Après un épisode 'herïc fantasy', nous renouons avec ce tome avec la sphère plus SF de Thorgal.
Alors que tous les artefacts et lignes narratives liées au peuple des étoiles semblaient déjà avoir été détruits/bouclés, Yann s'est souvenu que, finalement, Slive et son vaisseau devaient encore se trouver quelque part dans les glaces du Nord.
Nous renouons donc ainsi avec le tout premier arc de la saga. Aventure, rancoeurs et trahisons sont au RDV...mais je suis tout de même très moyennement convaincue.
Le scénario semble reprendre des idées et des ressauts déjà vus dans d'autres tomes de la saga, les dialogues brassent des généralités et certains fils blancs sont tellement gros qu'on se prendrait presque les pieds dedans. L'évolution des caractères des personnages n'a aucune logique.
Bref, j'attends de voir la suite de l'arc pour peaufiner mon avis mais je me dis qu'à un moment donné il sera quand même temps d'arrêter les frais.
Commenter  J’apprécie         180
Après des albums assez décevants, cette intrigue qui renoue avec les débuts de l'histoire de Thorgal et son ascendance extra terrestre, est plutôt intéressante et bien menée. Un renouveau bienvenu pour ce héros sympathique! Seul bémol, le personnage de Kriss est ici betifié, elle est têtue pour de mauvaises raisons, soumise à la volonté de son fils, Aniel, qui fait honneur à son ancien machiavélisme, qui devient a contrario plus intéressant - comme futur (déjà) ennemi - que lors des tomes précédents. Donc Thorgal et ses enfants retournent vers leur village et Aaricia. Ils ont des divergences sur la suite : Jolan, en a un peu marre des aventures et souhaite devenir un simple quidam, se marier, devenir père de famille, Louve, en veut toujours à son père d'avoir si longtemps quitté le foyer. Bref quand ils arrivent et constatent que le village est soumis à un invisible ennemi qui s'avérera être une très ancienne connaissance, ils ne sont pas forcément d'accord sur ce qu'il faut faire. Il n'empêche que Thorgal part immédiatement pour libérer les villageois et découvrent qu'Anael et Kriss ont pris la place du jarl du coin. A cela va se méler un étrange personnage qui détient une arme extra terrestre que Thorgal reconnait immédiatement ; Slive avait la même. Slive, la mystérieuse femme venu des étoiles qui avait emprisonné Thorgal alors jeune homme pour le marier à sa fille. Cette arme phénoménale intéresse immédiatement Anael qui souhaite monter une expédition pour en récupérer d'autres. Sauf qu'ouvrir le vaisseau est impossible. Seul Thorgal le peut. Il accepte de partir vers le nord gelé en échange de la libération des villageois. Retour sur le vaisseau d'origine, c'est plutôt bien fait, le dessin est plutôt bien, une intrigue solide qui sort des habituelles adaptations de légendes locales et qui reprend une histoire qui finalement n'a jamais réellement exploité la part science fiction. A suivre.
Commenter  J’apprécie         40
Si cet épisode n’occultera pas l’ère Van Hamme, il a le mérite de présenter une relance accrocheuse. Un essai qui devra être transformé. S’il est laissé aux artistes le temps de peaufiner leur art (l’écriture, les contours justes des personnages, quelques audaces graphiques), les promesses pourraient être tenues.
Lire la critique sur le site : BDGest
D'entrée, le mystère agit. Avec cette impressionnante scène d'introduction, Yann parvient à nous scotcher à notre fauteuil et à ne plus nous lâcher jusqu'à la fin. Nous y retrouvons l'atmosphère des meilleurs Thorgal des débuts. Il y a de très bonnes idées à développer par la suite dans ce récit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
L’intrigue garde son rythme et campe des personnages ambigus auxquels Thorgal répond avec la même duplicité. Le moment est crucial car c’est celui où « l’enfant des étoiles » révèle les secrets de son origine à son fils aîné. Sauf qu’il sait précisément peu de choses sur ses origines, et il va les découvrir avec son fils, et les lecteurs avec lui !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un album clé en fait qui ouvre de nouvelles perspectives pas banales. Fred Vignaux s’est totalement emparé du dessin par un réalisme et un trait qui porte aussi la marque de Rosinski à travers son propre talent.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Vous massacrez leur gibier non pour vous procurer de la nourriture, mais pour sa fourrure...C'est à cause de cette chasse irresponsable que la faim et le désespoir poussent ces malheureux faiblement armés à venir se faire tuer contre vos palissades !
Encore plus fort que cette haine, pourquoi faut-il que j'aime toujours autant ce chien maudit de Shaïgan ?!
Par la corne d'Heimdall ! Une vie sans risques mène à une mort de paille !
Tout ceci n'a aucun sens !