Pline, tome 3 : Les griffes de Poppée

Sans eau chaude, un Romain ne peut aller de l’avant ! C’est la source de notre vitalité !

À trop jacasser, on s'attire des ennuis.

Il n'y a pas pires menaces qui puisse peser sur une société que l'ignorance et l'inculture.

Dès leur naissance, les animaux ont conscience de leur nature.
Certains courent, d'autres nagent... D'autres encore volent...
Seuls les hommes doivent nécessairement s'en remettre à l'éducation pour savoir quelque chose.
Tout ce que nous avons d'inné, ce sont les larmes.

Pouvoir estimer, au moment de sa mort, que l'on a eu une vie heureuse, voilà qui devrait suffire à chacun.

Quand je suis à Rome, je hais les hommes un peu plus chaque jour. Tout comme je me hais.

Il n'y a pas pires menaces qui puissent peser sur la société que l'ignorance et l'inculture. L'homme nommé Pline ne se trouve en aucun cas au centre de la société où il vit. Mais c'est un érudit qui, au moyen de ses écrits, montre sa propre grandeur à ses contemporains.

A la différence d'autres animaux, les hommes sont encore loin de la maturité lorsqu'ils viennent au monde, voilà pourquoi ils sont faibles ! Aucun autre animal n'est aussi peureux au début de son existence ! Certes, mais si craintif de naissance soit-il, l'homme finit invariablement par se comporter comme le maître de toutes les autres créatures.

Pourquoi au juste les hommes cherchent-ils à savoir et à comprendre tant de choses ?
Ne serait-ce pas parce que leur propre existence les effraie ?

Pouvoir estimer au moment de sa mort, que l'on a eu une vie heureuse, voilà qui devrait suffire à chacun !