Il vit en accéléré le sort qui l'attendait : mariage, naissances, criailleries de bonne femme, comptes à rendre et autres fastidieuses corvées.
Il était une fois une princesse qui était fort prude à cette époque, les soirées d'hiver étaient fort rudes et les châteaux fort mal chauffés (de surcroît son parquet grinçaient), et la princesse voulait un prince en son lit. Mais la princesse voulait un vrai prince car elle avait douze frères fort efféminés, et sentait inconsciemment qu'ils n'étaient point représentatifs de l'espèce. Hélas, la princesse était encore plus sotte que prude, et la nature l'avait dotée d'un fort tempérament que la pratique intensive de l'exercice ne parvenait nullement à étancher. En clair, elle cherchait chaussure à son pied, mais elle désirait une forte pointure. Elle voyagea dans le monde entier car les princes ne manquaient pas. Mais elle ne pouvait s'assurer qu'ils étaient de vrais princes. Toujours il y avait quelque chose qui n'était pas comme il fallait. Et elle rentré chez elle toute chagrine, à tel point qu'elle était presque plus triste que sotte.
Un conte est vieux dès la première fois qu'il est raconté.
T'aurais pas dû faire ça pétasse ! J'vais t'exploser la cellulite qui t'sers de cervelle !
Minnie Mata, surnommée La jambe la plus légère à l'ouest du Pécos, la jambe et le reste d'ailleurs.
Rongés par une compréhensible curiosité - les soaps télévisés n'étant point encore créés afin de lénifier les rustiques populations - les porchers se cotisèrent pour faire venir l'évêque Cauchon, le grand inquisiteur. Le brave ecclésiaste avait plus d'une corde à son arc pour mettre un brin d'animation dans la France rurale. Aidé de son fidèle assistant, l'abbé Jeunesse, ils mirent la porchère à la question et employèrent de subtils tourments qi auraient fait avouer à Fernandel qu'il était huguenot et auvergnat. Bref, ça faisait des lustres qu'on ne s'était pas amusé à ce point dans Salò, depuis Intervillages 1666 où les paroissiens avaient brûlés 28 sorcières.
Ce que vit la fillette innocente dépassait en horreur tout ce que la lecture intensive du Club des Cinq laisse imaginer.
Ça me rappelle l'Algérie en 1961.
Avec cette mixture magique, ta tantouze bien aimée oubliera les charmes vénéneux de la jaquette flottante pour ceux non moins fiévreux de la position du missionnaire du samedi soir.
Coup de bol, la masure abritait Bette Elaim, une spécialiste de l'analyse sémantique des contes.