Je viens de faire un très long et très lent voyage dans la Chine millénaire en accompagnant cet homme qui après avoir pensé sa dernière heure arrivée, a décidé de voyager à travers le pays.
Voyage qui s'avère être une quête, celle de
la Montagne de l'âme.
Voyage physique, mais aussi voyage spirituel.
Il va à la rencontre des chinois d'aujourd'hui pour mieux appréhender les chinois d'hier.
Il nous fait sans cesse osciller entre ses souvenirs d'enfant né pendant la guerre contre les Japonais, son adolescence de « rééduqué » et son présent d'écrivain en butte à la censure des autorités.
Un très long et très lent voyage déroutant dans sa forme d'écriture, entre le « je », le « tu » et le « il » on ne sait jamais vraiment bien qui est qui et sans parler d' « elle ».
Livre au vocabulaire simple mais difficile à lire pour un occidental tant les références à la culture et aux traditions chinoises sont importantes.
Et pour finir j'avoue n'avoir pas trouvé la ligne séparant le rêve de la réalité.
Livre dont au final, je ne peux pas dire l'avoir compris, mais qui a été salué comme le grand roman asiatique de la fin du 20ème siècle et écrit par l'un des grands auteurs de ce siècle à qui a été décerné le
Prix Nobel de Littérature en 2000.
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