Basilisk, tome 1

Une histoire bien violente où le combat à mort est le but avoué dès le départ.
Japon médiéval, deux clans ninjas ennemis depuis des siècles sont liés par un pacte de non-agression qu'ils ont bien du mal à respecter.
Voilà que le chois du nouveau seigneur va se faire par une bataille entre les 10 meilleurs combattants de chaque clans, afin de préserver la vie des guerriers. Les chefs de clans désignent leurs hommes (et femmes) dont eux mêmes, deux vieillards cacochymes mais qui dans leur jeunesse formaient un couple que la rivalité à forcé à se séparer. ils s'entretueront d'ailleurs dès le départ, et ceux afin de mourir ensemble à défaut de vivre ensemble.
Les seconds sur la liste, le petit-fils et la petite fille de ses deux chefs, sont amoureux et rêvent de se marier grâce au pacte de non-agression. Sauf qu'un des deux clans découvre la rupture de l'accord et tente de prendre le pas sur l'autre. Gennosuke Kôga, redoutable combattant, et Oboro Iga, frêle demoiselle à priori sans défense, pourront-ils s'aimer malgré tout ou se battront-ils à mort?
Et pourquoi sa grand-mère a-t-elle inscrite Oboro sur la liste des combattant alors qu'elle avoue à Gennosuke qu'elle n'a suivit aucune formation de combattante?
Techniques de combat un tantinet délirantes et monstres de mangas écoeurants, il faut avoir le coeur bien accroché par moment.

J'ai eu la chance de récupérer par hasard cette série que je ne connaissais pas, c'est donc avec curiosité que j'entamais la lecture de ce premier tome. Premier constat, c'est très bourrin ! On n'est pas là pour faire dans la finesse, les tronches sont des archétypes déjà vus dans ce type de mangas d'action, le découpage est classique, tout comme le dessin. Tout ça fleure bon le cliché, mais ce n'est pas grave car ce manga se lit comme on regarde une série B, un plaisir coupable en quelque sorte ! La fin du récit vaut d'ailleurs son pesant de cacahouètes avec la dose d'érotisme et d'horreur qu'on est en droit d'attendre dans ce registre.

J'ai lu dans un article que Koga Ninpo Cho est considéré comme "une transposition nippone de Roméo et Juliette". J'aime beaucoup cette remarque, je trouve que c'est exactement ça, une variation violente et trash sur le thème. On a un bon dosage entre les scènes de combats, les scènes plus osées et les scènes romantiques. A ne pas mettre entre toutes les mains, mais une bien bonne série qui se laisse dévorer.
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