Un texte sympathique et avenant ....
Les hommes poursuivent leurs aventures sur une autre planète comme animaux de compagnie en compagnie de géants extraterrestres .
C'est un peu une sorte de récit légendaire et héroïque , c'est une geste ..
Les hommes sont de petits animaux de compagnie qui vivent chez leurs maitres .
Certains s'échappent et vivent de menues rapines dans les jardins publiques .
Les maitres ne mesurent pas vraiment leur intelligence et toutes leurs potentialités .
Mais surtout , ils sont plus grands et ils vivent leur vie sur une échelle plus lente que les hommes , et cela généra pour ces derniers , un espace à exploiter pour définir et mettre en oeuvre une stratégie .
Le thème général est celui de la libération et de la liberté , vastes sujets !
C'est un récit bien écrit qui est à plusieurs niveaux de lecture , pour des adules , pour des adolescents ......
Les hommes sauvages feront ainsi la conquête de la liberté , tranquillement et en douce et assez spectaculairement finalement à un moment donné .
Ils réussiront peut-être , qui le sait ? à libérer aussi leurs congénères « domestiques « ?
Un récit qui se trouve être sur le fond à la limite du sérieux et de la fable .
Un texte qui est également un authentique planète opéra .
Ce texte est tout de même à l'origine d'un film d'animation excellent : la planète sauvage ..
C'est le premier film d'animation de science-fiction français . Ce métrage est remarquable et il fut en son temps remarqué ....
Il est resté dans les salles de ciné d'art et essais pendant près de de 15 ans !
L'auteur soulignons-le est un des géants de la SF francophone , peu connu je trouve , car finalement très peu de ses textes étaient disponibles .
Il existe des intégrales épuisées de ses textes chez Lefranc ( en deux tomes ) ... un éditeur belge. ...
Sinon , il y a une intégrale qui est sortie en France , enfin certains tomes .
C'est un auteur souvent assez haut de gamme du point de vue du style .
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Et si nous devenions des animaux de compagnie, comment ferions nous pour nous émanciper? Comment nous reconnaitrions nous en tant qu'appartenant à un même groupe et comment poursuivre un but commun? Sur quoi se fonde une civilisation?
L'auteur tente de répondre à ces questions en mettant sur le devant de la scène un spécimen charismatique et un peuple enclin au sacrifice. Un livre d'un autre temps avec des idées toujours d'actualité qui se lit avec un sourire en coin, plus pour l'histoire que pour le plaisir des mots.
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J'ai découvert ce livre grâce aux conseils de mon mari, qui connaissait bien l'auteur et en avait gardé de très bon souvenirs d'adolescent. C'est un ouvrage qui se lit très rapidement, bien écrit et agréable à lire. Si je devais y mettre une note, je dirais en réalité 3,5 / 5 car j'ai bien aimé mais je ne dirais pas non plus qu'il s'agit d'une merveille (bref, vous m'aurez compris, mon opinion est divisé).
L'histoire se déroule sur la planète Ygam, divisée en six continents (deux naturels et quatre artificiels). Pas de problème pour retenir le non des deux continents principaux qui ne nomment respectivement A (nord et Sud) et B. Autre chose importante à savoir sur cette planète étrange est que une journée passée sur Ygam équivaut à 46 jours terrestres. Cette planète est dominée pas une race suprême, celle des Draags. Cependant, il ne faut jamais négliger les plus petits que soi (et cela les Draags vont l'apprendre à leurs dépends) ou encore ceux que l'on considère comme étant une race inférieure et que l'on estime, à tord, dénuées de raison. C'est le cas ici du peuple des Oms, une race que les Draags ont sauvé du cataclysme qui s'est abattu sur la planète Terre, les utilisant comme des animaux de compagnie (l'équivalent pour nous, humais, de nos chiens ou de nos chats).
Les Oms, beaucoup plus intelligents et certainement aussi beaucoup plus sensibles qu'ils ne voulaient bien le laisser croire, vont donc un jour, décider de se détacher de leur chaînes et d'être estimés à leur juste valeur. Guidés par Terr (diminutif de Terrible), ce peuple qui se reproduit très rapidement, va donc se préparer à une gigantesque Exode afin de ce rendre sur le "Continent Sauvage" afin d'avoir leur terre à eux. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Eh oui, j'y ai en effet trouvé de nombreuses allusions au peuple juif ainsi qu'à la religion chrétienne (notamment lorsque Terr prépare ses hommes à embarquer pour atteindre le "Nouveau Monde" et les sauver de ce qui se serait probablement terminé dans un bain de sang (Terr, ou Terrible si vous préférez, serait-il ici notre nouveau Noé ? A voir !).
Un livre original, dans lequel le lecteur se plonge facilement, n'ayant pas trop de difficultés à comprendre ce monde dont il ne connaît rien mais qu'il découvre très vite et apprend à aimer. A découvrir !
Ah, j'allais oublier, j'ai une grande préférence pour les Oms (et Omes) que j'ai trouvé très attachants mais, comme vous l'aurez compris, cela n'engage que moi...
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Ce premier tome d’Oms en série introduit parfaitement l’intrigue et définit clairement son univers. On apprécie notamment ce côté un peu suranné des dessins d’Hawthorne, qui rappellent par moment Moebius ou Druillet, et d’une manière plus générale une vision de la science-fiction époque 70/80.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Une collection bien née, grâce à un gros travail en amont, des moyens et des idées, à l’image de la maquette des couvertures, magnifique.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
L’ensemble a la saveur de la bande dessinée de SF des années 1980, remis au goût du jour juste ce qu’il faut pour qu’on dévore ces Oms avec un réel plaisir.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Voilà ce que nous avons provoqué ! Nous avons...détribalisé l'om, nous l'avons rendu à son individualité. Il y a certes perdu les trois quarts de ses instincts sociaux tyranniques, mais non son instinct grégaire. Et il retrouve en plus son intelligence, son goût de la liberté ; peut-être demain son goût de la conquête. Nous l'avons sorti de l'impasse de l'instinct pour le replacer sur la route du progrès.
"Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne sont plus que des rouages sans pensée."
Les oms avaient connu autrefois une civilisation plus brillante, analogue à la nôtre, mais qu’il fallait voir dans sa perfection même la raison d’une sclérose progressive, d’une fixation du mode de vie. Etroitement emprisonnés dans leurs lois et leurs règlements, les oms n’auraient plus éprouvé le besoin de penser. L’instinct aurait pris la relève de leur intelligence. Pourquoi réfléchir quand on mène une vie parfaite où chacun sait d’avance ce qu’il doit faire ? L’intelligence des oms se serait atrophiée progressivement, comme un organe inutile. Il y aurait eu légère régression du niveau de vie, puis fixation. Ainsi se seraient arrêtés les progrès de leur civilisation.
Les oms avait oublié tout souci personnel. Les souffrances individuelles ne comptaient plus. Ils n’étaient qu’une seule âme tendue vers un seul but.
Je t’avais promis une surprise, dit le draag
Elle resta un moment immobile, puis ses yeux rouges s’allumant de joie, elle serra de ses vingt petits doigts la main de son père et cria :
L’om du voisin a eu son petit !
Castelnews #03 : Double sens, Adèle, Stefan Wul & Pouvoirs obscurs
Et voici la troisième Castelnews tant attendue ! Gros programme, cette fois, et pas seulement parce qu'on y évoque le programme des mois de mars et d'avril. Marie revient également...