père envoie Claudi dans les bois, sur les collines, seul endroit de la planète épargné par les insectes tueurs, à cause des gaz sécrétés par les arbres. Il lui confie également un micro, avec lequel il a désespérément tenter de joindre le Grand Max, forban de l'espace, mais néanmoins ami et homme de parole. Ce dernier finit par recevoir le message de feu son ami et comprend l'effroyable danger qui guette l'enfant. Dès lors, s'engage une course contre le temps pour rejoindre Perdide, à plusieurs mois de voyage, seulement relié à l'enfant par les ondes sub-spaciennes du micro.

Vous l'avez deviné je me suis régalé à la lecture de ce court roman, d'une centaine de page à peine. Comme évoqué précédemment je n'y vois pas nécessairement une histoire de science-fiction. Certes, on y voyage à la vitesse de la lumière, de planète en planète, à bord de vaisseaux spatiaux. Mais (et ce n'est là qu'un avis personnel), je n'y trouve pas, ce qui pour moi est un aspect nécessaire du genre "science-fiction", à savoir une visée prospective, quant au futur de l'humanité, au service d'une certaine critique du présent. Ainsi, si vous remplacez les vaisseaux spatiaux par des navires, les planètes exotiques par des îles des mers du sud et les pirates de l'espace par des pirates tout court, on est plus proche, à mon avis, d'un roman de piraterie, sauf que notre magnifique héros ne court pas après un trésor, mais un enfant.

C'est donc cet immense détail qui confère une forte charge émotionnelle à cette histoire, magnifiée par la poésie que Wul insuffle à son style, particulièrement présente dans les descriptions. Il a, en effet, l'art de rendre charnel le vide sidéral de l'espace et de brosser, en quelques phrases, des mondes à l'exotisme sans pareil. de plus, il nous propose également des personnages forts, extrêmement bien caractérisés, particulièrement le Grand Max, magnifique et charismatique forban de l'espace. Les métaphores et expressions maritimes sont d'ailleurs nombreuses, ce qui renforce encore l'exotisme et le parfum d'aventure qui accompagne notre lecture. Enfin, l'écriture est fluide, dynamique et l'ensemble se lit d'une traite.

Pour conclure, l'Orphelin de Perdide est un petit bijou de poésie et d'aventure et l'on comprend aisément ce qui motiva René Laloux et Moebius à l'adapter en dessin-animé (les Maîtres du Temps). Celui-ci est d'ailleurs un souvenir fort de mon enfance (en fait, j'étais déjà fan de Wul depuis 25 ans mais sans le savoir).

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Bon livre de SF qui m'a beaucoup fait penser à un conte.
Futur très indéterminé, belles descriptions de la nature luxuriante et etrange comme il se doit.....
Le sauvetage de cet enfant perdu dans une nature hostile est passionnant et original et le twist final
(Alors que je l'attendais un peu , ayant lu les critiques ) m'a quand même surprise.
Les trois nouvelles de la fin ( format que j'adore !)
Très courtes, très différentes , très intéressantes.
Un bon point pour "jeux de vestales " et sa faille temporelle.
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J'ai découvert cette histoire il y a très longtemps par l'adaptation cinématographique qui en avait été faite. Je l'ai revu quelques années plus tard lors de la commercialisation du DVD de sa copie restaurée. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de le lire. Et cette année, je l'ai trouvé dans les rayonnages de la bouquinerie à côté de chez moi... dans une édition plus que vintage puisqu'il s'agit de la première édition de 1958 en collection Anticipation Fleuve noir.

Bon, maintenant que les présentations sont faites ! Mon coeur balance entre aimer et ne pas aimer. Pourquoi ? Parce que l'histoire est très belle et bien menée... si je fais abstraction des temps de voyages et des distances entre systèmes stellaires. C'est d'autant plus idiot que c'est la clé de voûte du roman : le héros se lance au secours d'un enfant perdu sur une planète éloignée en pensant ne mettre que quelques dizaines de jours tout au plus pour lui venir en aide. Au final, il arrive plus de 60 ans après les événements. Comment un pilote de vaisseau interstellaire chevronné peut-il croire arriver à temps en voyageant à une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière ? Et s'il le peut, comment expliquer son retard monumental ?

Un passage m'a amusé : les héros arrivent sur une planète désertique sur laquelle vivent des contrebandiers et autres pirates menés par un obèse qui a comme animal de compagnie un monstre géant et vorace enfermé dans des sous-sols. À la première incartade, ses subalternes ou ses prisonniers finissent dévorés. Ça ne vous rappelle rien ? Moi, ça m'a fait penser à Jabba le hutt dans Star Wars (Certains me dirons que Jabba est une espèce de grosse limace. Je leur répondrai que ce n'était pas le cas dans les premières scènes tournées avec ce personnage. Au début Georges Lucas avait imaginé Jabba comme un simple homme obèse.) Non, s'il y a eu repiquage d'idée, c'est Georges Lucas le copieur.

En bref : Un bon moment de lecture, même si ce roman a bien vieilli comme toute l'oeuvre de Stefan Wul, il me semble. Mais un petit détour par ses pages fait du bien.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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En mal de lecture ces derniers temps, j'ai décidé de me pencher sur un petit livre. « L'orphelin de Perdide » est écrit par Stefan Wul que Alfaric affectionne tant.

Je suis tombé de haut après une introduction plutôt prometteuse avec un père et son fils qui fuit dans un monde extraterrestre. le marmot se retrouve seul pour affronter les dangers. La suite m'a laissé un étrange goût. Il faut savoir que l'enfant n'a que 4 ans. Il a pour ange gardien un explorateur de l'espace avec qui, il communique par une boîte magique.

J'ai trouvé les personnages manichéens. Max étant trop cool est loin d'être un pirate de l'espace, d'autant plus qu'il use d'un langage soutenu. À bord de son vaisseau, on trouve une femme très frêle et trop émotive qui la rend potache. Son conjoint joue le rôle du méchant sans cervelle. Quant à l'enfant, c'est assez difficile à dire. Il quatre ans et je doute qu'à cet âge-là il soit capable de vivre une situation pareil. Reste le dernier personnage (Silbad), un vieil homme qui rend le récit – à mon sens – plus intéressant.
Loin de créer un univers aussi réaliste et détaillé que Jack Vance, Stefan Wul arrive toutefois à inventer une planète hostile appréciable. Toutefois il est dommage qu'il n'ait pas été jusqu'au bout en y important une faune et une flore typiquement extraterrestres. J'ai eu l'impression de voir une biomasse hypertrophiée terrienne voire gonflée aux testostérones. Les terreurs locales étant des frelons monstrueux qui sèment le chaos durant six mois dans l'année, soit la durée de leur période nuptiale.

Le tout donne un final plein de paradoxes. Loin des merveilles de la Science-Fiction, Stephen Wul ne joue pas dans la même cour. Il n'a clairement pas le même niveau que les auteurs outre-Atlantique. Toutefois il faut voir ce titre comme un divertissement. Court, il permet d'être lu rapidement et de passer un bon moment de lecture, c'est d'ailleurs ce qui s'est passé. J'ai apprécié, même si je suis un peu déçu de ne pas avoir eu un vrai bon roman de Science-Fiction.

« L'orphelin de Perdide » est accompagné de trois très courts récits. « Droit de réponses » est un texte abscons. le suivant se nomme « Jeux de vestales » qui a l'avantage de proposer quelque chose de plus croustillant, notamment la description d'une étrange planète.
Heureusement ce livre se termine par une excellente note grâce au dernier récit qui est juste magnifique. « Gwendoline » est une planète où la face cachée est un endroit interdit… enfin interdit d'y revenir. Plein de mystère, l'envie de savoir ce qu'il s'y cache est bien présent. le jeu entre les trois personnages est bien écrit. La finalité achève avec brio ce texte.
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Encore un joli roman de SF pour la jeunesse de l'auteur (et qui ne prend pas les jeunes pour des idiots) !

Sur une planète isolée ne vit plus qu'une seule famille. Lors d'une attaque de frelons géants, la mère a été tuée et le père s'enfuit avec son fils de 4 ans vers un bois protecteur. Avant de mourir en chemin, le père ordonne à son fils de courir vers les bois, en lui confiant le micro avec lequel il a supplié son ami pirate de venir le secourir.

On suit le pirate et ses compagnons hétéroclites tous bien croqués sous la plume de l'auteur, notamment le vieux compère Silbad très attachant. Stefan Wul s'amuse à nous décrire des paysages avec une faune et une flore colorées et poétiques. Sauf la Grosse Chérie (lisez pour savoir ce qu'est la Grosse Chérie), et les frelons géants bien sûr. On s'émeut pour le petit garçon qui ne comprend pas ce qu'il se passe, qui a souvent des réactions très infantiles et dont le seul lien avec l'équipage est ce fameux micro.

Le retournement final exige de prendre en compte une incohérence d'ailleurs exprimée par un personnage. Mais dans ce roman aux allures de conte, on s'en fiche tant le plaisir de lecture est grand, et le destin de l'Orphelin de Perdide émouvant.

Je crois que je vais devenir fan de cet auteur !

Par contre, la version numérique proposée par l'éditeur (French Pulp) est minable : le texte n'est pas justifié, ce qui lui donne un aspect très amateur. Il manque aussi quelques retours à la ligne dans les dialogues voire des tirets au début de conversions. Pour un ebook payant, je trouve cela très décevant.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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De son excellence introduction à sa chute inventive et imprévisible, le roman de Stefan Wul est passionnant, bien ficelé et sans flottement. Il fait suivre au lecteur le destin de personnages attachants et charismatiques, tout en l'immergeant dans un décor graphique, résolument poétique et d'une grande imagination. Il est surtout totalement inattendu, à l'image de son incroyable révélation finale.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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L'orphelin de Perdide est un court roman de Stefan Wul publié en 1958. Cette histoire à la fois courte et à l'écriture agréable et poétique aborde le thème du paradoxe temporel, dans un style qui le rend accessible à tous, amateurs de science fiction ou pas. Classique parmi les classiques, il a été adapté en BD et en dessin animé, ce qui lui vaut parfois une réputation de « livre pour enfants » un peu réductrice. En réalité, si ce space opera est effectivement à recommander aux plus jeunes lecteurs, c'est surtout un « livre pour tous », un pièce maîtresse dans toutes les bibliothèques.

L'Orphelin de Perdide mérite d'être lu et/ou relu. D'abord pour l'écriture de Stefan Wul, ses descriptions qui prêtent à la rêverie et l'ambiance quasi onirique qui nous imprègne à la lecture de ce cette novella. Et ensuite parce que l'Orphelin de Perdide est l'un des ouvrages SF de référence en matière de paradoxe temporel.
En effet son intrigue est basée sur la théorie de la relativité restreinte d'Einstein qui dit notamment (pardon pour les physiciens, je fais un résumé très simplifié) que lorsqu'on se déplace à des vitesses « relativistes » c'est à dire proches de la vitesse de la lumière (qui est en quelque sorte la vitesse « maximale » qui puisse être atteinte dans l'univers), l'écoulement du temps est modifié et passe « plus lentement ». Ainsi, en allant trop vite on risque d'arriver trop tard (paradoxalement donc)…
Chronique à lire sur les-carnets-dystopiques.fr
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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