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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et si nous devenions des animaux de compagnie, comment ferions nous pour nous émanciper? Comment nous reconnaitrions nous en tant qu'appartenant à un même groupe et comment poursuivre un but commun? Sur quoi se fonde une civilisation?
L'auteur tente de répondre à ces questions en mettant sur le devant de la scène un spécimen charismatique et un peuple enclin au sacrifice. Un livre d'un autre temps avec des idées toujours d'actualité qui se lit avec un sourire en coin, plus pour l'histoire que pour le plaisir des mots.

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J'ai découvert ce livre grâce aux conseils de mon mari, qui connaissait bien l'auteur et en avait gardé de très bon souvenirs d'adolescent. C'est un ouvrage qui se lit très rapidement, bien écrit et agréable à lire. Si je devais y mettre une note, je dirais en réalité 3,5 / 5 car j'ai bien aimé mais je ne dirais pas non plus qu'il s'agit d'une merveille (bref, vous m'aurez compris, mon opinion est divisé).

L'histoire se déroule sur la planète Ygam, divisée en six continents (deux naturels et quatre artificiels). Pas de problème pour retenir le non des deux continents principaux qui ne nomment respectivement A (nord et Sud) et B. Autre chose importante à savoir sur cette planète étrange est que une journée passée sur Ygam équivaut à 46 jours terrestres. Cette planète est dominée pas une race suprême, celle des Draags. Cependant, il ne faut jamais négliger les plus petits que soi (et cela les Draags vont l'apprendre à leurs dépends) ou encore ceux que l'on considère comme étant une race inférieure et que l'on estime, à tord, dénuées de raison. C'est le cas ici du peuple des Oms, une race que les Draags ont sauvé du cataclysme qui s'est abattu sur la planète Terre, les utilisant comme des animaux de compagnie (l'équivalent pour nous, humais, de nos chiens ou de nos chats).
Les Oms, beaucoup plus intelligents et certainement aussi beaucoup plus sensibles qu'ils ne voulaient bien le laisser croire, vont donc un jour, décider de se détacher de leur chaînes et d'être estimés à leur juste valeur. Guidés par Terr (diminutif de Terrible), ce peuple qui se reproduit très rapidement, va donc se préparer à une gigantesque Exode afin de ce rendre sur le "Continent Sauvage" afin d'avoir leur terre à eux. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Eh oui, j'y ai en effet trouvé de nombreuses allusions au peuple juif ainsi qu'à la religion chrétienne (notamment lorsque Terr prépare ses hommes à embarquer pour atteindre le "Nouveau Monde" et les sauver de ce qui se serait probablement terminé dans un bain de sang (Terr, ou Terrible si vous préférez, serait-il ici notre nouveau Noé ? A voir !).

Un livre original, dans lequel le lecteur se plonge facilement, n'ayant pas trop de difficultés à comprendre ce monde dont il ne connaît rien mais qu'il découvre très vite et apprend à aimer. A découvrir !

Ah, j'allais oublier, j'ai une grande préférence pour les Oms (et Omes) que j'ai trouvé très attachants mais, comme vous l'aurez compris, cela n'engage que moi...
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La Planète sauvage de René Laloux (dessins de Topor) est l'adaptation de ce roman de science-fiction de Stefan Wul. le propos est le suivant : dans le futur, les hommes ont été assujettis par les Draags, sont devenus leurs animaux de compagnie. Une petite fille Draag va vouloir adopter Terre. Ce jeune humain profite à son insu des cours que lui dispense un casque, et il devient plus intelligent que la moyenne. Il parvient à s'enfuir, rejoint les hommes sauvages dans la nature. Régulièrement, les Draags font des déshomisations pour éviter que l'humain prolifère.
Le film d'animation est selon moi bien meilleur que le livre, beaucoup plus poétique. le livre est par moments ennuyeux, surtout la dernière partie où l'on assiste aux travaux des hommes qui ont pour projet de quitter cette planète.
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"Comme chiens et chats", pour ceux qui ne partagent pas l'intimité des enfants je précise qu'il s'agit d'un film destiné au jeune public dans lequel chats et chiens, doués de l'intelligence et de la parole, entretiennent des activités conflictuelles et séditieuses à l'insu de l'humanité.

Et alors ? entends-je déjà gronder les admirateurs de Stefan Wul.
L'association d'idée n'est pas glorieuse mais loin de moi toute intention de manquer de respect au père des Oms.
Il y a néanmoins là une certaine proximité dans le pitch qui fit tilter quelques neurones égarés sous ma calvitie avancée.

La lecture fut intéressante, l'intrigue menée tambour battant, un peu trop à mon goût et la conclusion éclair très bon-enfant, mais peut-être l'auteur obéissait-il à un métrage imposé.

C'est tout le problème de lire et d'apprécier en 2020 un roman écrit en 1957.
Considérant ce que je connais de la SF française de l'époque, Stefan Wul n'avait rien à envier à ses homologues anglo-saxons.
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Si la construction du roman est classique, trois parties que l'on pourrait titrer l'éveil, l'émancipation et l'affrontement, Stefan Wul mène parfaitement sa barque pour livrer au final une histoire très plaisante à lire. le style de l'auteur est toujours le même, un rythme qui ne faiblit pas, un plaisir de lecture évident, de nombreuses ellipses narratives et tout comme avec Rayon pour Sidar, une fin improbable mais totalement assumée par l'auteur qui va jusqu'au bout de son idée, parfois maladroitement mais avec une sincérité qui finit par emporter l'adhésion du lecteur. Oms en série est un excellent divertissement, pas prétentieux pour un sou, avec en toile de fond une réflexion sur le déclin des civilisations et une conclusion, certes utopique et naïve, mais qui, dans le contexte de la guerre froide, peut se comprendre facilement.
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
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C'est à nouveau un film qui m'amène à lire ce roman, « La planète sauvage » de René Laloux.
Je retrouve, dans la prose de Stefan Wul, les descriptions belles et très évocatrices des lieux – peuplés de monstres – des atmosphères et des actions.
J'y retrouve également la vision patriarcale ultra stéréotypée de l'auteur : élaboration miraculeuse d'objets technologiques à profusion, hommes guerriers, viandards, confiants et obéissants, femmes réduites à l'état de reproductrice piaillantes, enfants mis au monde pour prolonger quantitativement la tribu, tous menés par un patriarche éclairé et magnanime, qui connaît, dans le récit, une évolution époustouflante de son intelligence, devenant un Einstein au carré ; cette population puérile et innocente (exprimant sa joie par des « rires d'enfants ») s'accommode avec reconnaissance de sa société strictement hiérarchisée. Est-ce un « peuple fantasmé » ? L'auteur les nomme parfois « troupeau », ils donnent « une impression de force et de nombre », et dans le déroulement de l'histoire, qui en tue beaucoup, la plupart ne sont que la chair de la tribu, jamais des personnes. L'évasion réussie ne peut se faire que vers la ville – qui rappelle Shambala.
Et pourtant j'ai trouvé cette histoire bien racontée, et intéressante avec son postulat de départ, qui place les humains en tant que gentils animaux de compagnie.
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Deux choses positives à retenir: l'idée des hommes comme animaux de compagnies du race extra-terrestres plus évoluées et le temps relatif à la biologie des espèces.

Au-delà de ça, tout va beaucoup trop vite, il n'y a quasiment pas de background, on parle finalement peu des draags (je n'ai toujours pas d'image précise d'eux en tête) ni des autres espèces animales. Dommage
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Une histoire fantastique, intéressante sur la survie des oms, ces « petits » humains devenus animaux domestiques face aux « grand » draags.
Même si les humains sont devenus des bêtes, ils restent quand même des Hommes : ils veulent la liberté.
Ce livre, agréable à lire, est simple, peut-être un peu suranné, mais fait passer un bon moment de lecture.
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Un roman plaisant, dont le style est parfois un peu "simpliste", mais qui comporte quelques bonnes idées, comme celle de faire évoluer les hommes et les "draags", dans deux temporalités différentes.
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