C'est à bord d'un hydravion « Duke » très fatigué qu'Angela doit mener à bon port la charmante vedette Betty Lutton… Enfin, si les deux hydravions de chasse japonais ne descendent pas son canard boiteux avant…
Critique :
Angela est une fois de plus chargée d'amener à bon port une vedette au cours d'une tournée dans le Pacifique. Celle-ci, Betty Lutton, est du genre pleurnichard, suffisamment « agréable » pour qu'on ait envie de la noyer (mais bon, faut savoir se retenir), d'autant que, malgré elle, elle sert de couverture à une très importe mission de l'OSS visant à abréger la guerre.
L'auteur, Yann, met en exergue la machination ourdie par les services secrets américains dans un camp d'isolement pour citoyens américains d'origine japonaise afin d'obliger une jeune femme à prendre contact avec son frère rentré au Japon avant la guerre…
Au milieu d'images paradisiaques dues au talent de Hugault, la guerre se poursuit de jour comme de nuit dans les airs donnant lieu à des dessins d'un réalisme fou.
C'est aussi l'occasion d'un retour en arrière pour narrer une rencontre entre Angela et sa soeur. Soeur, rappelons-le, morte dans des conditions atroces à bord d'un avion en flammes, une mort étrange qui tourmente Angela vu que cette mort est plus que suspecte et que l'on sous-entend que ladite soeur avait trahit les USA au profit du Japon. Angela veut innocenter sa soeur et poursuit autant qu'elle peut sa propre enquête.
Je tiens à me répéter : les dessins d'Hugault ont de quoi flanquer le bourdon à bien d'autres auteurs qui voudraient s'essayer à représenter des scènes de combats aériens. le dessinateur crée des décors plus vrais que vrais. Des cartes postales pour amateurs de sable blanc et de cocotiers. de vrais paradis… Enfin, s'il n'y avait pas la guerre, cette petite plaisanterie tellement meurtrière qui ravage tout.
N'hésitez pas à acheter l'intégrale en deux volumes contenant chacun trois albums ! L'histoire vous paraîtra plus cohérente et vous vous rendrez ainsi compte où Yann voulait en venir grâce au coup de théâtre final…
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J'adore cette BD qui rappelle l'ambiance des films d'Hollywood d'après guerre où les femmes sont des vrais Bimbos .
Le dessin est remarquable même si le scénario me parait un peu léger.
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Quatrième volume pas mal en soit mais je ne vois pas vraiment le lien avec les volumes précédent. L'ellipse semble assez long, pas d'informations dessus.
Qui est William ? Qu'est devenu Rob ? Qu'est devenu Jinx .....
Bonne lecture même si je suis septique.
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Toujours aussi bon, et peut-être même mon épisode préféré, de part la beauté des paysages d'Hawaï.
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L'artiste met aussi en avant la beauté de sa belle héroïne, ce qui peut nous faire oublier par instant, l'horreur et la folie de la guerre. Un très bon tome qui ouvre un nouveau cycle très prometteur.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Angel Wings s'impose aujourd'hui, sans surprise, comme le squadron leader de la collection Cockpit. Une place qui ne peut que se confirmer avec ce Paradise Birds qui, plus que le très beau départ d'un nouveau cycle, représente assurément le meilleur album de la série.
Lire la critique sur le site : Auracan
Angel Wings arrive à un point où il devient difficile de capitaliser uniquement sur la sensualité de son héroïne et la maestria de Romain Hugault dans l’art du dessin aérien... L’égérie des WASP mérite mieux !
Lire la critique sur le site : BDGest
- tant que les alliés ne garantiront pas de préserver le Kokutai, le peuple japonais combattra jusqu’à la mort pour le défendre… même au prix d’un monstrueux suicide collectif !!
- mais c’est absurde !
- absurde ?… vous ne pouvez pas comprendre ! Vous, occidentaux, descendez du singe…
Nous autres japonais, descendons des dieux !
J'en ai marre de devoir escorter cette écervelée! Je me suis enrolée dans l'OSS pour servir mon pays, pas pour fire du "Nanny Job"!