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Aline Azoulay-Pacvon (Traducteur)
EAN : 9782221275504
33 pages
Robert Laffont (18/04/2024)
3.24/5   19 notes
Résumé :
Septembre 1941, Connecticut. À la Dorset Academy, un campus sélect tout de vieilles pierres et de pelouses géantes, on entend former les fils de la haute bourgeoisie – parents et enseignants répètent à l'envi que c'est une " bonne école ". Pourtant, à son arrivée à l'internat, William Grove découvre l'envers du décor : lui, le fils nerveux d'un couple divorcé, se retrouve projeté dans un climat de " libido à l'état pur ", où les garçons les plus populaires règnent e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai beaucoup aimé ce récit, un bon roman initiatique plein d'hormones de jeunesse, de tendresse, de frustrations et de vie.
Au delà de tout ce que je peux en dire, comme chaque lecteur qui a apprécié, je vois l'après, cet après qui a vu ces jeunes partir sacrifier leur vie au champ d'honneur.
Ce n'est pas la première fois que je ressens cela mais ce sacrifice de l'innocence est toujours aussi insoutenable.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Bonne École ?
"Il y a tellement d'auteurs qui sont classés dans notre esprit comme valant la peine d'être lu qu'il est bien sûr impossible de tous les connaître. Mais lorsque l'occasion se présente, il ne faut pas hésiter."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Chronique d'une "bonne" école du Connecticut au début des années quarante, de ses élèves, de ses professeurs, de leurs rêves et des leurs espoirs..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"La quatrième de couverture nous parle du regard attendri de l'auteur sur ses années de jeunesse, sur les petites et les grandes humiliations de l'adolescence. Si lui a eu le temps de prendre du recul, le lecteur lui, est projeté directement dans cet univers difficile pour les plus faibles. Pas que ce soit vraiment nouveau pour nous. Si ça l'était peut-être à l'époque, la télé et le cinéma se sont chargés depuis de nous dépeindre maintes fois ces univers en huis clos. le harcèlement scolaire est également un sujet plus que d'actualité aujourd'hui mais plonger au coeur de cet univers cruel, avec ces professeurs, au mieux, indifférents, n'est pas très agréable et je ne peux pas dire que j'ai pris grand plaisir à cette lecture. le sentiment qui domine en fait est plutôt la confusion et ne pas connaître non plus la limite entre la part autobiographique et romancée nous déroute un peu plus."

Et comment cela s'est-il fini?
"Ce qui attend ces jeunes après le pensionnat, c'est la guerre. À la fin du livre, l'auteur fait le bilan de ceux qu'il a revu par la suite et de ceux, nombreux, qui n'en sont pas revenus. Comme le reste du livre, c'est un peu brusque, un peu sec."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Après avoir lu la plupart des romans de Richard Yates, j'avais entamé la lecture d'Une bonne école avec de grands espoirs qui ne se sont pourtant pas vraiment réalisés. Ce roman était une petite déception après une série de lecture magique La Fenêtre panoramique, Un destin d'exception, Menteurs amoureux, Un été à cold spring... Néanmoins cela reste un roman intéressant et agréable. le personnage principal est une école. Il n'y a pas vraiment de personnage à qui s'identifier. Yates nous fait vivre un internat éltiste un peu raté au Connecticut, USA pendant la seconde guerre mondiale. Et de nouveau, le personnage principal, l'école donc, est un loser. A lire mais pas en première lecture de Yates.
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C'est toujours avec enthousiasme que je commence un Richard Yates. Une bonne école est son avant-dernier roman. Dès les premières pages, celui-ci m'a déroutée et surprise. Nous sommes introduits dans un pensionnat pour garçons perdu dans la campagne américaine. L'auteur nous dépeint un portrait au vitriol, réaliste et parfois cruel de ces établissements où les rivalités, les humiliations et les petits ou grands drames sont courants. L'ambiguïté réside dans la nostalgie qui transparait parfois. Ceci est surement du à une forte part d'autobiographie car il faut savoir que Richard Yates a fréquenté une institution semblable dans le Connecticut.

Le lecteur assiste presque à un huis-clos où les élèves sont livrés à eux-mêmes et doivent faire leurs armes. C'est parfois un peu violent, glauque et inquiétant. Les professeurs sont à la fois à la traine et franchement névrosés. Ils ne semblent pas vraiment à la hauteur de la fragile réputation de cette école. le monde extérieur et la Seconde Guerre mondiale font quelques incursions. Ce conflit parait d'abord lointain et irréel. En touchant certains élèves, il finit par devenir le sujet de toutes les conversations. Les éléments autobiographiques sont très nombreux. On les reconnait notamment en William, le principal protagoniste.

Ce court roman est assez particulier et différent de ce que j'ai pu lire précédemment avec Richard Yates. J'ai ressenti un réel intérêt à son égard mais il m'a laissée perplexe par son ambiguïté latente. J'ai surement oublié de parler de plusieurs éléments mais j'avoue que mon ressenti reste flou. Je serait curieuse de connaitre d'autres avis pour en discuter.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Première lecture de cet auteur. Les personnages n'impriment pas du tout et on peut pas réellement parler d'intrigue : le roman décrit un banal quotidien dans un pensionnat chic. Et le vrai héros, c'est lui !
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critiques presse (1)
LeFigaro
10 novembre 2017
La guerre forme l'arrière-plan de cette chronique des années de jeunesse, dans laquelle Richard Yates jette un regard sans concession sur les petites et grandes humiliations de l'adolescence.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« L'amour n'est rien s'il n'inclut pas l'amitié – et comment pouvons-nous être amis, Alice, si tes lettres me font sentir que ton intérêt pour moi s'étiole et s'essouffle ?
« Alors, pour le dire autrement : à moins que je ne reçoive bientôt de toi une lettre empreinte de l'ancienne vitalité, de l'ancienne étincelle, du moindre signe de l'Alice que je connaissais, je n'aurai d'autre choix que d'interrompre notre correspondance. J'espère... »
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Le plus remarquable chez Marge, c'est que c'était encore une enfant. Oh, elle était mature, responsable et tout ce que l'on pouvait attendre d'une femme de son âge, mais elle conservait encore sa fraîcheur et sa timidité juvéniles. Après toutes ces années de mariage, il la considérait toujours comme une enfant, en particulier lorsqu'ils étaient au lit. Non seulement son corps était toujours aussi ferme et élancé, mais ses petites épaules, son dos étroit, ses bras et ses jambes ressemblaient à ceux d'une adolescente, d'une enfant presque ; et lorsqu'elle se tournait vers lui, pour qu'il la prenne dans ses bras – lorsqu'elle se tournait tout doucement, son joli visage empreint d'une moue de désir –, il était toujours surpris de découvrir des seins de femme adulte qui s'offraient à lui, la fière, la luxuriante toison de femme adulte nichée entre ses cuisses.
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l n'avait pas le dessin ferme et délicat de ceux de tous les jolis minois qu'elle avait pu voir au cours de sa vie. Lorsqu'elle pivotait un peu le visage pour examiner son profil dans son miroir à main, elle ne pouvait que détester ce qu'elle voyait.
« Tu es une fille adorable, Edith », lui répétait sa mère ; mais toutes les mères disaient ces choses-là. D'ailleurs, la sienne avait un menton digne de ce nom, elle ; même les filles les plus affreuses du dortoir de Mlle Blair avaient des mentons acceptables, de sorte qu'il ne lui restait plus qu'à laisser tomber la brosse et le miroir sur son bureau et à arpenter sa chambre, ses deux petits poings serrés contre ses tempes.
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Larry aimait beaucoup parler d'un ton bas et intime, et il aimait l'embrasser, une main englobant l'un de ses seins ; parfois, il laissait courir une main dans son dos tandis que l'autre se glissait à tâtons entre ses cuisses, mais il s'arrêtait juste à temps et s'écartait d'elle avec un gros soupir, murmurant des paroles comme : « Oh, mon Dieu, je t'aime, Edith. »
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Quand une personne insistait, il reculait d'un pas et déclinait l'invite d'un petit geste de la main, souriant tout en fronçant les sourcils, comme pour dire : « Danny Boy », les années vécues au nord de New York, le chant... tout cela appartient au passé.
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