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Critique de Yuzel


Je n'ai pas été très emballée par cette histoire. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas adoré non plus. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais en lisant le résumé. C'était assez plat je dois dire.

Je vais essayer d'écrire mon avis en spoilant le moins possible mais ça ne va pas être évident...

La première chose qui m'a perturbée, c'est la narration. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, et je ne suis toujours pas sûre, que la narration est faite par un narrateur extérieur. Parfois, on a, malgré tout, l'impression que c'est un des personnages qui parle. Ca m'a fait bizarre car j'ai eu cette impression de ne plus avoir eu ce genre de narration depuis l'école. Je dois être trop habituée aux romans actuels où on a le point de vue du personnage principal.

Ensuite, quelques petites digressions dans la narration m'ont parfois obligée à relire ma phrase afin de pouvoir réellement la comprendre.

Le récit relate le procès de Jeanne Pottier, qui a tué son mari à cause d'une promesse. Cette promesse qu'elle lui a fait est la suivante: il lui demande de le tuer si jamais il ne l'aimait plus. Ce qui, on s'en doute, est arrivé. Je m'attendais à commencer le livre directement avec le procès mais l'auteure a choisi de d'abord nous raconter l'histoire de Jeanne et son mari et les événements qui l'ont amené à son geste. C'est plutôt un bon point. Cela permet aux lecteurs de comprendre, Jeanne, en quelque sorte, de comprendre ce que les gens ressentent pour elle aussi et puis de détester son mari au plus au point, pour ma part. Parce qu'au fil de la première partie de l'histoire, l'avant-crime, on va voir que cette promesse va être quelque peu nuancée.

Pour la seconde partie de l'histoire, le procès, ça s'éparpille un peu. On a le "point de vue" des personnages principaux du procès, à savoir, la présidente, la greffière, les avocats, etc. On va en fait nous faire part de leurs pensées et, par là, leur questionnement par rapport à l'affaire. Ceci dans le but de nous exposer le sens de l'histoire: jusqu'où est-on prêt à aller par amour?

On a quand même une petite dose d'humour dans la tournure de phrase, propre à l'auteur je pense, mais qui, pour moi, ne suffit pas.

Quant à la fin, elle est assez prévisible une fois qu'on termine le procès, qui lui est assez illogique.
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