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Critique de Ichirin-No-Hana
J'ai eu l'occasion de découvrir de découvrir l'auteure américaine Kelley York avec son premier roman traduit Sous la même étoile, il y a quelques mois. Ce roman m'avait laissée perplexe. Sous la même étoile avait été un roman particulièrement fort en émotion et l'auteure avait su faire preuve d'un énorme talent pour décrire les sentiments de ses protagonistes. L'écriture était très belle et beaucoup de passages étaient marquants et fort en messages qui sont très importants en littérature pour adolescents (homosexualité, relations parents-enfants, amitiés…). Malgré cela, j'étais restée un peu sur ma faim à la fin du roman : j'ai vu la chute arrivée de loin et la fin était beaucoup trop ouverte pour moi. le Piège de l'innocence, son deuxième roman, est sorti tout récemment et j'ai donc voulu retenter l'expérience d'autant plus que l'auteur traite encore d'un thème important : le viol. Finalement, j'en ressors avec le même ressenti.
Dans ce roman, nous suivons le point de vue de Vic Howard, jeune adolescent plutôt mal dans sa peau et qui n'a qu'un objectif dans la vie : passer le plus inaperçu possible. En plus de ne pas être très fort à l'école, Vic a quelques soucis pour se faire des amis. Handicapé par un léger bégaiement, sa seule vie sociale se résume à Brett, son meilleur ami qui lui, a tout pour lui. Lors d'une énième soirée où Vic accepte d'accompagner Brett, le jeune garçon qui fait encore office de papier peint, décide de prendre l'air. Il croisera dès lors une camarade de lycée, Callie, qu'il connaît très peu en train de vomir. Vic étant un jeune garçon plutôt serviable, c'est sans arrière-pensée qu'il va l'accompagner dans une chambre pour qu'elle se repose pour rentrer ensuite chez lui. le lendemain, des policiers frappent à sa porte et l'informe qu'il est accusé du viol de Callie.
Kelley York prend le parti-pris original de centrer son roman sur le suspect. Vic est un personnage plutôt lambda et très mal dans sa peau mais qui, lors des événements qui chambouleront tout son quotidien, saura se dévoiler et être un personnage plutôt attachant et admirable (peut-être trop ?). Pendant tout le roman, Vic placera toujours les sentiments de son entourage (ceux de Brett et surtout ceux de Callie) au-dessus des siens. le thème du viol tient une place centrale dans ce roman mais on retrouve également d'autres thèmes chers à l'auteur comme la famille et ses nombreux secrets. En effet, Vic ne connait pas son père et a une relation plutôt distante avec sa mère, au point que celle-ci croira à sa culpabilité et ne souhaite même plus lui adresser la parole.
Kelley nous démontre encore son talent à nous décrire des situations très complexes et très dures. J'ai souvent été mal à l'aise en lisant ce roman. Les différents personnages qui nous sont proposés sont encore une fois très complets. L'auteure ne s'embarrasse pas de personnages superflus, ils sont peu mais très bien développés et donc marquants.
Concernant la fin, je m'y attendais encore et c'est encore une fois bien dommage. Tout en espérant que cela ne soit pas le cas, j'avais la résolution du roman dès les premières pages. C'est toujours dommage de terminer un roman qui nous a tenus en haleine sur une déception.
Kelley York est une auteure de roman pour adolescents pleine de talents. Sous la même étoile et le Piège de l'innocence sont deux romans très importants et que je pense, il faut lire car il traite de sujet très sérieux. Je lirais bien sûr ses prochaines sorties françaises et qui sait, je me ferais peut-être enfin surprendre par la fin !
Dans ce roman, nous suivons le point de vue de Vic Howard, jeune adolescent plutôt mal dans sa peau et qui n'a qu'un objectif dans la vie : passer le plus inaperçu possible. En plus de ne pas être très fort à l'école, Vic a quelques soucis pour se faire des amis. Handicapé par un léger bégaiement, sa seule vie sociale se résume à Brett, son meilleur ami qui lui, a tout pour lui. Lors d'une énième soirée où Vic accepte d'accompagner Brett, le jeune garçon qui fait encore office de papier peint, décide de prendre l'air. Il croisera dès lors une camarade de lycée, Callie, qu'il connaît très peu en train de vomir. Vic étant un jeune garçon plutôt serviable, c'est sans arrière-pensée qu'il va l'accompagner dans une chambre pour qu'elle se repose pour rentrer ensuite chez lui. le lendemain, des policiers frappent à sa porte et l'informe qu'il est accusé du viol de Callie.
Kelley York prend le parti-pris original de centrer son roman sur le suspect. Vic est un personnage plutôt lambda et très mal dans sa peau mais qui, lors des événements qui chambouleront tout son quotidien, saura se dévoiler et être un personnage plutôt attachant et admirable (peut-être trop ?). Pendant tout le roman, Vic placera toujours les sentiments de son entourage (ceux de Brett et surtout ceux de Callie) au-dessus des siens. le thème du viol tient une place centrale dans ce roman mais on retrouve également d'autres thèmes chers à l'auteur comme la famille et ses nombreux secrets. En effet, Vic ne connait pas son père et a une relation plutôt distante avec sa mère, au point que celle-ci croira à sa culpabilité et ne souhaite même plus lui adresser la parole.
Kelley nous démontre encore son talent à nous décrire des situations très complexes et très dures. J'ai souvent été mal à l'aise en lisant ce roman. Les différents personnages qui nous sont proposés sont encore une fois très complets. L'auteure ne s'embarrasse pas de personnages superflus, ils sont peu mais très bien développés et donc marquants.
Concernant la fin, je m'y attendais encore et c'est encore une fois bien dommage. Tout en espérant que cela ne soit pas le cas, j'avais la résolution du roman dès les premières pages. C'est toujours dommage de terminer un roman qui nous a tenus en haleine sur une déception.
Kelley York est une auteure de roman pour adolescents pleine de talents. Sous la même étoile et le Piège de l'innocence sont deux romans très importants et que je pense, il faut lire car il traite de sujet très sérieux. Je lirais bien sûr ses prochaines sorties françaises et qui sait, je me ferais peut-être enfin surprendre par la fin !
