AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782505007302
880 pages
Dargaud (22/08/2008)
4.4/5   124 notes
Résumé :
La très sérieuse lycéenne Yukari n'a qu'une obsession: réussir son entrée à l'université. Son assiduité aux études n'a d'égale que sa phobie excessive des gens. Aussi, quand un garçon tente de l'aborder, puis qu'un travesti lui barre la route, elle s'effraie au point qu'elle s'évanouit! Lorsqu'elle se réveille au "Paradise Kiss", une sorte de bar tenant lieu d'atelier de couture, elle apprend que ses "agresseurs" sont des étudiants d'une école de mode qui travaille... >Voir plus
Que lire après Paradise Kiss - IntégraleVoir plus
Lovely Complex, tome 1 par Nakahara

Lovely Complex

Aya Nakahara

4.16★ (3321)

17 tomes

The one, tome 1 par Lee

The one

Nicky Lee

3.79★ (388)

17 tomes

Life, tome 1 par Suenobu

Life

Keiko Suenobu

4.05★ (1078)

20 tomes

Kids on the slope, tome 1 par Kodama (II)

Kids on the slope

Yuki Kodama (II)

4.00★ (265)

9 tomes

Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
4,4

sur 124 notes
5
16 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ai Yazawa est une mangaka d'origine japonaise née en 1967 dans la préfecture de Hyogo. Son nom de plume s'inspire de celui du chanteur Eikichi Yazawa, dont elle est une grande fan. Son envie d'écrire et dessiner du manga arrive très tôt, puisqu'à seulement 13 ans elle s'inscrit à un concours organisé par une grande maison d'édition dont elle remporte le prix décerné aux jeunes mangakas. Pour son cursus scolaire, Yazawa se lance dans des études de stylisme, avant de basculer à 17 ans dans celui de la création de mangaka. Sa carrière débute en 1985, dans les pages du magazine de prépublication Ribon avec Ano Natsu, inédit en français. Elle finira finalement par abandonner ses études de styliste, son travail dans le manga lui prenant beaucoup de temps. En 1990 paraît Marine Blue, le one-shot Une Tempête aux couleurs des cerisiers (1992) et Fever, la rencontre ultime. Mais ses publications les plus connues sont sans aucun doute Je ne suis pas un ange (1992), Gokinjo, une vie de quartier (1995), Last Quarter en trois tomes (1998), Paradise Kiss et NANA, deux séries lancées en 2000. En France, c'est véritablement NANA qui fit exploser la renommée de l'auteure auprès des filles comme des garçons. Avec son univers rock et mature, Ai Yazawa a sut combiner son amour de la musique, du dessin et de la mode. L'intérêt porté par les lecteurs de l'artiste porte ses fruits puisque plusieurs de ses séries se sont vues adapter en série d'animation : Gokinjo, NANA et Paradise Kiss. de plus, NANA eut le droit à deux films live en 2005 et 2006. À noter que NANA remporta en 2003, le prix Shogakugan dans la catégorie shojo, à égalité avec Kaze Hikaru de Taeko Watanabe.

En 2010, la mangaka annonce qu'elle doit faire une pause dans sa carrière pour des soucis de santé qui l'empêche de continuer l'écriture de NANA. Fin 2016, elle exprime son envie de terminer NANA un jour en disant “NANA est le travail de ma vie. Mon défi était de sortir toutes mes idées, tout ce que j'avais en tête. Je suis désolé que les fans attendent depuis si longtemps, mais c'est sûr, un jour je reviendrai et donnerai le meilleur de moi-même.” En octobre 2017, Ai Yazawa donna de ses nouvelles en illustrant la magnifique pochette d'une chanteuse japonaise, JUJU.

Mais avant de continuer à nous morfondre sur la suite éventuelle de NANA, parlons de Paradise Kiss oeuvre terminée et dont Kana eu la chouette idée de rééditer en une intégrale de 880 pages, en 2009. le synopsis nous parle de la très sérieuse Yukari qui n'a qu'une obsession en tête : réussir son entrée à l'université. Si elle a la tête plongée dans ses études, elle n'en oublie pas l'amour puisqu'elle est amoureuse d'un de ses camarades de classe : Hiroyuki, sans qu'il ne le sache. Mais après une rencontre dans la rue, voilà que notre étudiante s'évanouit. À son réveil elle fait la connaissance du garçon Arashi, le travesti Isabella et Miwako. Eux, se sont des étudiants à l'école de mode. À sa grande surprise, ils lui demandent de devenir mannequin pour eux et faire la promotion de leur marque « Paradise Kiss », lors d'un défilé de mode pour valider leur année. Au départ hésitante, Yukari, attirée par cet univers, ira jusqu'à sacrifier ce qu'elle a de plus précieux et à s'opposer à sa mère pour vivre cette aventure. Et ce n'est pas le beau Georges, styliste du groupe, qui va lui faire entendre raison…

Si NANA tourne essentiellement autour de la musique et des coulisses auteurs de l'ascension d'un groupe de rock, Paradise Kiss, lui, parle de la mode où la jeune Yukari semble devenir la Alice de ce pays des merveilles de stylisme. Pour ceux qui connaissent l'auteure, il ne sera pas étonnant de découvrir qu'elle aborde aussi de multiples autres thèmes, comme l'adolescence, la sexualité, l'amitié, la peur de l'inconnu concernant le futur, et bien entendu l'amour. Les lecteurs de Gokinjo ne seront pas dépaysés puisque de nombreux personnages de la série précédente se retrouve mêlés à la nouvelle. Néanmoins, Paradisse Kiss peut être lu indépendamment de la première sans qu'elle ne pose de problèmes de compréhension. Ici, Ai Yazawa s'est simplement amusée à offrir une extension de son titre précédent, creusant ainsi un peu plus les personnalités de chacun.

Niveau complexité, les protagonistes donnant le plus de fil à retorde est celui de Georges. Extravagant de nature, le styliste aime se faire remarquer, et il est extrêmement compliqué de savoir ce qu'il pense réellement. Au contact de ces 4 personnages, Yukari va découvrir ce qu'est de vivre passionnément. En choisissant de faire des concessions avec sa nouvelle vie, Yukari va très vite entrer en conflit avec sa mère. En effet, jusqu'à présent la jeune fille ne cherchait que l'affection de sa mère, se laissant guider par les attentes de celle-ci sans écouter ces désirs ou ses rêves.

Entre amour et désillusions, on peut très vite y voir des parallèles avec les personnages de NANA. D'ailleurs, Georges ressemble énormément à Ren, même si celui-ci est plus fragile psychologiquement que le styliste. Georges lui, est le personnage que l'on aime détester, aimer, puis qu'on a envie de secouer par les épaules pour qu'il laisse enfin s'exprimer ses sentiments. Yukari doutera énormément de lui et de ses véritables attentes. Elle arrivera même à ne se voir que comme une simple mannequin que l'on habille à tout bout de champ mais que l'on ne prend pas le temps de regarder pour ce qu'elle est au fond. L'évolution de la relation entre les deux est belle, touchante et réaliste. Il n'y a ni précipitation ni facilitée scénaristique.

Et que dire du dessin ? Rien. Enfin si. C'est du Ai Yazawa maîtrisé, fin, fluide et même humoristique par moments. Ceux connaissant NANA seront notamment troublés par la ressemblance frappante entre les héros de Paradise Kiss et ceux de NANA. Étant dans un manga traitant de la mode, les tenues sont travaillées et soignées. Nul doute que l'auteure s'est inspirée de son travail à l'école de stylisme pour créer ses costumes parfois atypiques mais tellement jolis à regarder. Comme toujours les émotions que véhicule son trait de par les regards et les expressions des visages font mouche. le style de Ai Yazawa est d'ailleurs facilement reconnaissable tant elle fait partie de ces dessinateurs qui marquent. le manga a beau avoir été publié il y a dix-sept ans, la lecture et le dessin sont frais, touchants et emprunt d'une certaine élégance.

L'édition de Kana est exemplaire en tout point. le choix de couverture est simple mais en accord avec la sobriété et le coloris émotionnel du récit. Malgré ses 880 pages, le bouquin se manie bien en main et rend vraiment très beau sur l'étagère. La traduction de Misato Raillard et Thibaud Desbief est moderne et bien faite.

En conclusion, Paradise Kiss est un manga intemporel qui comblera les fans de Ai Yazawa et qui réussira à faire succomber les nouveaux. L'humour, l'amour et la mode forment un trio gagnant nourri par un récit dynamique et sensible. Les personnages trouvent très vite écho en nous et nous transportent dans leur quotidien avec une certaine magie imperceptible. Un petit coup de coeur pour cette oeuvre que j'ai eu le plaisir de découvrir et qui montre tout le talent et la maturité du génie d'Ai Yazawa.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          50
Yukari est une élève sérieuse, qui se consacre entièrement à ses études, sans pour autant que celles-ci l'intéressent. Elle a tout de la lycéenne normale: quelques amis, des parents qui lui mettent la pression et un crush à qui elle n'a jamais parlé, qui ne semble même pas savoir qu'elle existe.
Un jour, elle se fait alpaguer par un groupe d'étudiants à l'école d'arts Yaz'Arts qui veulent faire d'elle leur modèle, afin qu'elle porte leur création au défilé de fin d'année. Si elle commence par refuser vivement, effarouchée par leur approche, leur manière de parler et leur look (un punk avec ds épingles à nourrice dans le visage, Arashi, une fille qui ressemble à une poupée sentant la fraise, Miwako, une femme fantasque qui est en fait un homme travesti, Isabella, et enfin un prince dandy, Georges), elle finit par réfléchir à leur proposition, et accepte, étrangement attirée par Georges, le leader du groupe, créateur et styliste de leur marque, Parakiss.

Ai Yazawa nous propose donc de suivre l'évolution de Yukari, vite renommée Caroline, ou Carrie, dans le milieu de la mode. Ce thème est cher à l'autrice, et ça se sent: les choix graphiques sont magnifiques, les tenues et les styles très travaillés. C'est un régal à lire, à regarder. On retrouve les visages et les corps typiques de cette mangaka, et un certain nombre de ses thèmes de prédilections. le fait d'avoir ce manga dans un format intégrale est très agréable, car cela permet de le lire d'un bloc, très rapidement, et d'apprécier sans rien oublier, de se délecter de ce dessin splendide et de l'évolution des personnages.
Les histoires d'amour, qui s'entremêlent, sont toujours aussi touchantes, avec des personnages toujours très nébuleux et torturés, assez insaisissables qui donnent aux shojos d'Ai Yazawa tout leur charme.

Cependant, il y a un certain nombre d'aspects qui m'ont pas mal choquée par leur traitement, vu 'aujourd'hui, et vu de France (évidemment, il fait garder à l'esprit que cette publication a 20 ans, puisque publiée de 2000 à 2003, et que le Japon n'est pas la France).
Le premier point qui m'a vraiment dérangée, c'est le traitement d'Isabella. On aurait pu avoir un personnage de femme trans extraordinaire et ... non. Tout le monde sait qu'Isabella est assignée garçon, et y fait référence constamment, la reléguant au stade d'homme travesti. Ca pourrait être ça, sauf que c'est Isabella elle-même qui dit être une femme, et refuse de donner son dead-name. dans le passage où est évoquée son enfance, et son amitié avec Georges, il est dit explicitement qu'elle se considère comme femme. J'ai donc trouvé très dommage la manière dont son personnage était traité, et si le fait d'intégrer un personnage trans est intéressant, ça ne justifie pas e traitement.
Le traitement de la sexualité de Georges m'a aussi un peu surprise. Il est bisexuel et cela semble faire de lui ... un prédateur aux yeux des hommes (et particulièrement selon Arashi), alors même qu'on ne le verra jamais avec des hommes. Jamais cette homophobie latente n'est discutée.
Quant à Arashi, parlons-en ! J'ai trouvé affreuse sa relation avec Miwako, présentée comme le petit truc tout choupinou, tout fragile dont il faudrait prendre soin. Amoureuse de deux garçons, elle finit par renoncer à l'un d'eux pour le second, Arashi, pour des raisons dures à avaler. Leur sexualité est basée sur al pression (lorsque Yukari les surprend dans l'atelier, Miwako dit qu'elle fait ça car Arashi préfère comme ça, manifestement gênée) sur des viols conjugaux (parfois montrés, puisqu'on voit Miwako dire "Non" clairement, et Arashi tout de même passer à l'acte), assumés d'ailleurs (Arashi admet lui-même qu'il force Miwako, et Miwako le dit aussi), et dont les autres personnages sont au courant sans que personne n'alerte sur la toxicité de la relation par exemple. Cela m'a désagréablement rappelé la relation entre Nana/Hachiko et Takumi, avec un viol conjugal pour garder "sa" femme dont tout le monde se fout éperdument.
De la même manière, la relation entre Yukari et Georges est parfois à al frontière de l'agression sexuelle voire du viol (comme dans beaucoup de shojos, on n'est pas tout à fait sûrs du consentement de la partie féminine). de plus il y a tout un questionnement (très patriarcal finalement) autour de la pureté de la femme, de son désir d'indépendance et de sa soumission à l'homme qui font froncer du nez.
Tous ces points m'ont pas mal dérangée, même s'ils sont à remettre dans leur contexte. Je préfère les aborder dans am critique car ils peuvent être pour certain.e.s des points très sensibles et douloureux et je comprends que l'on n'ait pas envie d'être confrontés à ça en lisant un manga pour se détendre.

Mis à part ces points noirs tout de même assez importants, j'ai apprécié ma lecture. J'ai retrouvé des aspects qui m'avaient plu dans Nana, comme par exemple ce point de vue rétrospectif assez mélancolique sur les choses, et des histoires d'amour imbriquées, avec des personnages très sensibles.
Commenter  J’apprécie          10
Paradise kiss est, au travers du portrait d'un groupe d'adolescents passionnés de mode et excentriques, la peinture touchante des préoccupations de la jeunesse japonaise, entre pesants objectifs de réussite scolaire et pression parentale. Et quand les premières amours s'en mêlent, difficile de rester concentré(e) sur ses priorités. C'est ce qui arrivera à Yukari, adolescente studieuse dont la vie et la future carrière seront bouleversés par sa rencontre avec des étudiants en stylisme qui souhaitent faire d'elle leur mannequin.

Comme toujours avec Ai Yazawa, le dessin déconcerte, avec ces personnages aux longues jambes et aux visages moins rondelets qu'on est habitué à voir dans la plupart des shojo.

Je n'ai pas encore lu Gokinjo, une vie de quartier dont Ai Yazawa reprend certains personnages, mais je les ai aimés dans Paradise Kiss. Ils sont humains, avec leurs passions, leurs faiblesses, leur égoïsme parfois qui ne fait que souligner la valeur des sacrifices qu'ils sont prêts à faire pour ceux qu'ils aiment.

On quitte Paradise Kiss la gorge nouée et les larmes aux yeux, mais non sans avoir souri à multiples reprises. Un classique du manga.
Commenter  J’apprécie          80
Je suis une très grande fan de Nana (et quand je dis très grande, c'est à un tel point que je me souviens plus jeune avoir pleuré toutes les larmes de mon corps et entendre mes parents me dire d'arrêter de me mettre dans des états pareils pour des personnages qui n'existent pas haha). Mais, soyons honnête, Paradise Kiss n'a pas eu un tel impact, à mon plus grand regret.

Nous suivons Yukari, une jeune fille qui poussée par sa mère, étudie beaucoup et n'a aucune passion. Malgré des notes en baisse, tout son être est tourné vers la réussite des examens qui lui garantiront une entrée dans une université japonaise. Seulement, tout va changer lorsqu'elle va faire la rencontre d'un groupe d'étudiants à la recherche d'un mannequin pour un concours que leur école organise. Insatisfaite et peu sûre de ses choix passés, elle décide de tout quitter pour poursuivre ce nouvel objectif dont elle est cette fois-ci à l'initiative. de lycéenne studieuse, elle va être propulsée dans un milieu inconnu, celui de la mode et du stylisme dans lequel elle va apprendre à s'investir mais aussi s'épanouir.



Au delà de l'univers du stylisme, l'autrice explore de nombreux sujets et nous donne à voir des personnages complexes et travaillés. Si vous êtes familier d'Ai Yazawa, vous connaissez probablement son appétence pour les récits mêlant romance et tranche de vie avec des personnages haut en couleur et à la psychologie fouillée. J'aime voir la manière dont elle dépeint les relations humaines, que ce soit dans les bons moments ou bien les périodes les plus compliquées. Cependant, dans cette série Ai Yazawa est allée parfois trop loin peut-être. Alors que pour moi Nana sonnait tellement juste, ici je n'ai pu adhérer aux multiples relations toxiques et abus. le sujet m'a semblé ici totalement banalisé et ça m'a complètement sortie de ma lecture (voire même énervée puis effrayée pour ensuite à nouveau m'énerver).


Il y a malgré tout des points positifs. Les dessins et le design des personnages sont très bien travaillés. Nous découvrons l'univers de la mode et du stylisme et laissez-moi vous dire que le manga lui fait honneur. Les tenues des personnages sont travaillées et nombreuses ! Chaque habit reflétant la personnalité de son porteur.


Concernant les personnages, tous ne sont pas attachants mais j'aime aussi cette manière qu'a l'autrice de nous montrer des personnages gris, qui apprennent et évoluent encore. Ils m'ont tous à un moment donné touchée ou émue puis la page d'après profondément énervée et frustrée (certains appartiennent juste de manière prépondérante à la seconde catégorie…).

J'ai aimé suivre l'évolution de Yukari, la voir affronter la vie, faire ses propres choix, évoluer, grandir. Sa relation avec Georges m'a profondément frustrée car je l'ai trouvé malsaine mais tellement banalisée. Les personnages secondaires sont interessants et approfondis. J'ai particulièrement aimé suivre Miwako. 

Je reste encore mitigée sur la fin. Je pense qu'au vu du développement de l'histoire, on ne pouvait espérer mieux. J'ai malgré tout été déçue par ma lecture et la manière dont Ai Yazawa a décidé d'aborder cette histoire.
Commenter  J’apprécie          00
Un très très beau manga sur l'univers de la mode. J'ai bien aimer le fait qu'il y est un intégral (bien qu'il soit ÉNORME!). Un vrai plaisir pour les yeux, même si la fin laisse notre côté fleur bleu un peu frustré !
Commenter  J’apprécie          130

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
" Il transforme mon paysage noir et blanc en couleurs riches et éclatantes.
Georges est pour moi... ce genre de présence. Même si à l'avenir nos chemins
ne se croiserons plus ça ne changera jamais. "
Commenter  J’apprécie          30
“You need a little talent and boundless ambition and energy to match! If you have those things, then a path will open up.”
Commenter  J’apprécie          10
“I was in a dark tunnel racing towards the exit. But an exit is just an exit. Just a white, vacant, gaping space. It made me very afraid.”
Commenter  J’apprécie          00
“Creating something with your own hands brings a unique happiness.”
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Ai Yazawa (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ai Yazawa
Parlons de Ai Yazawa
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (250) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous bien le manga Paradise Kiss, de Ai Yazawa?

Comment se prénomme l'héroïne?

Miwako Sakurada
Yukari Hayasaka
Nana Osaki
Isabella Yamamoto

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Paradise Kiss - Intégrale de Ai YazawaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..