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Critique de Jibaow


Une jeune femme nommée Ginny, en mal de soi, n' a de cesse de se dévaloriser dès qu'une occasion se présente. Bien des thérapies aussi originales que modernes et reconnues n'ont pu infléchir son caractère. Elle les a toutes vécues comme des échecs tant rien a changé en elle: toujours incapable, dans sa vie sociale, d'extérioriser ses ressentis et d'échanger sur ses émotions. Elle reste persuadée qu'elle n'a rien à offrir d 'autre que son infatigable gentillesse. Sa passivité la ronge jusque dans son couple.
Sur recommandation, elle finit par consulter le docteur Yalom. Sa première consultation en psychothérapie individuelle se conclue par un accord singulier. Chacun devra écrire son propre compte-rendu des séances hebdomadaires et ne les lire séparément que six mois plus tard. Ce stratagème permet de pousser Ginny a exorciser ses peurs et de suivre les impressions de son thérapeute en les comparant aux siennes. L'imminent professeur et écrivain Irvn Yalom la motive en lui proposant éventuellement de publier leurs échanges sous conditions, lorsque la thérapie sera finie.
Une relation particulière va se nouer entre les deux, au-delà de celle patient à thérapeute.


Mon impression est mitigée pour deux raisons.

Du même auteur j'avais reçu beaucoup de plaisir avec la lecture de « créatures d'un jour » (documentaire) et « Nietzsche a pleuré »(roman). Si bien que mes attentes étaient sans doute trop élevées en entamant ce documentaire.
J'ai eu du mal à rentrer dans la psychologie de cette jeune femme sans porter de jugements. Aussi à comprendre les bénéfices réels de la thérapie du docteur puisqu'il concède souvent, dans ses rapports,ses doutes et parfois son impuissance face au monde de Ginny. Ma lecture a donc été parfois douloureuse pour suivre jusqu'au bout la patiente. Il me semblait que ça traînait en longueur.

Mais il faut remettre les choses à leur place! Ce n'est absolument pas un roman et on ne peut s'arranger avec les souffrances d'autrui pour le simple plaisir du lecteur. La retranscription est fidèle au rythme des comptes-rendus de la thérapie de Ginny et on doit faire avec: c'est long deux ans et demie!


Ce qui m'a permis de vraiment apprécier et tirer le meilleur de cette expérience est la préface et spécialement le postface des deux parties. le professeur en psychiatrie est tout à fait clair sur ses intentions. Il met en lumière toutes les techniques utilisées au service de sa patiente et les pièges qui y sont associés (ex: transfert et contre-transfert). Quand à Ginny elle conclut bien avec son style littéraire bien à elle et nous donne des éléments sur sa vie bien après la fin de sa thérapie.
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