AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782234059108
256 pages
Stock (30/03/2006)
3.64/5   112 notes
Résumé :
Liang a neuf ans quand commence en Chine la Révolution culturelle. Il rêve de devenir acteur de cet événement quand sont découverts des papiers compremettant ses parents. Ces derniers envoyés en prison, Liang se retrouve seul avec sa soeur de quatre ans à errer dans les champs de sorgho rouge.

Que lire après Le Sorgho rougeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 112 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
3 avis
1
0 avis
Liang a neuf ans quand son père est promu préfet par le Parti Communiste Chinois dans un village de campagne. Il est fier d'appartenir à cette lignée paysanne et de se trouver au bon moment au bon endroit. Il a peur de déplaire, peur d'avouer qu'il a faim, il essaie de s'intégrer, de se faire comprendre de ses parents, de supporter sa petite peste de soeur de 4 ans, qui oscille entre caprices et mots d'ordre, il veut tout faire bien.
C'est lui, Liang, lui qui se croit un héros, lui qui sera , se dit-il , aussi célèbre que son père, lui qui croit à ce monde nouveau, et de toute façon il ne connaît pas d'autre manière de penser, lui qui a le courage d'escalader la tour de l'église pour en décrocher la croix ( au passage, Liang s'étonne de cette sculpture d'un homme nu assassiné et crucifié : est-ce là un symbole d'une religion sauvage ?est-ce un bandit, puisqu' il n'a pas trouvé sépulture ?) lui qui refuse les plaisirs anciens , et rejette le sac de billes de toutes les couleurs - après tentation-, car il véhicule un souvenir des anciennes coutumes bourgeoises.
Quand la Révolution culturelle durcit les moeurs, avec le culte du grand timonier, c'est lui, le premier, qui, intraitable, cherche à éradiquer les derniers vestiges du monde ancien, à arracher la marque étrangère sur une bicyclette, à brûler les idoles villageoises, lui qui apprend par coeur les sentences maoistes.

Ce roman est bouleversant par l'innocence liée à une vraie conscience du petit dévoué Liang, ou plutôt à sa croyance militante enfantine et vraie dans sa naïveté.
Bouleversant de par l'histoire d'une descente aux enfers et de la mauvaise foi qui la précipite. Car le père de Liang, Li , au lieu de s'épuiser à lutter contre la religion, tout ce qui est noir, arriéré, et contraire à la Révolution, préfère aider les paysans à lutter contre la sécheresse et pour cela creuser des puits et un canal.
Il se heurte sans le savoir à Song, figure d'une femme aigrie, sorte d' érynie prêchant le pensée juste, n'admettant rien d'autre que sa propre glorification de l'immense Mao plus rouge que le plus rouge de tous les livres rouges réunis : son fanatisme sous jacent vient assombrir et réduire à néant la croyance du petit de neuf ans.

Roman où les couleurs prennent tout leur sens :
le rouge , perçu au départ par les autres enfants comme diabolique, puis obligatoire avec le livre rouge lui aussi obligatoirement arboré, le rouge du sorgho, pauvre céréale qui seule peut pousser en temps de sécheresse, le rouge de la honte lorsque la famille est chassée du village.
Le jaune du soleil avec ses poussières d'or, dans lesquelles vole une mouche verte et velue, le chien jaune à qui une petite file vêtue de rouge donne un morceau de pain noir, la terre jaune complètement desséchée, le jaune du dragon séculaire.

Roman du désarroi d'un enfant tellement rempli de certitudes sur l'héroïsme de son père, puis qui ne comprend pas comment ce père peut être déclaré ennemi de la Révolution culturelle.
Non seulement il ne comprend pas, mais de plus il ne peut pas en parler, il peut juste, silencieusement, essayer d'être héroïque à son tour.
« Dans le bref regard de son père, il n'y a plus cette lumière où il trouvait la force et la confiance, mais un trouble plein de remords, d'excuses, et l'expression d'un sentiment d'injustice, et d'impuissance devant l'injustice. »
Père qui pourtant justifie malgré sa disgrâce les coups bas contre sa femme, le père de sa femme et lui-même. Il faut se conformer, la ligne révolutionnaire du président Mao ne peut être compromise par la volonté de survivre des paysans, qui risqueraient de devenir des bourgeois.
Bouleversant, par son écriture colorée, riche par le récit de la vie d'un village pauvre riche par son analyse du sectarisme, par sa description de l'embrigadement de tous, par la fierté du petit Liang, et sa pensée alignée sur celle de ses parents, par son incompréhension désespérée quand ils doivent fuir.
Bouleversant, ce livre.

LC thématique août : Lire en couleur
Commenter  J’apprécie          6014
Le sorgho rouge , premier roman de Ya Ding, a été écrit en français à une époque où l'auteur perfectionne son apprentissage de notre langue. Traducteur de Sartre ou Baudelaire, son roman est directement sélectionné pour le Goncourt en 1987.
Il est vrai que ce livre , certes un peu lent , est remarquable.
C'est l'histoire de Liang, petit enfant de 9 ans qui arrive à la campagne parce que son père est nommé préfet et doit faire appliquer les directives maoïstes aux "ploucs" locaux.
Le livre prend toute sa hauteur quand on découvre le village. Au milieu y trône une église, construite quelques dizaines d'années avant par des missionnaires français, tentant d'imposer leur croyance à des païens .
En deux parties bien distinctes , le sorgho rouge dresse d'abord une image de ce qu'est la Chine du début des années 60 : La vie collective à la campagne, l'entraide, la pauvreté mais aussi comment se passent un mariage , un enterrement, la fête du nouvel an chinois, la place de la religion. Les couleurs, les traditions, le rôle et la place de chacun, tout y est, bien incrusté dans le roman et non pas comme un catalogue descriptif.
Et puis , la deuxième partie. Entre temps , Mao a vu sa cote de popularité baisser et a lancé la Révolution culturelle, que l'auteur a vécu comme tant d'autres comme jeune instruit.
Le ton y est différent: Suspicion, dazibao( petit papier affiché sur les murs pour dénoncer...), procès sommaire , endoctrinement continuel.
Ce livre est donc un condensé de la période communiste dans les campagnes chinoises et peut être plus ou moins assimilé à une auto biographie.
C'est un livre très fort, culturellement très riche , où les traditions se heurtent à la doctrine dictatoriale du communisme maoïste.
Pour les plus pressé , il vous suffit de lire la quatrième de couverture qui résume ...tout le livre !

Enfin , un petit mot sur l'auteur , français depuis 1992. Il est désormais au service des ...vins français qu'il aide à promouvoir en Chine.
Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          450
Mauvaise expérience pour moi que ce roman écrit par un Chinois en français, dont il convient de saluer la performance … Ecrire est déjà en soi un exercice difficile mais écrire dans une autre langue que sa langue maternelle est une vraie prouesse.

Bon tout y est lent, si lent. Pendant les deux-tiers du bouquin, il n'y a pas vraiment d'intrigue. Ce n'est qu'une longue description, très détaillée, trop à mon goût, de la vie quotidienne d'une famille de citadins chinois installés en province, dans la campagne, pour y apporter la révolution, le communisme et la modernité.

Il n'y a pas vraiment de style, pas vraiment d'originalité, et peut-être faut-il lire ce roman comme un témoignage, un récit sur cette période troublée de l'histoire de la Chine des années 1960. Pourtant cela aurait pu faire un excellent roman, une histoire inventée illustrant par exemple la manipulation des enfants par le système totalitaire jusqu'à en faire des espions dans leur propre famille (comme les nazis ont fait avec leur jeunesse hitlérienne entre autre), le détournement des biens destinés à la population pour le régime et la propagande, le rôle de la musique ou de la religion non-officielle dans les dictatures, … Mais visiblement l'auteur a voulu rester fidèle à l'Histoire. Dommage.
Commenter  J’apprécie          352
Liang, jeune garçon de neuf ans, quitte la ville pour rejoindre un petit village de campagne. Son père, cadre du parti communiste chinois, a été envoyé comme préfet dans ce coin reculé pour y propager la révolution. Dans le village subsistent encore la religion catholique, dont le culte est célébré plus ou moins ouvertement, et les vieilles traditions chinoises. Pendant que Liang découvre ce pan de culture qui lui est inconnu, son père tente de gérer au mieux les terres du village pour prouver aux habitants les bienfaits du parti communiste et des idées de Mao : il fait ainsi construire des puits et des digues pour protéger les cultures de la sécheresse et des innondations. La récolte abondante lui donne du crédit parmi les habitants.

La révolution culturelle survient alors : Mao appelle à débarasser le pays des valeurs culturelles traditionnelles et occidentales, et à déloger du pouvoir les bourgeois et les capitalistes. Liang prend lui part aux opérations qui concerne le premier volet, en fouillant avec ses camarades de classe tous les passants à la recherche d'objets, d'attitude pas assez conformes aux prescriptions de Mao, tandis que d'autres traquent les objets pieux et qu'un dernier groupe rase l'église du village. Pendant ce temps, des membres du parti aux dents longues décident que le travail du père de Liang, les puits, les digues, sont des idées tout à fait révisionistes, dignes d'un capitaliste bourgeois qui ne fait que l'accumulation de profit et de ressources, et totalement contraires à l'idéal du parti. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il est livré au mépris de toute la population, puis exclu du parti, et chassé du village.

Tous les repères de Liang s'effondrent : un père admiré et devenu un traître en quelques jours, un grand-père valeureux général de l'Armée Rouge devenu du jour au lendemain un odieux propriétaire terrien qui oppresse ses paysans, et la peur d'être «contaminé» par les traditions qu'il vient tout juste de découvrir.

Un très beau roman, en partie autobiographique, sur cette période de l'histoire de la Chine, vue par les yeux d'un enfant.
Commenter  J’apprécie          160
Le sorgho rouge / Ya Ding
Liang, jeune garçon de neuf ans, arrive avec ses parents et sa petite soeur Ling, sur une charrette tirée par un âne dans un petit village de la Chine du nord. C'est une journée torride et poussiéreuse d'une poussière jaune qui étouffe, jaune comme le sol desséché de la campagne où ils s'enfoncent, faites de champs misérables où maïs et sorghos exténués recroquevillent leurs feuilles.
Ils ont quitté la ville car Li, le père, a été nommé préfet et chef adjoint du district, et pour la famille commence alors une vie nourrie des idées révolutionnaires orchestrées par l'Oncle Mao.
Liang n'est pas heureux d'avoir quitté la ville et son école et ses amis et s'est installé dans une bouderie somnolente durant tout le voyage. Un voyage loin de lui-même, un bouleversement de son être, de la maison familière et des habitudes intimes.
Au village, l'église qui avait été construite par les Français est devenu le siège du comité du parti communiste. C'est de là que la Révolution est dirigée pour toute la région, une région aux dires de Song, une collègue de Li dont il aura à subir les foudres, où les gens sont arriérés, aliénés, imbéciles, enracinés dans des superstitions et des croyances absurdes liées au christianisme. La tâche va être difficile et les paysans encore inféodés au christianisme disent que les membres du Parti communiste sont des diables rouges avec leur foulard rouge.
Liang découvre avec son camarade Tian, fils de paysan, une Chine avec ses croyances religieuses et ses rites que les gens de la ville ignorent. La croix de l'église française, signe dix en chinois, domine tout le village.
À l'école où enseigne Wang sa mère, les leçons sont essentiellement politiques et faites de slogans et cela n'intéresse guère Liang pour l'instant. Plus même, il hait le directeur et ses leçons.
Dans la seconde partie du roman, on découvre que Liang a quelque peu changé, endoctriné à son insu. Il pense comme il se doit que la Révolution n'est que violence, une guerre ordinaire et brutale d'une classe pour en renverser une autre. Les haut-parleurs du village parlent à longueur de journée portant au loin le message politique. Il faut supprimer radicalement tout ce qui est ancien. Ce que l'on peut casser, on le casse. Liang est chargé de détruire le clocher de l'église et le fait avec zèle pour être digne de sa famille. Ce que l'on peut brûler, on le brûle : les vieilles photos de famille. Et ce qu'on ne peut ni casser ni brûler sera jeté à l'eau. C'est ainsi que la Révolution Culturelle viendra à bout de tout ce qui rappelle l'ancien régime bourgeois. On fouille chez les gens, on surveille l'habillement et la coiffure. La longueur des cheveux est standardisée.
Chaque citoyen doit à présent régulièrement se prosterner avec le Petit Livre Rouge en main devant le portrait du Grand Timonier, l'Oncle Mao, avant un repas ou tout autre moment important de la journée. Des concours de récitations de citations extraites du livre sont organisés au sein de l'école. Et Liang de se réjouir à présent de vivre une pareille époque, une époque héroïque, révolutionnaire, absolument rouge, pleine d'aventures, dans laquelle il peut déployer son intelligence. Il rêve de devenir un héros, un combattant, un sauveur, le premier dans l'exécution des ordres du Grand Timonier.
Mais Liang ne sait pas que bientôt tout ce zèle révolutionnaire va se retourner contre sa famille, les priorités de Li son père et de Wang sa mère, n'étant pas nécessairement celle du Parti. Ils vont se heurter à la pensée juste de celui-ci, être humiliés et connaître un sort jamais imaginés.
Ce premier roman de Ya Ding, écrit admirablement en français, est un texte grave et bouleversant au style travaillé et plaisant. Une belle réussite.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"La Révolution!"
Tout à coup, une voix puissante, sourde et profonde résonne dans le corps de Liang. Le pantalon serré aux cuisses de cette femme lui apparaît comme la bourgeoisie elle-même. La peau de la bourgeoisie, une peau dangereuse, un poison qui va intoxiquer cette femme, sa camarade, puis contaminer les autres camarades, et pour finir les tuer. Pour la sauver et protéger l'armée révolutionnaire, il faut attraper ce corps, le dépouiller, déchirer ce vêtement, remettre cette femme sur le bon chemin idéologique, indiqué par le président Mao. Liang, c'est à toi d'agir, toi qui veut être un héros de la Révolution, toi qui veut être à la hauteur de ton père et de ton grand-père, toi qui souhaites devenir plus tard le sauveur du peuple comme tous ceux du Parti Communiste! C'est à toi de jouer! C'est le moment d'éprouver ta volonté, ta foi, ton courage...
Commenter  J’apprécie          251
Ling a déjà saisi le loquet et tire de toute sa force. Wang se lève et tourne la tête pour regarder son mari qui entre. Seul Liang ne bouge pas. Il aurait dû suivre l'exemple de sa petite sœur, se précipiter vers la porte et l'ouvrir en criant : «Papa, papa !» mais il ne bouge pas. Comme tout à l'heure, en écoutant le pas de son père approcher, il remarque quelque chose d'anormal dans l'homme qui vient : c''est encore son père, mais ce n'est plus celui qui dirigeait la région et qui avait fait aimer le Parti à son fils : car l'amour qu'il portait à son père se confondait avec un amour beaucoup plus grand, celui du Parti dont son père était le seul représentant. Maintenant, tout a changé. Il n'est plus le chef, mais un «contre-révolutionnaire», un «anti-Parti», un «mauvais élément». C'est à cause de lui que les directives du Parti n'ont pu être appliquées correctement. À cause de lui que l'ennemi du communisme, la religion, n'a pu être détruit et que le révisionnisme entraînait la Révolution et tout le Parti dans la misère. Et comment Liang pourrait-il crier ce mot «papa!» avec cette tendresse qu'il porte depuis la naissance à celui qu'aujourd'hui, à l'école, dans les cours de morale, le représentant du Parti dénonce comme un traître qu'il faut haïr ?
Commenter  J’apprécie          61
Liang sort du rang, va rejoindre les élèves de la première équipe, sélectionnés. Il n'est guère enchanté de faire partie de ce groupe, constitué pour l'essentiel d'incapables. Y ont été aussi inclus ceux qu'on juge trop petits pour la deuxième section, celle qui ira patrouiller à travers les rues, à la recherche de femmes à longues chevelures, qu'il s'agira d'attraper afin de couper leurs provocantes toisons, images des anciennes modes à proscrire. Dans la première équipe, ont été placés les élèves trop ignorants pour faire partie du troisième groupe qui devra fouiller chez les gens pour y traquer les objets religieux et les symboles de la culture ancienne. Cette première équipe compte aussi ceux qui passent pour peu courageux et donc indignes du quatrième groupe. À ces derniers, la tâche de monter tout en haut de cette église française, avec mission de détruire un tel témoignage honteux de la domination étrangère, de l'ignorance du peuple chinois et de l'humiliation de la nation.
Commenter  J’apprécie          71
Liang regarde à travers la fenêtre. Il palpe l’obscurité de cette nuit, dense, veloutée, tendre, prête à tout réparer, le déchirement du cœur, la plaie dans la chair, l’abîme où est tombé l’espoir .
Commenter  J’apprécie          250
Il court, il court. Il va courir des milliers et des milliers de kimlomètres, traverser ces champs de sorgho et de maïs, franchir des montagnes et des mers, et passer de ce monde à un autre, de l'enfer au paradis ou le contraire...
Il court pour arriver à cet endroit caché, sans bruit ni âme qui vive, où rien ne pousse. L'herbe ne fait qu'apparaître: poussée jaunâtre fine et faible. D'un bond de lièvre, Liang se jette sur ce sol vierge, comme dans une mer qui le reçoit avec dureté. Pour se venger, Liang se met à frapper le sol de ses poings, de ses pieds, de sa tête et de ses coudes.Il frappe, crache, mord pour décharger sa terreur, sa colère et sa haine.
Commenter  J’apprécie          60

Video de Ya-Ding (11) Voir plusAjouter une vidéo

ITW ECRIVAIN CHINOIS : YA DING
Interview d'un jeune ecrivain chinoisYA Ding à propos de ce qui se passe actuellement en Chine. - YA Ding explique (en français) que les étudiants de sa génération ont subi la révolution culturelle et une éducation "complètement idéologique" ce qui les a empêché de réagir comme le font les étudiants aujourd'hui : "eux ce sont des gens de 20 ans qui n'ont jamais vécu cette...
autres livres classés : revolution culturelleVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (292) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Année du Dragon

Ce samedi 10 février 2024, l'année du lapin d'eau laisse sa place à celle du dragon de bois dans le calendrier:

grégorien
chinois
hébraïque

8 questions
127 lecteurs ont répondu
Thèmes : dragon , Astrologie chinoise , signes , signes du zodiaques , chine , culture générale , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..