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EAN : 9782081273115
298 pages
Flammarion (15/05/2013)
3.38/5   16 notes
Résumé :
Décembre 1937. Alors que l’armée japonaise se répand furieusement à travers Nankin, massacrant, violant, pillant tout sur son passage, un groupe d’écolières terrifiées se réfugie dans l’église Sainte Marie Madeleine dirigée par le père Engelmann. C’est un territoire officiellement neutre dans la guerre qui oppose la Chine au Japon, mais les soldats ennemis ne semblent pas disposés à respecter les règles du droit international. Les jeunes filles courent un terrible d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman nous entraîne au coeur d'une guerre entre les chinois et les japonais. C'est dans une église américaine sur le sol chinois que de jeunes filles ont trouvé refuge. Sous la protection du Père Engelmann, ces filles n'ont pas conscience du danger qui règne hors de cette enceinte.
Jusqu'au jour où des femmes pénètrent de force. Ce sont des prostituées qui ont fui pour tenter de survivre, elles réclament l'hospitalité. le Père accepte mais au risque d'exposer les jeunes filles à de grandes menaces de la part de l'armée opposante.
La cohabitation n'est pas facile, l'éducation des prostituées n'est pas la même: vulgarité du langage, tenues indécentes. Les rations de nourriture diminuent à vue d'oeil. Malgré ces débuts difficiles en temps de guerre les préjugés sont mis de côté et l'entraide prend le dessus, surtout que l'armée japonaises ne respectent pas les règles du droit international.

J'ai trouvé le début du roman un peu confus,il faut dure qu'il y a pas mal de personnage et il m'a fallu un temps d'adaptation pour retenir les prénoms. Je ne m'avancerai pas ne connaissant rien au métier de traducteur, mais au cours de ma lecture j'ai trouvé quelques phrases incohérentes.
Ce récit est relaté par la nièce d'une des jeunes filles qui a été recueillie par le Père Engelmann dont une partie est romancée l'autre basée sur des faits réels (archives).
J'ai apprécié découvrir l'existence de ce conflit avant la guerre 39-45. C'est un roman très réaliste qui permet de prendre conscience des horreurs que peut engendrer une guerre. Face à l'adversité les liens de solidarité peuvent être très forts.

Un roman à découvrir.

Livre découvert dans le cadre de l'opération masse critique, merci aux éditions Flammarion et à Babelio de m'avoir permis de lire cet ouvrage.
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Dans une église américaine, lors de la prise de Nankin par les Japonais, un prêtre et son diacre veillent sur leurs élèves et espèrent protéger ces jeunes filles, malgré les exactions commises en ville, et les autres réfugiés qui imposent leur présence. Avec des prostituées et des soldats en fuite dans leur église, parviendront-ils à sauver leurs protégées alors que les rumeurs de massacres, de pillages et de viols se font de plus en plus précise?
[i]Fleurs de guerre[/i] est un roman historique, où on suit des destins individuels dans un moment d'histoire dramatique. Il se lit assez rapidement.
J'ai trouvé le dispositif narratif un peu bizarre: la narratrice est une nièce d'une des jeunes filles de l'école, qui raconte les souvenirs de sa tante. Cet intermédiaire me semble inutile: pourquoi pas le récit par une participante de l'histoire elle-même? le style est par moment un peu curieux aussi, avec des phrases simplement séparées par une virgule, mais peut-être est-ce dû à la traduction.
La montée de la tension, avec le sentiment de plus en plus fort que tôt ou tard les soldats japonais investiront l'église, est réussie.
Contrairement à ce que semble annoncer l'introduction, qui laisse penser que c'est surtout sur la tante de la narratrice que se concentrera le récit, c'est plutôt le prêtre et son diacre dont les états d'âme sont décrits. D'autres personnages sont suivis, mais d'une façon qui laisse le sentiment d'un récit un peu éclaté.
Il y a finalement très peu d'interactions entre les jeunes filles et les prostituées réfugiées dans l'exil, et les émotions de la tante de la narratrice sont surtout des variations sur les disputes avec une camarade et le mépris envers les prostituées.
Je suis restée sur ma faim avec la façon dont la plupart des personnages sont traités: on en sait trop peu à mon goût sur eux, et la cohabitation entre les jeunes élèves et les prostituées en reste en fait au mépris des unes et à l'insolence des autres, jusqu'au dénouement final, trop tard, en un sens. On a l'impression d'une rencontre manquée.
Un roman pas désagréable, intéressant dans sa description d'un triste moment d'Histoire, mais qui manque de souffle et peine à faire partager l'émotion.
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En 1937, la guerre fait rage entre la Chine et le Japon. A la mission Sainte Marie Madeleine, un groupe de jeunes filles et les ecclésiastiques tentent de faire front. Persuadé que Nankin demeure imprenable, le père Engelman est confiant.

Mais les informations viennent mettre à mal cette confiance et bientôt l'Eglise devient le dernier refuge : un groupe de prostituées demandent asile, bientôt suivies par des soldats chinois qui tentent d'échapper aux différents massacres.

Tout ce petit monde va devoir cohabiter et les préjugés demeurent même en temps de guerre. Les jeunes filles se demandent pourquoi elles doivent partager leur quotidien déjà bien maigre avec ces femmes qui sont tout en bas de l'échelle sociale, et qui ont choisi cette condition.

A force de vivre en huis clos, ils vont tous apprendre à se connaitre et apprendre que les apparences ne sont pas toujours ce qu'elles sont.

Les prostituées forment un groupe solide, une famille. D'ailleurs, peut être que ce groupe est plus fort qu'une famille de sang. de profonds sentiments vont naitre dans cette curieuse arche de Noé. Toutes ces femmes sont attachantes et pour ma part beaucoup plus que les fillettes. Peut être parce que l'auteure s'est attachée à démontrer que les femmes de basse extraction valent la peine que l'on s'intéresse à elle.

L'auteur nous conte une histoire émouvante et forte avec en toile de fond une page de l'histoire de la Chine et du Japon peu connue, mais toute aussi atroce que ce qu'il a pu se passer en Europe quelques années plus tard.

Une belle découverte et un coup de coeur pour ce roman.
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Nankin 1937, la guerre fait fureur, treize prostituées se réfugient dans un couvent. Elles ne sont pas acceptées, en effet des jeunes filles sont là pour leur éducation. Les prêtres ne savent pas comment agir, des liens d'amitié et d'amour se lient et c'est avec surprise que les prostituées se sacrifient pour sauver les jeunes filles. Un livre compliqué à lire du fait des noms asiatiques et aussi parce que l'histoire est racontée de façon cafouillis (à mon goût). Cependant cette narration relate une période de cruauté des japonais durant la guerre. Petit intérêt pour le livre et soulagée de l'avoir fini.
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C
e roman se passe en 1937 pendant la seconde guerre sino-japonaise. A Nankin des milliers de civils et de soldats désarmé sont massacrés et des femmes sont violées par les soldats de l'armée impériale japonaise. le père Engelmann dans son église Ste Marie Madeleine a recueilli un groupe d'écoliers terrorisés. Il voit un jour arriver treize prostituées qui cherchent aussi refuge dans l'église. La cohabitation va s'avérer des plus difficiles et le manque de tout ne facilite pas la tâche du prêtre et de ses assistants.



Ce récit nous est raconté par la nièce d'une des jeunes prostituées recueillie par le Père Engelmann. Une partie de l'histoire est romancée et une autre réelle basée sur des archives. le livre apporte un regard différent sur la guerre et ses atrocités et il sublime l'oeuvre de l'église, dans cette période.
L'auteur avec Fleurs de guerre nous relate une histoire émouvante et forte avec en toile de fond une page de l'histoire de la Chine et du Japon peu connue. Un triste moment d'histoire, qui montre aussi que, comme un Phénix, l'amour peut naître dans l'adversité. Bien écrit mais avec des chapitres longs, ce livre est très intéressant dans sa description mais peine à faire partager l'émotion.
VNZT

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ma tante Meng Shujuan a tenté toute sa vie de retrouver une personne, une femme. Au fil de sa quête, elle a vieilli, et en a même oublié de se marier. Quand j'ai eu l'âge de lui servir de confidente, j'ai appris que cette femme qu'elle cherchait depuis toujours était une prostituée. Quand ma tante et elle avaient fait connaissance, cette dernière était la reine de la profession. De nos jours, on dirait qu'elle était un personnage.
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Retournez là où vous devez être ! dit Fabio interrompant ainsi toute possibilité de dialogue entre eux. Si vous ne respectez pas le règlement, je vous prie de partir illico.
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