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Brouillon.
C'est le sentiment global qui se dégage de ma lecture de ce 36e opus (sans compter les séries dérivées) des aventures de Thorgal.
Brouillon dans le dessin tout d'abord. le style de Grzegorz Rosinski est une référence incontournable pour tous les amateurs de fantasy en bande dessinée. Depuis le 1er album (La Magicienne trahie), le style de Rosinski n'a cessé de s'améliorer pour trouver sa véritable marque avec "Alinoë". Les albums suivants sont tout simplement merveilleux. Et puis le maître s'est lassé pour se lancer dans une expérimentation de couleur directe. Au début, j'ai plutôt apprécié. Mais, depuis "Le Feu écarlate", je trouve que tout cela a évolué vers une lecture de plus en plus brouillonne de ses cases.
Quant au scénario. Pareil.
"- Allo, Grzegorz ? C'est Yann. Tu as reçu mon ébauche de scénario ?
- Bonjour, Yann. Oui, il conclut bien la saga avec les séries dérivées. Je m'y suis mis hier soir.
- Pardon ? Non, tu ne m'as pas compris, je voulais faire 4 albums avec ce que je t'ai envoyé.
- 4 ?! Non, ce ne sera pas possible. Je voulais faire mon dernier Thorgal et il faut qu'il soit de retour chez lui avant que je puisse passer la main à Fred.
- Mais... ! Attends, laisse-moi le reprendre alors.
- Non non, ça ira comme ça.
- Mais non, Grzegorz, ça va trop vite, il n'y a pas le rythme qu'il faut.
- Pas grave, on fera comme ça.
- Si tu le dis..."
Ben fallait pas. Je ne vais pas vous spoiler en décortiquant toutes les incohérences, ellipses, et autres rebondissements rocambolesques de cet opus. Disons qu'Aniel est très malade, qu'il faut trouver un ermite loin loin loin pour le soigner, et retourner vite vite vite à la maison pour réunir tout le monde et clore la saga avec ses deux séries dérivées "Louve" et "Kriss de Valnor". Point.
Pas de suspense, pas d'émotion... On est bien loin des codes qui ont fait le succès de la série. :(
1 ou 2 étoiles ? Allez 2 parce que c'est Thorgal...
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Thorgal a réussi à quitter Bag Dadh avec Aniel à bord d'une chaloupe volante. mais ce dernier est au plus mal et leur embarcation s'est échouée encore bien loin du Northland.

Ce tome 36 conclut le périple de Thorgal pour sauver son fils Aniel. Il permet également de faire la jonction avec les différentes séries parallèles. Malheureusement je ne l'ai pas trouvé à la hauteur. Il y a un gros problème de rythme, les événements s'enchainent à une vitesse folle avec du coup son lot de raccourcis frustrants et d'ellipses inexpliquées. On retrouve tout un tas de personnages anciens sans que ça laisse transparaitre les émotions. On a l'impression que Yann voulait faire un clin d'oeil à tous les anciens tome de Thorgal, avant de pouvoir repartir sur un nouveau cycle. Certes ça n'a pas du être facile avec les dernières péripéties de la série, les nombreux changement de direction et tout ça... A voir comment va évoluer la série avec ce nouveau scénariste et un nouveau dessinateur. car oui ce thorgal était le dernier de Rosinski!
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Au vu de la tournure que prenaient les précédents épisodes, j'avais assez peu d'espoir que ce dernier tome signé Rosinski rétablisse un équilibre méchamment compromis depuis un bout de temps.
Je n'ai pas été détrompé.
Ça sent tellement le bâclage, en fait, c'est assez terrifiant.
Un tas de péripéties, de voyages et de combats à placer en 48 pages, forcément on retombe dans les pires heures des pires one shots de la série (il y en a eu quelques-uns... généralement les arcs narratifs de plusieurs tomes étaient meilleurs, mais c'était surtout vrai au début.)
Des deus ex machina en veux-tu en voilà, un scénario cousu de fils blancs en même temps qu'extrêmement vaseux (les "deux entités maléfiques qui ont pris possession d'Aniel", franchement, on en parle ?) et un dessin carrément salopé (y a des cases qui font vraiment peur.)
Alors j'ai bien compris que ce tome final signé Rosinski est la réunification des deux séries parallèles... N'empêche que pour quelqu'un comme moi qui ne les a pas lues, ça fait un peu bizarre de savoir que Kriss de Valnor est morte depuis 10 tomes, et de la voir revenir toute pimpante sans que ça étonne personne.
J'ai voulu venir jusqu'ici parce que Thorgal, pour moi, c'était quelque chose, mais j'ai eu tort. Ma conclusion, ce sera qu'il vaut mieux s'arrêter au tome 13... le reste n'est qu'une longue déconfiture avec quelques bons albums de ci de là, presque accidentels, mais qui ne justifient pas de venir jusqu'ici.
Merci M. van Hamme de m'avoir fait rêver pendant treize tomes, et merci surtout M. Rosinski de m'avoir fait rêver un peu plus longtemps que ça en soutenant à bout de bras un scénario qui s'essoufflait clairement, et dont aucun changement de scénariste n'a vraiment pu enrayer l'essoufflement, même si Sente a pu faire courte illusion.
Merci M. Rosinski donc, mais vous auriez quand même dû arrêter bien avant. Ça fait un bout de temps que ça se voit que vous en aviez marre.
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Encore un changement de scénariste...C'est jamais bon signe quand ça se succède aussi vite.
Et on peut dire que ça décoiffe, le rythme, dans ce tome et qu'est ce que c'est brouillon!
L'histoire défile à toute allure, les scènes se succèdent dans réelle cohérence, le rythme est haché et les raccourcis font mal. de plus, on dirait que Yann a voulu faire un melting pot de plein d'éléments issus de plusieurs tomes péchés au hasard : Thorgal, à bord d'un vaisseau Chaam (pays Qa) arrive sur les rives du pays des Myrms (le mal bleu) et là il tombe direct sur Zim, puis, dans un assaut de guerrières amazones, il reconnait Darek parmi les esclaves... Pourquoi? comment? On s'en fout! Ca tombe bien! Comme on avait retrouvé Lehla trois tomes plutôt sans explication sur le destin de son frère, ça facilite les choses....(Mais, euh, non!!! C'est eux qui gardaient Muff!!!) Pour le sauver, Thorgal à un plan...Ha, ha, lequel??? On s'en fout, le plan marche! Mais c'était juste une diversion...et nous n'en sommes qu'à la page 18!
C'est comme ça tout le long de la BD! Tout va trop vite et on se perd. Les rebondissements, les heureux hasards et les dei ex machina défilent et ça empêche au lecteur de ressentir la moindre émotion (et pourtant il y avait de quoi jouer sur les émotions : retrouvailles, morts tragiques, choix cornéliens...).
En plus on nous sert une flore et une faune qui ne sont pas sans rappeler des BD de Léo...
Coté dessin, c'est le dernier illustré par Rosinski...et ça se sent vraiment. Je veux dire par là qu'on sent qu'il avait envie d'en finir et qu'il a parfois fait le minimum. Si on me sortait une illustration de Thorgal des années 80-90, sans contexte, je le reconnaitrais sans souci. Dans ce tome (comme dans les 3 précédents) hors contexte, je ne suis pas certaine que je reconnaitrais le héros.
Bref, vous avez compris, je n'ai pas aimé. Pire que ça, je suis triste.
Avec cette série, j'ai l'impression de vivre les étapes du deuil.
Je suis passée par le déni, la colère. Maintenant je suis triste...
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Ces dernières semaines, je me suis refait l'intégral de Thorgal, 59 albums à raison de 7 albums par jour en moyenne. Et mon Dieu quel plaisir intense pour moi que celui de revivre toutes ces aventures qui nous bercent, nous lecteurs, depuis tant d'années ! On a tous nos albums préférés. Pour ma part, j'aime intensément le 3, le 5, le 9, le 12 (mon préféré), le 15, le 20, le 25, le 29 ... Van Hamme et Rosinski nous ont offert un univers qui n'a rien à envier à des Star Wars, Seigneur des Anneaux ou autre Tour Sombre.


Et puis, vient la relève à partir du tome 30 ainsi que les mondes parallèles. Je suis très mauvais critique, car j'ai tendance à aimer tout ce que je lis, à trouver des qualités partout, à trouver des excuses, vous voyez, car je suis obstiné quand j'aime profondément une oeuvre.


Ce long cycle basé sur le troisième fils de Thorgal marque un véritable tournant. Tout est repensé. On perd la simplicité et l'efficacité scénaristique de van Hamme (une bonne histoire par album qui se suffit à elle-même) pour une longue et complexe trame qui s'éternise et s'éternise et... s'éternise. Pas grave, comme je l'ai dis, je suis très bon publique. Je passe vraiment de bons moments du tome 30 jusqu'au tome 33. Kriss et Louve aussi m'offrent de belles histoires de leur côté. Je tolère, je valide, je trouve des qualités.


Et puis arrive le déclin à partir du tome 34 qui me pose une vraie colle. Oui je n'arrive pas à lui faire des louanges au niveau de son scénario. Je m'ennuie. Quoi ? Est-il possible de s'ennuyer en lisant Thorgal ? Hélas oui. Les magnifiques dessins de Rosinski ne parviennent pas à effacer cet ennui. On s'enlise dans une complexité scénaristique assez mal amenée. Pour vous dire, j'ai du relire ce tome 34 deux fois et je n'avais toujours pas réussi à maîtriser et situer tous les personnages tellement il y en a et tellement cela manque de dynamisme et de clarté. On est passé d'un Thorgal en action à un Thorgal verbeux. le tome 35 est un peu mieux, mais pas dingo non plus.


Alors je me dis : bon il a intérêt que cet album 36 fasse tout péter. C'est LE tome à ne pas louper. Celui qui va tout lier. C'est la conclusion ultime, celle qui boucle cette longue trame ainsi que les mondes parallèles de Kriss et Louve, mais aussi celle qui termine avec le génial Rosinski. En tant que fidèle lecteur, on est en droit d'attendre du lourd. On est en droit de vouloir qu'on nous baisse les rideaux en apotéose, standing ovation et tutti quanti !


Eh bien non ! Et c'est là que, même avec toute la tolérance et l'ouverture du monde, je n'arrive pas à être convaincu par ce tome 36. L'enthousiasme s'évapore, les ailes d'Icare se décollent, cet album 36 chute du 36ème étage de la pyramide d'Ogotaï.


On nous sert une énième histoire de guerre entre deux clans, tellement, mais tellement hors sujet. Attention, je n'ai rien contre une nouvelle aventure au pays du Mal Bleu, mais pas là, pas dans la conclusion ultime du cycle des Magiciens Rouges ! Plus je parcourais les pages, plus je ressentais un stressant compte à rebours : "Mais attends ! L'album n'a que 48 planches ! Et on est en train de les utiliser pour ça ? Sommes-nous vraiment en train de gâcher cet album ô combien important pour une autre petite bataille quelconque entre deux entités qui n'ont rien à faire là en cet instant ? Que va-t-il nous rester pour les retrouvailles, pour boucler la boucle ? Comment vont-il parvenir à donner du corps et de la profondeur dans ces moments tellement cruciaux à ce stade de l'histoire ?


Dix planches ! Dix malheureuses planches qui viennent expédier d'un trait la fin de ce pénible et long périple. Même Thorgal le dit : "J'ai fait tout ça pour ça ?" Mais bordel on se fou de nous à tel point que même Thorgal a senti l'arnaque. J'hésite entre considérer cela comme une bonne blague ou un gros doigt d'honneur. Je me frotte les yeux en espérant émerger de l'entre-deux mondes, mais non. Rien. Pas de Gardienne des clefs ou autre créatures fantastiques pour me sauver de cette cruelle réalité.


En refermant l'album, j'ai un goût amer dans la bouche. Un sentiment de frustration et de déception. Je me dis que tous ces scénaristes et dessinateurs, à force d'embarquer et de quitter le navire, à force de ne pas réussir à s'entendre, à force d'essayer de vouloir recoller les morceaux tant bien que mal ... sont en bout de course arrivés à ce résultat insipide, tel un soufflet qui est retombé, mais qu'on nous sert quand même parce que de toute façon, aujourd'hui, on est habitué à la mal-bouffe.


Je sais que je passe pour ce genre de fans qui, pour avoir beaucoup d'attentes, n'accepte pas la fin qu'on lui propose ou parce qu'il en avait imaginé une autre, mais je tiens tout de même à nuancer cela : Je n'ai absolument rien contre les partis-pris ou les audaces scénaristiques. Je l'ai dis, je suis tolérant et j'ai tendance à valoriser les prises de risques. Par contre, mon indulgence s'arrête quand le chemin de croix qu'on nous force à traverser n'est pas volontaire, quand on nous balance un sac de noeuds à démêler en mode "démerdez-vous avec ça". " Chef, l'assiette est tombée par terre. Je fais quoi ?" "Envoie quand-même, on n'a que ça de toute manière, ils vont bien s'en contenter."


Le lecteur n'a pas demandé cette histoire complexe, mais il lui a donné une chance, car il aime Thorgal. La faute plutôt à ceux qui ont prétendu lui offrir une grande ambition, mais qui ont échoué avant d'arriver au bout. Quelle ironie quand la devise du héros même de cette histoire est de ne jamais renoncer. L'équipe derrière ces histoires a renoncé. Elle n'a pas réussi à harmoniser et être à la hauteur de la conclusion que mérite Thorgal. Ils s'en sont très certainement rendu compte en cours de route, mais trop tard, il fallait bien proposer quelque-chose. Un quelque-chose auquel ils ne croyaient même plus. En tant que fidèle lecteur, je me sens comme la magicienne du premier album : trahi.


J'aurais vraiment aimé ne pas avoir à rédiger ces sévères lignes, mais après avoir tellement vibré sur les vignettes de notre enfant des étoiles préférés, j'avais besoin de partager mon ressenti qui, je le sais, n'est pas isolé. Rosinski et Van Hamme nous laissent derrière eux de magnifiques histoires et c'est dans celles-là que je me réfugierai en essayant d'oublier cette fade et terne conclusion du long et douloureux cycle d'Aniel qui avait pourtant si bien commencé.
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Décue, voila et pourtant j'adore cette serie, même si le dessin est chaotique, ce n'est pas cela qui m'a décue, le scénario est franchement moyen.
Difficile d'en dire plus...
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Comme toujours j'ai passé un très bon moment avec Thorgal et sa famille que l'on retrouve au complet. Aniel va-t-il retrouver son âme d'enfant ? Une grande aventure avec beaucoup d'actions et de rebondissements.
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Tout ça pour ça. Un tome qui conclut les séries Louve et Kriss de Valnor et l'arc "Aniel" de Thorgal... où il ne se passe rien. Une très grosse déception.
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Après 38 ans et presque autant de tomes, Rosinsky -77 ans au compteur tout de même- raccroche les pinceaux en signant les graphismes d'Aniel qui voit notre viking malchanceux enfin rentrer chez lui et retrouver les siens.

Mais en route il va faire une escale sur les cotes de Zhar où Thorgal va pouvoir faire soigner son fils aux portes de la mort. Au passage il affronte de féroces amazones, sauve un peuple du massacre et retrouve quelques vieilles connaissances.



Et oui, sous la plume de Yann on sait que les intrigues sont souvent bien remplies ; après il faut reconnaître que le scénariste avait fort à faire après les passages d'Yves Snete et celui -fort court- de Dorison, pour faire se rejoindre dans ce tome, comme prévu de longue date, les histoires des séries spin-off.

Aniel ne sortira évidement pas indemne de l'aventure et gageons que la route de Thorgal et des siens sera encore longue et parsemée d'embûches.



C'est à Fred Vigneaux que revient la lourde tâche de succéder à Rosinsky mais le dessinateur français a déjà un pied dans l'univers de la série puisqu'il a dessiné le dernier Kriss de Valnor.
Et la musique d'une excellente série pour aller avec: http://bobd.over-blog.com/2018/11/l-eternel-retour/thorgal.aniel-vs.the-last-kingdom-season-2.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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