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Paradise Kiss tome 3 sur 5

Misato (Traducteur)Thibaud Desbief (Traducteur)
EAN : 9782871297086
170 pages
Kana (21/01/2005)
4.24/5   96 notes
Résumé :
Yukari est à l'âge délicat où l'on se pose beaucoup de questions. Elle revient sur son parcours jusqu'ici se rendant compte qu'elle est plutôt une élève moyenne qui n'a jusqu'ici suivi cette voie que pour faire plaisir à ses parents...
Sa rencontre avec les Para-Kiss, sa première expérience amoureuse et son premier essai de mannequin lui ouvre un autre monde... Et si c'était plutôt cette vie-là sa véritable destinée ? Mais qui sait si en faisant ce choix, ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un troisième tome dans la lignée du second. On suit beaucoup plus le destin de Yukari, même si celui de Paradise Kiss est indéniablement traité en parallèle. Si aux premiers abords, le manga semblait assez léger, ce n'est qu'une façade. de nombreux sujets sont mis en avant, des sujets de tous les jours, certes, mais qui n'en restent pas moins « sérieux », voire douloureux. J'aime beaucoup la tournure que prend l'histoire d'ailleurs. Ai Yazawa met de moins en moins en avant le côté « frivole » pour vraiment attaquer le fond du problème de sa série. Et elle arrive à le traiter de façon pertinente et vraie.

Yukari se trouve une nouvelle fois face à des choix, disons décisifs. Déjà vis-à-vis de son futur. Elle semble bien décidée à suivre une carrière de mannequinat. Certains pourraient le voir comme une décision frivole, mais la jeune femme semble y trouver une réelle passion et aussi un plaisir qu'elle n'a jamais ressenti dans ses études. Elle le fait de plus pour elle-même et pas pour rendre sa mère fière. Sa rébellion vient d'ailleurs entièrement de là. Elle souffre depuis longtemps de ne pas être assez parfaite et le manque de communication avec sa mère n'a fait qu'accentuer le problème. du coup, on se retrouver face à deux points de vue qui sont mis en lumière par George et Hiro. L'un voit cela comme une bonne chose vu que c'est ce que veut Yukari. L'autre, au contraire, s'inquiète voyant au-delà, ayant une vision plus terre à terre, pragmatique. Et le parallèle ne s'arrête pas là, car les deux jeunes hommes sont aussi deux futurs amoureux à l'opposé pour notre jeune héroïne.

Encore une fois George se montre parfois adorable, mais il a une vision des femmes écorchée par sa mère. du coup, il y a immanquablement un conflit. L'auteur soulève aussi un autre point. Notre éducation et l'influence que nos parents ont sur notre futur. C'est très intéressant et cela nous permet de nous interroger encore plus. Hiro, comparé à tous les personnages, semble celui qui est le plus stable. Son père dans Gokinjo avait aussi ce rôle de pilier. Encore un autre parallèle.

Il est aussi très plaisant de voir une autre trame se profiler à côté. le trio Arashi, Miwako et Hiro a un côté sentimental pour moi dans le sens où il me rappelle Gokinjo encore plus. Mais pas seulement. Les personnages sont beaucoup plus développés dans ce tome trois et je les apprécie encore plus. Arashi notamment se retrouve être le plus sérieux, le plus sensé. Alors que son apparence et ses sautes d'humeur peuvent nous faire présager le contraire. Son amitié et son inquiétude vis-à-vis de Yukari sont adorables.

Les choses vont vite, la série ne faisant que cinq tomes, mais il y a une réelle qualité autant dans le graphisme que dans le traitement des sujets.

La fin nous laisse présager des changements. Des changements qui vont probablement en ébranler plus d'un.
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C'est toujours aussi intensément dramatique mais tellement puissant que ça me prend à la gorge et me serre vraiment le coeur.

Comme dans sa série mère, Gokinjo, l'autrice fait virevolter les sentiments de ses personnages de manière fulgurante et dévastatrice, avec un côté très dramaqueen qui peut surprendre mais que j'adore personnellement. Elle joue encore une fois énormément avec son lecture créant une vraie fausse sensation d'échange entre nous très immersive. J'adore. Et cette fois, les clins d'oeil à Gokinjo et ses anciens personnages sont vraiment nombreux.

Yukari semble avoir trouvé sa voie après avoir posé pour Mikako et Happy Berry, finit les études, place au mannequinat, mais ce n'est pas facile quand on est mineure et qu'on a fugué de chez soi. Ai Yazawa sous couvert d'une histoire ma foi assez rocambolesque évoque avec sensibilité les drames de l'adolescence ou quand les enfants ont le sentiment de ne plus parvenir à communiquer avec leurs parents et se sentent rejetés par eux.

Yukari est en pleine détresse émotionnelle ce qui la rend particulièrement instable. On pourrait détester ce trait de caractère qui la rend extrêmement volatile et changeante, qui la fait beaucoup pleurer et pas mal accuser les autres des moindres maux, mais Yukari sait aussi se montrer très honnête envers elle-même et vraiment fonceuse. du coup, j'aime vraiment l'évolution de ce personnage très humain et à fleur de peau.

Son couple avec George est étrange. Il fonctionne sur un mode parfois à la limite du toxique si on le prend au premier degré, mais quand on creuse on découvre une force rare chez de tels personnages. L'autrice nous révèle de plus en plus de choses sur le passé de George et ce qui a fait de lui cet être si étrange et si intransigeant envers les femmes. La rencontre avec sa mère explique bien des choses à Yukari, ce qui lui fait prendre conscience de ce qui se passe entre eux et des raisons de leurs fréquents déchirements. J'ai beaucoup aimé cette complexité non dite mais si bien montrée. George et elle se motivent ainsi l'un l'autre, comblant les vides de leurs coeurs. C'est poignant et déchirant.

Les autres personnages ne sont pas en reste. Bien que vivotant autour d'eux, on voit un Hiroyuki qui s'inquiète de plus en plus pour Yukari et agit en conséquence, venant troubler le couple à l'équilibre instable formé par Miwako et Arashi. Ces derniers m'émeuvent beaucoup. On sent un immense amour chez Arashi et une maturité bien cachée lui donnant envie de protéger et aider tout le monde, mais il est mis à mal par ses sentiments pour Miwako car celle-ci hésite toujours entre lui et Hiroyuki, ce qui ne fait souffrir. Alors qu'ils ont l'air du couple fusionnel parfait les failles sont belles et bien là et font mal.

Cerise sur le gâteau, alors que les romances et drames divers occupent pas mal d'espace, l'autrice ne perd pas de vue cette fois l'univers créatif de sa série. Alors entre deux parties de jambes en l'air (bien plus présentes que dans Gokinjo, on sent l'évolution du public ;) ), nous avons droit à de bons développements autour du défilé de nos artistes, des créations de George, du travail de Mikako et Tsutomu que l'on découvre, et du lancement de Yukari dans le mannequinat. Cela permet de recroiser des anciens de Gokinjo pour mon plus grand bonheur et de voir ainsi ce qu'ils ont devenu et comment la marque Happy Berry évolue, ce qui m'avait un peu manqué à un moment dans la série précédente.

Arrivée à la moitié de la série, je ne peux que continuer à clamer mon amour pour celle-ci. Certes elle n'est pas sans défaut. Son personnage phare LGBT est totalement sous-exploité, l'autrice en fait parfois des caisses côtés humour grinçant, le drame est également ultra présent et poussé au bout du bout par moment, mais il se dégage quelque chose de tellement fort des drames romantico-personnels des héros que je suis emportée à chaque fois dans le tourbillon de leurs émotions d'artistes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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A l'aide de quelques Flash-Back, on découvre un peu plus Carrie... Et on comprend mieux pourquoi elle semble étouffer dans sa vie. le système japonais des concours (pour les écoles primaires aussi ?! Réellement ?!) est vraiment impitoyable, et fait froid dans le dos.
On assiste également à ses débuts de mannequin, ce qui nous donne l'occasion d'apprécier la virtuosité d'Ai Yazawa concernant les costumes et le stylisme.
La relation de Carrie et Georges évolue également - tout en restant confuse, autant pour eux que pour nous. Mais je suppose qu'une idylle sans nuages ne nous conviendrait pas non plus !!
J'aime particulièrement la maturité de ce manga, plutôt pour jeunes adultes que pour jeunes adolescent-e-s, et qui sort des schémas classique du Shojo. le tout avec une ambiance hyper créative qui ajoute de la personnalité à cette oeuvre.
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La bande de George est de retour pour encore plus de scènes déjantées et hilarantes. L'histoire suit toujours aussi bien son cours de manière logique tout en restant fluide ce qui est très agréable.
Les personnages se construisent de plus en plus au fil des pages, dévoilant de nouvelles facettes d'eux, les rendant plus complexe et plus humain.
Pour les dessins, la qualité reste identique. On perçoit bien les différents tissus malgré l'absence de couleur, les différentes ambiances.
Les textes sont toujours riches en vocabulaire sans être incompréhensible ou prise de tête si on n'y connaît rien à l'univers du tissu et de la mode.
Fort heureusement, j'ai déjà le tome 4 en ma possession pour poursuivre les aventures de ce groupe de fous!
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Cela faisait longtemps que j'avais lu les deux premiers. Et pourtant je n'ai rien oublié, j'ai repris la suite sans me dire ou j'en étais. Yukari est vraiment dans le dilemme avec lui-même et son avenir. Elle a son premier shooting en tant que mannequin, se première fois avec Georges. Et pourtant dans ce côté idyllique elle doit faire face à la réalité et revenir chez elle, si elle veut devenir mannequin professionnelle. Les quatre compères doivent finir la robe en vitesse. C'est vrai que dans ce tome-ci le côté concours de l'école d'Art est un peu mis en retrait. Dommage le personnage d'Isabella est un peu en retrait la plupart du temps. Pourtant j'aimerais bien savoir pourquoi elle ressemble à une fille.

En conclusion, on se laisse emporter dans les problèmes de Yukari et quand la fin arrive on se dit « zut c'est déjà fini ». vivement la suite ^^
Lien : http://petitemyu01.blogspot...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La première fois que j'ai passé un concours, j'avais cinq ans. C'était pour entrer dans une école primaire attaché à une prestigieuse université. Ce qui m'avait attristée c'était d'avoir déçue ma mère plus que d'avoir échoué au concours.
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Ce sentiment que je ne peux contrôler... Si je te l'exprimais avec des mots, tu serais surement ennuyé, non ?
Pourtant lorsqu'on s'étreint... Tu acceptes mon amour.
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George: Tu es toujours aussi mignonne.
Isabella: Pourquoi rougis-tu? George te dit ça tous les jours.
Miwako: Ce n'est rien. J'ai une imagination un peu trop fertile.
George: Si tu as envie que je t'attache, c''est quand tu veux.
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George: A quoi penses-tu?
Yukari: A un autre homme que toi.
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"Je sais que tu es incapable de jurer un amour éternel mais je ne peux m'empêcher de rêver."
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