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Critique de Marple


Ce petit roman qui démystifie complètement la psychanalyse m'a, paradoxalement, donné envie d'y plonger avec Ernest Lash ! C'est donc avec plaisir et même jubilation, parfois, que j'ai lu cette description intelligente et pleine d'humour des petits et gros travers des hommes et des psychanalystes...

Tout gravite autour d'Ernest Lash et de Marshal Streider, deux psychanalystes de San Francisco aux pratiques, aux motivations et aux patients très différents. On les suit dans leur cabinet, chez eux, aux réunions de l'association professionnelle, dans leurs loisirs, avec leurs proches, sans rien perdre de leurs pensées les plus secrètes, libido débordante, appât du gain, doutes ou manigances.

Le tout est lié par l'histoire de Carol, une avocate impitoyable, revancharde et allumeuse face à Ernest qu'elle accuse d'être responsable de son divorce... qui va devenir l'avocate-confidente de Marshal, dans des circonstances assez délirantes d'escroquerie, de guerre des psys et de rappel des patients.

Bien troussée et (presque) réaliste, l'histoire n'est qu'un prétexte pour aborder des thèmes plus profonds : la vérité, le mensonge et les apparences, la volonté de bien faire face à la comptabilité frénétique de l'argent empoché ou perdu, l'orgueil, l'aveuglement et l'obstination, la sérénité quand on se sent bien avec soi-même...

Bref, ces Mensonges sur le divan sont pour moi une belle découverte pour commencer l'année littéraire 2014, au point que je pourrais même peut-être envisager de m'allonger sur un divan un de ces jours (mais pas pour y raconter des mensonges).
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