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Critique de svecs


Plus que jamais cette sériedérivée de Thorgal est destinée à un public d'adolescent. Ce n'est aps un problème en soit si cela n'illustrait pas le manque complet de vision du Lombard dans la gestion de l'univers de Thorgal. En effet, alors que Yann, à travers Louve et la jeunesse, a développé une apporche très "familiale" du personnage, l'éditeur a intronisé Dorison en co-scénariste sur la série-mère et celle consacrée à Kriss de Valnor, pour apporter un côé plus sombre... avant de se raviser et de mettre un terme à la collaboration avec le scénariste, laissant plus que jamais la série dans une indécision assez incompréhensible. Quelle est la stratégie pour la suite des aventures de Thorgal ? Déjà que les auteurs doivent composer avec le canevas mis en place avec Sente, avant que celui-ci ne quitte (contraint ou forcé) le navire. il reste donc encore un Kriss de Valnor et un Thorgal à boucler pour commencer à penser reconstruire quelque chose de cohérent autour du personnage. S'il reste quelque chose à sauvre, évidemment. Thorgal représente un cas d'école de l'incurie d'éditeurs qui capitalisent sur une marque sans penser une seule seconde au contenu de ce qu'ils vendent.
Ce sixième tome de la jeunesse continue d'explorer les événements précédents le premiertome de la série originelle, se concentrant sur Slive. de plus en plus tourné vers un jeune public, cela nous vaut une scène complètement absurde entre Thorgal et Solveig, l'amie d'Aaricia, se terminant par cette réplique qu'on croirait sortie d'une sitcom pour ado: "Ah... les filles". le reste est à l'avenant. Pas foncièrement mauvais, mais plutôt appliqué, comme une checklist que Yann aurait conscienseument remplie. Rebondissements attendus, grand soin apporté à utiliser un maximum de personnage pour bien insister sur "la marque"... tout y est, bien en place, sans rien qui dépasse.
Côté dessin, plus le temps passe, plus le dessin de Surzhenko montre ses faiblesses. S'il se débrouille danslestatique, sopn dessin manque complètemzent de dynamisme. Par exemple, dans l'une despremières planches, il dessin une escalade périlleuse, avec chutes de pierres et personnages dévissant. Tout semble comme figé, sans l'once d'un mouvement. Aucune énergie, aucun souffle. la même scène dessinée par Rosinski aurait ey autrement plus de dynamisme. Autre exemple, lorsque le pied de Slive est happé par un piège à loup, il n'y a aucune intensité. On a l'impression d'être face à un diaporama. Jamais face à une scène vivante. le dessin peut-être globalement correct dupoint de vue anatomique ou des proportions, s'il lui manque l'étincelle, il ne fonctionnera pas. Sur cet album, celui de Surzhenko ne l'a définitivement pas. Doit-il travailler trop vite ? Est-ce de la lassitude à force d'aligner les planches depuis plusieurs années ? En tout cas, si on a un minimum d'exigence en tant que lecteur, il est difficile de se satisfaire d'un dessin aussi figé.
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