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EAN : 9782749115160
500 pages
Le Cherche midi (22/04/2010)
3.6/5   48 notes
Résumé :
" La connerie, c'est comme le judo, il faut utiliser la force de l'adversaire. " Toute sa vie, Jean Yanne a été captivé par la connerie. Plus fascinante encore que l'intelligence, parce que sans limites, elle a été sa grande passion. Doué d'un véritable génie pour la débusquer dans ses manifestations les plus variées, les plus discrètes comme les plus éclatantes, il remarquait : " J'ai la faculté d'assimiler la connerie ambiante comme les abeilles butinent les fleur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En matière de pourfendeur de la connerie humaine, on connait tous Olivier de Kersauzon… C'est d'ailleurs lui qui préface ce gros bouquin de l'intégrale de Jean Yanne : « On n'arrête pas la connerie »…
Jean Yanne aura passé sa vie à débusquer et à montrer à tous l'étendue de la connerie humaine : grossier, mais pas vulgaire, comme l'aurait dit Coluche, iconoclaste, pratiquant l'autodérision au niveau d'un art, Jean Yanne nous régale : des pensées et aphorismes, des textes courts… Bon reconnaissons que le recueil est inégal, puisqu'intégral... mais malgré tout, un grand moment de rigolade, voire de rire jaune…
Un gros pavé pour un gros bonhomme qui aimait les lancer, les pavés… dans la marre !
A picorer plutôt qu'à lire d'une traite…
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Un bon gros bouquin comme sait en faire le « Cherche midi », malheureusement pas facile à emmener en vacances. Il a le mérite en tout cas de nous montrer les multiples facettes du talent de Jean Yanne.
Bien sûr le dénominateur commun de tout cela est l'humour, mais aussi l'absurde et bien sûr la provocation.
Olivier de Kersauson écrit dans sa préface : « Il y a pas mal de gens qui font du désespoir une arme ; Yanne était un révolté mais la révolte était assise à côté de lui. »

On connaît pas mal de petites phrases de Jean Yanne que des chroniqueurs télé ou radio en mal d'inspiration nous ressortent régulièrement. Mais ce bouquin de 500 pages ne contient pas que des petites phrases. Il est aussi plein de contes, d'histoires, de poèmes, de créations diverses.
C'est là que l'on trouve le vrai Jean Yanne, un auteur à l'oeuvre finalement mal connue. c'est bien là le mérite de cet ouvrage : nous faire découvrir un véritable auteur, provocateur, révolutionnaire, mais aussi tendre, poète et sensible.

Un bouquin à picorer régulièrement.
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Un bon gros livre à garder à portée de main.
Tout n' y est pas égal, mais en le lisant j'entendais la voix gouailleuse de l'humoriste.
Maintenant, quand j' entend parler de "céleri rémoulade" je crois l'entendre dire par Jean Yanne!
A lire, donc, puis à picorer.
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Lorsque j'ai vu ce livre en vitrine, l'an dernier, je me suis dit qu'il devait absolument rejoindre ma bibliothèque personnelle. Quelques mois ont passé et le voilà donc atterri à la maison. Vous connaissez tous Jean Yanne, le beauf, le mal dégrossi, le vulgaire, le grossier, le râleur, le cynique, l'ironique, le "j'me fous de tout", le mal embouché, le vilain, le taquin, l'acteur qui jubile à faire des gens pas sympathiques : toutes ces images -et d'autres- lui collent à la peau, et il n'a rien fait pour s'en défaire. Au contraire. A chaque fois, il en a rajouté une louche. Mais bien sûr, c'est sa façade d'homme public, son personnage. Il prouve dans ce livre qu'il est drôle, extrêmement cultivé, qu'il écrit vachement bien, et qu'il a un don pour trouver la réplique qui fait mouche. Il remet une petite couche de mauvaise foi, de beaufitude, de misogynie, de misanthropie et qu'est-ce qu'on se marre !
Mais Jean Yanne n'a pas écrit que ces aphorismes, ces blagues ; il a aussi écrit des chansons, des textes, notamment des contes, drôles, cruels et loufoques que je ne me risquerais pas à lire à de très jeunes têtes blondes ou brunes ou rousses ou auburn ou ... autres avant de les endormir. Il a été bien sûr acteur et réalisateur.
Je pourrais vous citer encore plein de passages, des petites phrases, des extraits de textes -sa version du Petit Poucet vaut le détour- mais le mieux, c'est d'aller feuilleter ou carrément lire ce gros livre de 495 pages qui se picorent comme ça entre deux lectures différentes.
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Kersauson a dit de lui "La pensée de Jean Yanne était fine - avec la grossièreté nécessaire pour qu'elle ne soit pas mièvre". Et je suis totalement d'accord avec lui.

La première moitié du livre est jubilatoire. du grand Jean Yanne, tel que je l'attendais.
La seconde moitié était, à mon avis, en trop... décevante, je n'y pas trouvé un grand intérêt.
Dommage !
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Citations et extraits (363) Voir plus Ajouter une citation
Dans le film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", Christian Gerber, animateur vedette de la radio, interprété par Jean Yanne, se fait licencier par Plantier, directeur de la station, interprété par Jacques François.

Avant de s'en aller, Gerber récite un petit "compliment" à l'attention de Plantier :

Plantier, vous êtes con, vous me trouvez grossier et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire.
Vous ne comprenez pas, je vais vous expliquer.

Dire "merde" ou "mon cul", c'est seulement grossier.
Maintenant, voyons donc tout ce qui est vulgaire.
Prendre une voix feutrée et, sur un ton larvaire,
vendre avec slogans, aux bons cons d'auditeurs,
les signes du zodiaque ou le courrier du coeur,
connaissant son effet sur les foules passives
faire appel à Jésus pour vanter la lessive,
employer les plus bas et les plus vils moyens,
faire des émissions sur les vieux, sur la faim,
sur le cancer, enfin, jouer sur le sentiment
afin de mieux fourguer vos désodorisants.
Tout cela, c'est vulgaire, ça pue, ça intoxique,
mais cela fait partie du jeu radiophonique.
Vendre la merde, oui, mais sans dire un gros mot,
tout le monde est gentil et tout le monde est beau...
Mais là, pauvre Plantier, vous ne pouvez comprendre
et, dans un tel combat, je ne puis que me rendre !
Alors, Plantier, salut, je préfère me taire.
Je crains en continuant de devenir vulgaire...
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Maintenant, quelques petites phrases glanées ça et là dans l'oeuvre d'Emile Zola, chantre du monde ouvrier. Dans "La Débâcle", admirable récit de guerre : "C'était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu'à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes." Quelle connerie la guerre, hein ! Essayez de vous traîner sur les coudes quand il vous manque un bras ! Mais pour Emile Zola, ça ne comptait pas ces choses-là. Parce qu'il avait le sens de l'envolée lyrique.
Par exemple, dans "Lourdes", on peut lire : "Oui, nous partons dit Pierre, qui se détourna, cherchant son chapeau pour s'essuyer les yeux." Pas mal, ça, non ?
Mieux encore, dans "L'Argent" : "Jeandrou avait gardé sur le coeur les coups de pied au cul de la baronne." Meilleur écrivain qu'anatomiste, Zola, non ?
Moi, je dis, quand on n'a qu'un bras pour marcher sur les coudes, et qu'on garde sur le coeur des coups de pied au cul, y a bien de quoi s'essuyer avec son chapeau, non ?
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Quoi, A la recherche du temps perdu ?
"Longtemps je me suis couché de bonne heure..." et alors ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce qu'il a fait après ? Pas besoin d'en faire des volumes !
Et Le Petit Prince, vous croyez qu'on doit en faire des tonnes avec Le Petit Prince ? C'est jamais que l'histoire d'un petit Arabe qui fait chier un aviateur en rade en train de bricoler son moteur et qui lui répète : "Dessine-moi un méchoui...".
Quant au Petit Chose, d'abord je ne lis jamais de trucs cochons, ensuite, on dit "la petite chose" et non pas "le petit chose"... C'est pour ça que je n'aime pas les auteurs romanesques français. Ils ne savent même pas écrire en français. "Le petit chose", on dirait du Birkin, ça n'a pas de sens !
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Les dictionnaires sont des entreprises douteuses dans lesquelles on s'attache chaque année à supprimer de jolis mots que plus personne n'utilise pour les remplacer par des mots laids que tout le monde emploie.
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Les règles de société, ça me fait marrer ! Par exemple, quand j'entends qu'il faut descendre devant une femme dans l'escalier, parce que c'est plus simple pour la rattraper si jamais elle tombe. Franchement ! Si on est devant, c'est trop tard, on la voit tomber que quand elle nous dépasse !
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