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EAN : 9791091555555
160 pages
Atelier des Cahiers (12/06/2019)
3.67/5   6 notes
Résumé :
"La Lune en papier" aborde le thème de l'identité, qui, comme la lune qui change de forme chaque nuit, reste pourtant la même. Diane, une jeune femme d'origine coréenne et adoptée par une famille française, finit par rencontrer sa mère biologique après trente ans de séparation, grâce à l'aide d'une Coréenne, Yunhee. Derrière ce geste, cette femme veut en fait apaiser le remords qui l'a poursuivi toute sa vie : elle avait été payée pour faire le passeur auprès d'une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lors de la masse critique du mois de septembre je n'ai pas pris le temps de lire chaque résumé de chaque titre et ai sélectionné des livres en grande partie à l'instinct me fiant à la couverture du livre et à son titre. La lune en papier, je trouvais celui-ci assez beau, je n'ai pas lu la quatrième de couverture et ai vu avec plaisir ce livre arriver il y a 30 jours déjà dans ma boîte aux lettres.

Mon instinct ne m'a pas trompé, j'ai aimé. J'ai d'abord apprécié être surpris en ouvrant celui-ci. C'est une pièce de théâtre, cela faisait des années que je n'en avais pas lu. Cela m'a fait songer à de bons souvenirs de lycée et donner le sourire. Il s'agit pour être plus exacte non d'une pièce de théâtre mais de 4 pièces ici réunies.

La première qui donne le titre de ce recueil Lune en papier compose plus de la moitié de ce recueil et est à l'image de son titre assez beau. Elle porte sur le thème délicat de la question identitaire de l'enfant adopté, de la compréhension et l'acceptation de ses racines. Oui, c'est une belle pièce dont j'aime particulièrement la fin et qui doit être particulièrement émouvante à voir en vrai sur une scène.

Les trois autres pièces sont particulières par leur forme et très courte. Les deux suivantes sont en effet composées exclusivement d'un monologue, celui d'un pianiste qui nous raconte dans Pianoforte, ma vie sa carrière de pianiste, son amour et sa compréhension de la musique. J'ai dit monologue mais c'est en fait plus un duo avec le piano. Une pièce plaisante ne manquait qu'à mes oreilles le son du piano. La deuxième pièce raconte un événement tragique du vieux pianiste dans sa jeunesse, tout aussi belle que pianoforte, ma vie cette dernière est cependant plus triste. Enfin la dernière pièce elle aussi très courte m'a laissé par contre plutôt perplexe, je n'arrive pas à comprendre où l'auteur voulait en venir avec celle-ci.

Malgré cela j'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce recueil que je relirai notamment pour les deux pièces Pianoforte, ma vie et Pianoforte, mon amour que j'ai particulièrement appréciée.

Un grand merci à Babelio et à l'atelier des cahiers pour l'envoi de ce livre qui m'a entraîné bien loin de mes lectures habituelles.
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Je remercie Masse Critique de Babelio, et les éditions Atelier des cahiers (Collection les Cahiers de scène) de m'avoir adressé La lune en papier, quatre pièces d'Andy Kihoon Yoon, pour en faire la critique.

Pour ce qui me concerne, lire une pièce de théâtre n'est pas toujours chose facile. le théâtre ne se résume pas au texte ; La lune de papier est de plus une pièce très originale. le texte est écrit en coréen et traduit en français. La pièce est jouée en français et en coréen, en fonction des scènes et des personnages (chaque personnage s'exprime dans sa propre langue, sauf Yunhee Lee qui parle coréen et français). Les retrouvailles d'une jeune femme, Diane, adoptée par un couple français et de sa mère biologique, une Coréenne sont particulièrement bien mises en valeur. La mère et la fille, sans parler la même langue, parviennent à se comprendre.
Le thème de la lune est omniprésent, la lune que Yunhee, Coréenne qui voyage de France en Corée pour son métier, et qui souhaite réunir la mère et la fille, voit du hublot de son avion. Dans son atelier décoré de lunes de papier, Madame Youngsun, une artiste plie inlassablement le hanji, le papier traditionnel coréen. Elle se souvient de sa fille, bébé qu'elle a dû abandonner à la naissance, et à qui elle a donné le nom de Choseung Kim : Croissant de Lune. En Corée, on a coutume d'adresser ses voeux les plus chers à la lune….

J'ai lu et relu plusieurs fois la première pièce, La lune de papier, frappée par la poésie, la douceur du texte. Il y avait la difficulté de lire un texte en version originale et en traduction, mais au final, cette difficulté finit par s'estomper au fil des pages. J'ai beaucoup aimé l'idée que chacun puisse s'exprimer dans sa propre langue, sans gêner la compréhension de l'ensemble. par ailleurs, sans connaître la langue coréenne, j'aime beaucoup l'esthétique géométrique de son écriture, le hangῠl.

Les trois petites pièces qui composent le recueil m'ont également intéressé: Pianoforte, ma vie, dépeint la vie d'un pianiste. Dans Pianoforte mon amour, théâtre, musique et danse sont réunis dans un spectacle original. Enfin, A la lueur des lampadaires nous replonge dans le temps, dans quatre histoires qui se déroulent dans une ruelle d'un vieux quartier sous la lumière des lampadaires.

J'aimerais beaucoup assister à la représentation de ces quatre pièces, leur lecture m'a plu, et m'a donné envie d'aller plus loin… Une belle introduction à la découverte de la Corée, de sa culture.
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Je tiens tout d'abord à remercier la maison d'éditions ainsi que Babelio, puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique.

J'étais intéressée par ce livre depuis un certain moment, et si je ne me trompe pas il était proposé à de multiples reprises lors de Masse Critique. le titre m'a d'abord interpellé, le mot ‘lune' attire mon regard à chaque fois. Et puis, je trouvais la couverture jolie, aussi, mais bien évidemment, ça ne faisait pas tout. J'ai alors lu la quatrième de couverture, et je me suis aussi renseignée sur la ME, et tout ça faisait que j'avais une envie folle de le lire, mais je n'ai jamais passé le pas de l'acheter. Vous imaginez donc ma joie en voyant le mail de Babelio m'annonçant que c'était ce livre que je devais chroniquer !

Pour moi, c'était un bon moment de douceur, qui fait un grand bien en ce moment. Tout n'est pas tout rose, il n'y a pas que des joies dans ce livre, bien évidemment, mais c'est.. doux, je dirais. Poétique. Solaire. Je lis rarement des pièces de théâtre, alors que j'adore ça. Ce livre m'a permis de me rappeler à quel point le théâtre me fait du bien !

Il y a quatre pièces dans ce livre, et la dernière est partagée en quatre parties, voire cinq avec l'épilogue. Je vais parler de chacune, mais pas trop non plus parce que le livre est court, les pièces ne sont donc pas très longues, je vous invite fortement à découvrir l'entièreté de cette petite pépite !

La première pièce s'appelle La Lune en Papier, le titre du livre, donc. C'est une histoire d'amour. L'amour maternel. Et c'est sans doute la pièce qui m'a le plus touché. Même si je me posais quelques questions, et même si j'étais un peu dubitatif au sujet de quelque chose, j'ai eu ma réponse à la fin, et je me ferais un plaisir de relire cette pièce en sachant ce qu'on sait à la fin ! Il n'y a pas que trois personnages, mais les trois plus importants sont Yunhee, Diane et Youngsun. Des destins qui se croisent, elles étaient destinées à se rencontrer, c'est le cas de le dire. Trois personnalités différentes, trois personnalités qui se complètent, aussi. L'histoire de Youngsun m'a bouleversé, j'étais à deux doigts de pleurer, et c'est le personnage que je préfère, je crois. Mais Yunhee aussi est attachante, même si on ne comprend pas forcément toutes ses démarches, au début. La détermination de ce personnage est exemplaire, si beau à lire, sans doute magnifique à voir. Diane est la clé de l'histoire. Je n'en dirais pas plus, mais elle a une très grande place dans l'histoire. le petit plus de cette pièce, c'est la traduction Français - Coréen. Il y a les deux langues, et pour quelqu'un qui apprend le Coréen actuellement, c'était très agréable ! Je vais me servir de cette pièce pour perfectionner mon Coréen, un grand merci pour cela !

La deuxième et troisième pièce sont complémentaires, puisque nous suivons le même personnage : un pianiste. Là encore, des histoires d'amour. Son amour pour le piano, pour son rêve, et en second, l'amour, la relation de sa vie, celle qui a tout changé, celle qui l'a changé. Là encore c'était très agréable à lire, touchant par moments, j'avais limite l'impression que c'était la biographie de quelqu'un que j'étais en train de lire. La poursuite de son rêve, la découverte de son amour pour le piano, m'a beaucoup émue. J'aurais adoré la voir jouer juste devant mes yeux, pour ressentir encore plus les choses. La relation de sa vie m'a un peu moins touché, puisque l'autre personnage, la violoniste, me parlait un peu moins, et est, je l'avoue, beaucoup moins attachante. Elle n'a pas le rôle de la méchante, c'est juste la dure vérité de la vie des personnes qui ont énormément de pression sur le dos, à un moment, ces personnes s'écroulent. J'avais un minimum de compassion pour cette dernière, mais pas assez pour y être attaché. En revanche, la fin a été une vraie claque pour moi, j'ai dû souffler avant de me lancer dans la dernière pièce.

La quatrième et dernière pièce s'appelle A la lueur des Lampadaires, et c'est sans doute celle que j'ai le moins aimée, même si elle reste incroyable à mes yeux! Je m'explique : c'est LA pièce à voir de ses propres yeux. Celle à admirer, à découvrir véritablement, il y a une interaction avec le public, et je me sentais presque pas à ma place en lisant cette pièce. Comme si je n'étais pas au bon endroit, au bon moment, comme si j'avais raté un rendez-vous. Mais au-delà de ça, les personnages sont attachants. C'est l'histoire de deux soeurs, dans la première partie. Deux soeurs qui ne se comprennent pas forcément. Deux soeurs qui s'aiment, malgré tout. En deuxième partie, c'est l'histoire d'un chasseur. J'avais un peu peur de ne pas accrocher, mais son histoire, sa façon de voir les choses surtout, m'a beaucoup plu ! Ca m'a fait réfléchir. En troisième partie, c'est l'histoire d'une chanteuse qui a couru, qui court après son rêve, en oubliant un peu le reste, et qui réalise un peu trop tard que parfois, il vaut mieux apprécier ce qu'on a, plutôt que vouloir toujours plus toujours mieux, et en oublier les gens autour. Et la dernière partie si on ne compte pas l'épilogue est à propos d'un boxeur, tellement déterminé malgré tout, un personnage qui prouve que les échecs ne sont rien dans une vie, que les échecs peuvent être une victoire, les échecs ne sont pas forcément des échecs pour tout le monde. L'épilogue est aussi très touchante, et je trouve qu'elle finit parfaitement la pièce, mais aussi le livre, parfaitement.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce moment de poésie, lorsqu'on se lance dans ce bouquin, on est dans une sorte de petite bulle et c'est fort agréable en ces temps difficiles. C'est un livre, des pièces qui parlent d'amour, de tas d'histoires d'amour, mais pas forcément de relations romantiques. Il y a beaucoup de façons d'aimer, et ces pièces nous le prouvent. Les personnages sont attachants, leurs histoires sont intéressantes, il y a des moments de douceur, de douleur, des moments où l'on se retrouve ému, et d'autres qui peuvent nous énerver. C'est très bien dosé, et je pense que, même si j'aurais adoré que certaines pièces ne se terminent jamais, la longueur est parfaitement choisie. Ce n'est ni trop long, ni trop court.

PS : Je trouve ça important de mettre des Trigger Warning, ou Content Warning, alors TW / CW viol pour la première pièce.
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Recueil de quatre pièces de théâtre, dont la première est écrite dans les deux langues français et coréen, c'est un objet très loin de mes lectures habituelle que j'ai entre les mains grâce à Babelio et aux Éditions L'Atelier des Cahiers.
Passé l'étonnement de voir les caractères coréens, je me suis plongée dans la 1ère pièce, qui est également la plus longue et celle qui donne son titre au recueil. La lune en papier est une pièce empreinte de douceur et de subtilité, elle nous parle de racines, de naissance, de rupture et de retrouvailles, par delà les territoires, les cultures et les années. Si le début semble très cynique, ce côté s'efface totalement dès l'entrée en scène de Diane.

Pianoforte, ma vie est un monologue, peut-être plus exactement un dialogue puisque le piano tient un rôle à part entière, le pianiste nous fait revivre sa vie de son premier concert à son dernier, pour cette pièce, les extraits musicaux manquent vraiment, elle est donc faite pour être entendue et non lue.
Pianoforte, mon amour, où l'on retrouve le pianiste qui cette fois nous conte la rencontre avec son premier amour, une violoniste prodige. Cette pièce m'a semblé moins réelle tant le personnage de la violoniste semble "d'essence divine", peut-être une rencontre fantasmée avec la musique, son seul véritable amour...

La 4ème et dernière pièce est résolument moderne puisque pensée pour être jouée dans un bus et une ruelle, où les spectateurs croisent le chemin des différents personnages. Chaque monologue était trop court pour me permettre de m'intéresser au personnage et à son rêve, ça m'a semblé partir en tous sens. Avec néanmoins les deux soeurs comme fil rouge.

Un vrai moment de découverte hors de ma zone de confort, aussi déroutant qu'instructif. Merci
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Kihoon Yoon Andy
La lune en papier
Masse critique
Merci à Babelio pour ce livre
Au premier abord déroutant car il n'est pas dans mes habitudes de lire du théâtre, j'ai du mal à m'intégrer à l'histoire, je ne vois pas bien au travers des dialogues l'esprit de l'histoire, ni les choses, ni les personnages.
Il me faut pouvoir ouvrir la première page et me confronter à des personnages et des situations dans lesquelles j'aie l'impression d'être également.
J'aime le théâtre mais sur scène, c'est concret.
De plus c'est écrit en français et en coréen, des signes cabalistiques pour moi, ce qui me déconcentre encore plus
Qu'à cela ne tienne j'ai lu tout dans le calme en tentant de bien comprendre et d'imaginer l'histoire.
La première : la lune en papier
Une coréenne s'occupant de l'Unicef travaille en compagnie d'une autre coréenne adoptée et qui s'interroge sur ses origines et les pourquoi de cet abandon qui la fait souffrir.
Tous les dialogues portent sur l'identité des individus, qui peuvent varier comme la lune peut le faire régulièrement
La deuxième : Pianoforte, ma vie
C'est un vieux pianiste qui se remémore sa vie en tant que pianiste, c'est un monologue tout le long
La troisième : pianoforte mon amour
Un pianiste raconte son amour tragique avec une violoniste sous fond de musique
La quatrième : à la lueur des lampadaires
Je cite : invitation à un voyage dans le temps et l'espace via quatre épisodes qui se déroulent sous les lampadaires le long
d'une ancienne ruelle du quartier des ferronniers de Mullae à Seoul
J'avoue que j'ai été fort déçue de ce livre, je n'ai vraiment pas aimé, je n'ai pas pu pénétrer ni le pourquoi, ni le comment.
Peut-être quelqu'un d'autre que moi le lira et j'y verrais plus clair





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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le destin surgit toujours comme un invité-surprise. Rappelez-vous le moment ou votre premier amour est entré dans votre vie comme un voleur. Était-ce la rencontre merveilleuse dont vous aviez tant de fois rêvé ? Était-ce le partenaire idéal que vous appeliez de vos vœux ? Non, n'est-ce pas ? Là réside tout le charme du destin.
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Yunhee : Vos œuvres sont différentes. Elles ont conservé intact le sentiment de légèreté du papier hanji. Est-ce une lampe ?
Youngsun : Oui
Yunhee : Toutes les formes sont différentes.
Youngsun : C'est ce qui fait le charme du papier coréen. Le hanji est unique dès sa fabrication. Chaque grain diffère. Même si on le coupe suivant les mêmes normes, les plis que l'on fait en travaillant se forment encore de différentes façons.
Yunhee : Ah
Youngsun : C'est comme la vie, non ? Si l'on froisse l'un de ces papiers, on obtient autant de plis différents que de grains dont il est fait.
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Je ne veux pas polémiquer sur les problèmes de société. Tout ce que je vois, c'est le conflit qu'il y a dans ton cœur. Ce qui a trait à ta naissance fait aussi partie de toi.
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Les opportunités dans la vie ne sont pas nombreuses. Si vous voulez en saisir une, marchez contre le vent.
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La destinée n'appartient pas au passé mais au futur.
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