«
Pline » est un excellent manga qui permet de découvrir Rome et son empire. le personnage éponyme, porte sur le monde et la nature un regard à la fois émerveillé et froidement rationnel.
L'image qui est donnée de l'humanité me semble conforme à la réalité, c'est-à-dire déplorable.
Les voyages de
Pline et de ses compagnons sont autant l'opportunité de découvrir le monde et d'engranger de nouvelles connaissances, que de fuir Rome, ses intrigues, et tout ce qui peut faire détester l'espèce humaine et qui semble concentré dans la Ville éternelle (même s'il y a parfois une lueur dans les ténèbres).
Néanmoins, la réalité le rattrape, personnifiée par des légionnaires envoyés par l'empereur pour ramener
Pline à Corinthe. Comme il le dit lui-même : « Il vient un moment où il faut décider d'arrêter de fuir. »
Bien qu'on se soit douté depuis un certain temps, qu'il n'est pas tout à fait sain d'esprit, Néron a dans ce neuvième tome, totalement achevé de sombrer dans la folie. En lisant chaque volume du manga, j'ai souvent pensé à la prestation de
Peter Ustinov dans « Quo vadis ? ».
J'ai donc adoré cette série, même si je n'ai pas commenté chaque tome que j'ai dévoré, et je vous encourage à la lire. (Cependant, si vous lisez la présente critique, c'est certainement déjà fait...)