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Critique de jamiK


La couverture est assez surprenante, sur fond bleu, avec le couple innocent qui s'embrasse en arrière plan, un duo inquiétant dans un pigeon de manège au centre de l'image donne le ton de cette aventure. le ton est sérieux, celui d'un bon polar classique, avec une petite pointe d'humour et de décalage pour donner un piment supplémentaire. C'est le deuxième tome de cette nouvelle série. le héros tient une agence de détectives privés, avec deux associés, un femme et un homme, comme dans la série Gil Jourdan dont il s'inspire. Alors qu'à son époque Maurice Tillieux ne cherchait pas à l'ancrer dans son temps, ici au contraire, comme ce duo l'a fait avec sa version de Spirou, le contexte historique et culturel est très marqué. C'est l'après-guerre, Atom Vercorian est issu d'une famille de migrants arméniens, dont le père, ancien résistant, est entré dans la police. le trait de Schwarz est du style “Ligne claire”, expressif avec un côté rétro années 50-60. Personnellement, j'ai toujours aimé ces références à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge. L'intrigue n'est pas d'une grande originalité, en soi, mais c'est surtout l'occasion de rendre hommage à cette époque. L'histoire est parsemée de flashbacks de moments de guerre, car on recherche une personne disparue dans ces années-là. On y croise Jean Marais et Jean Gabin, les grandes stars de ces années, dans un rôle loin d'être négligeable. C'est l'occasion d'en savoir plus sur le rôle des uns et des autres durant ces évènements. C'est bourré de clins d'oeil, c'est tout un jeu de s'amuser à les chercher, même si ça ne parlera pas à tout le monde (Queue de cerise, pendre son linge sur la ligne Siegfried…), et l'ambiance familiale des milieux des migrants arméniens ajoute du pétillant à l'histoire.
Bref, je trouve cette série divertissante et intelligente, mais c'est sûr que les nostalgiques de Maurice Tillieux y trouvent un plaisir supplémentaire.
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