Nana est un manga qui relate deux histoires.
La première est l'histoire d'une jeune fille Nana, étudiante en art, au coeur d'artichaut qui fond comme neige au soleil pour tous les jeunes hommes charmants.
La deuxième est l'histoire d'une autre jeune fille prénommée Nana, chanteuse pour un temps, plus mâture,elle vit une belle histoire d'amour avec le guitariste du groupe.
Deux histoires d'amour offertes au lecteur l'une après l'autre avec des perspectives d'évolution. positives, on l'espère pour ces héroïnes attachantes qui n'ont pas toujours eu une vie facile.
Ce manga est à recommander pour ceux et celles qui ont gardé une âme romanesque.
Un graphisme et une énonciation parfois difficiles à appréhender toutefois. Deux histoires très simples.
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Nana Komatsu fréquente l'école d'arts de sa petite ville de province avec son amie Junko. C'est là qu'elle fait la connaissance du séduisant Shôji dont elle décide de se faire un ami. Depuis toujours Nana tombe amoureuse au premier regard, souvent d'hommes plus âgés qu'elle et souvent sans être aimée en retour. Sa dernière liaison, avec un homme marié qui l'a quittée pour aller travailler à Tokyo, l'a bouleversée et elle a décidé de soigner son coeur d'artichaut en cultivant l'amitié plutôt que l'amour. Mais Shôji réussit à la convaincre qu'ils sont plus que des amis et quand il part étudier à Tokyo, elle décide de le rejoindre dès qu'elle aura économiser la somme nécessaire pour subvenir à ses besoins dans la capitale.
Nana Ôsaki habite une petite ville du bord de mer. Elle est la chanteuse des Blast, un groupe de rock amateur et vit avec Ren, le guitariste. Quand ce dernier est appelé à Tokyo pour se joindre aux Trapnest, un groupe qui cartonne, elle est dévastée mais n'en montre rien. Elle décide de partir elle aussi pour la capitale, non pas pour rejoindre Ren, mais pour tenter de percer en tant que chanteuse.
Un tome qui présente les deux héroïnes qui ont en commun de porter le même prénom et d'aller tenter leur chance à Tokyo. A part cela, elles sont très différentes. Nana K. semble frivole, un peu immature alors que Nana O. a eu une vie plus difficile qui lui a forgé le caractère. Les suivre dans leur future vie tokyoïte va sûrement être passionnant. En attendant, ce premier tome se dévore comme un roman et on attend avec impatience l'inévitable rencontre entre les deux Nana. A lire.
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Déjà, je ne m'attendais pas à ce qu'il y est deux Nana dans ce livre mais c'est de ma faute, je n'ai pas lu le résumé avant de plonger dans ce manga. Mais alors quels sont les liens qui unissent les deux Nana? (c'est bizarre dit comme ça...) Y en a-t-il? Sûrement. Leurs histoires vont-elles se rejoindre à un moment ou à un autre? Quel est l'intérêt de deux personnages différents qui ont le même prénom? Tout ça devrait s'éclaircir par la suite si tant est, que je la lise car j'avoue ne pas avoir été plus emballée que ça par ce manga. Franchement, j'hésite même s'il y a du potentiel, un petit quelque chose qui m'interpelle sans savoir quoi exactement. Je verrai bien, de toute façon, toute la collection se trouve à la bibliothèque.
Alors... les dessins. Ils ne sont pas géniaux, après, je ne peux pas critiquer, être vache, car chaque mangaka a son propre style. Je n'aime pas trop comment les personnages sont représentés physiquement (par exemple, pour certaines coupes de cheveux... je les trouve complétement rasoir...). Heureusement, l'histoire sauve un peu le visuel qui n'est pas très attrayant.
Première partie: Eh bien... ça commence fort. Une rupture! Elément déclencheur? Oui, on peut dire ça si on a lu ce tome. J'aurais bien dit "la pauvre, elle s'est fait plaquée, elle ne méritait pas ça" mais c'était avant de découvrir qu'elle avait une relation secrète avec un homme marié plus âgé qu'elle. C'est pas jojo mais bon, elle en était follement amoureuse quand même. Donc on suit les déboires d'une jeune fille comme les autres, dynamique. Sa vie amoureuse est des plus compliquée. Elle n'a d'yeux à chaque fois que pour des hommes plus âgés qu'elle alors forcément, au final, ça casse ou ça ne prend pas. Je trouve qu'elle idéalise trop, elle cherche le prince charmant mais est-ce qu'il existe vraiment? Il faut qu'elle ouvre les yeux, qu'elle grandisse un peu. Sa vie de lycéenne se termine et elle s'apprête à entrer à l'université au côté de sa meilleure amie (qui doit être blasée à force de supporter une Nana toujours aussi portée sur l'amour, les papillons, le prince charmant...). Elle veut prendre de bonnes résolutions...? Allez, elle commence par avoir un ami garçon, Shôji, un jeune homme très charmant qui aime bien s'amuser et qui est, intéressé par Nana mais pour une fois, elle est aveugle. (elle a dû mal à se remettre de sa rupture avec le dit "amant".) Nana, dans le fond, a vraiment peur de se retrouver seule, c'est ça, son problème. Et lorsqu'elle retombe sur ... à Tokyo, elle ouvre enfin les yeux! Enfin! Elle se rend compte que Shôji est fou d'elle et qu'elle l'aime aussi, mais encore faut-il se le dire... Chose faite. Elle a enfin trouvé l'amour. Espérons que ça durer...
Deuxième partie: Une autre Nana entre en scène. Littéralement. Car elle fait partie d'un groupe de rock. Elle est très différente de l'autre Nana, déjà de part son physique (coiffure à la garçonne, bijou...), elle fume, elle n'a pas froid aux yeux mais aussi, par ses préoccupations (son petit copain, qui fait partie de son groupe de rock, doit partir pour Tokyo afin de faire partie d'un autre groupe plus en vogue. Ce qui va la laisser effondrée à la fin (j'ai vraiment de la peine pour cette "Nana"-ci). L'histoire de la Nana rebelle ne m'a pas beaucoup intéressé (la preuve, je n'ai pas retenu grand chose de son histoire, pas de détails...) mais j'espère, que si je continue la lecture de ce manga, cela changera.
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Loin des poncifs du shojo – les mangas pour jeunes femmes –, Ai Yazawa met en scène les émotions comme aucune autre mangaka : plus réaliste, plus franche, plus trash (et drôle, parfois), son œuvre bouleverse à chaque chapitre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
« Dis, Nana. Il ne suffit pas de tirer un trait sur nos erreurs et nos blessures pour qu'elles disparaissent. Même maintenant, je continue à appeler ton nom
malgré ma douleur. Je continuerai, jusqu'à ce que tu me répondes. »
Nous ne nous sommes pas dit adieu mais nous savions que vivre séparément serait fatal à notre couple. Les appels téléphoniques et les lettres sont sans valeur si nous ne pouvons pas nous serrer l'un contre l'autre. ça n'a aucun sens parce que chaque nuit je le sentais venir en moi...Je le sentais plus que quiconque.
Ren m'a apporté la joie de chanter. Il m'a appris à jouer de la guitare. Il m'a redonné espoir en la vie. Mais moi, qu'est ce que j'ai bien pu apporter à Ren ? Après un an et trois mois de vie commune, au début d'un printemps encore enneigé, notre histoire a pris fin.
Je voulais vivre un amour heureux, romantique et dramatique comme au cinéma. L'été de mes 17ans, je suis devenue une femme. Et j'ai compris que les hommes n'étaient pas si doux que ça, mais tout est relatif... Ce soir là, dans la douce saveur du bonheur, je me sens fondre...
Comment nommer le sentiment qui est né dans mon cœur ce soir là ? L'amour ? L'excitation ? Non... Pas ces mots aux consonances douces. Une envie proche de la jalousie... de l'impatience... et du désir.