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sur 584 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A force d'essayer, il y a un moment où je crois qu'il ne faut plus insister. Juste accepter que certains styles ne sont pas fait pour nous.
« le convoi » de l'eau d'Akira Yoshimura sera probablement mon dernier bouquin venu d'Asie.
J'ai parcouru les onze pages de critiques sur babel et lu un certain nombre des cent un billets pour une dernière fois essayer de comprendre pourquoi la littérature Asiatique ne passe pas chez moi. On n'a que du quatre ou cinq étoiles à part un billet à une étoile, un à deux, trois à deux et demi et une dizaine à trois.
Finalement, je renonce aussi à m'expliquer le pourquoi ou le comment d'un goût, on va pas se faire une séance de psy de groupe pour chercher les causes d'une différence de perception sur un style d'écriture.

Alors le convoi de l'eau bah… ça aurait pu parce que l'histoire d'un village retiré du monde et de son fracas, l'histoire de petites maisons pas dans la prairie mais dans la vallée ça aurait pu être prenant quand on sait que ce village est voué à disparaître sous les eaux après la fin de la construction d'un barrage.
Seulement voilà, c'est d'une platitude sans nom. Il se passe plein de choses mais c'est long, c'est chiant. Il est question d'expropriations, de massacre de la nature, de mort et tout n'en fini pas d'arriver, et tout n'en fini pas de ne pas arriver. La joie, la tristesse, l'envie, la peur, le rire, les larmes, le chaud, le froid, des merguez de tofu, des graines de courge, une côte de boeuf un café, l'addition, c'est monocorde à donner envie de sauter de son rez de chaussée au premier quidam endetté sur vingt ans pour son pavillon au lotissement des acacias d'une banlieue quelconque.
J'ai trouvé une écriture sans saveur, sans consistance, sans relief, sans émotion, c'est froid, sans fluidité un comble pour le convoi de l'eau.
C'est peut être la traduction hein… non c'est pas la traduction, enfin pas que, enfin j'en sais rien, c'est juste pas à mon goût du tout.
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Eh zut, rien à faire, ça ne vient pas.
Tout juste deux semaines que j'ai fini ce petit bouquin (dont j'avais entendu le plus grand bien !), et je constate à regret que déjà, je ne sais plus trop quoi en dire...

Panne sèche d'inspiration. Avouez que c'est un comble, quand il s'agit d'écrire sur le Convoi de l'eau, que de ne plus avoir en réserve la moindre goutte d'imagination, d'essorer en vain sa mémoire et de réaliser que tous les souvenirs de cette lecture se sont déjà évaporés !
Alors pourquoi cette amnésie soudaine ? Serait-ce l'âge, déjà ? A moins que ce ne soit la fatigue et les petits tracas de fin d'année, combinés à la relative monotonie de ce texte et à cette écriture certes maîtrisée, tout en retenue et en sobriété, mais sans grande émotion ni véritable relief ?

Il était question, me semble-t-il, d'une équipe d'ouvriers japonais chargés de procéder aux travaux préliminaires à la construction d'un barrage (carottage, terrassement, dynamitage) dans une région montagneuse et particulièrement reculée de l'archipel. Parmi ces forçats le narrateur (dont le passé trouble nous est vaguement révélé de loin en loin, par micro-touches, sans que l'auteur ne prenne jamais la peine de s'appesantir outre mesure) et quelques autres personnages ectoplasmiques, aux portraits tout juste esquissés et qui peinent à retenir notre attention. Ensemble, ils découvrent un curieux village oublié, ne figurant sur aucune carte, et apparemment condamné à être enseveli sous les eaux du futur barrage.

Le lecteur se dit alors que les habitants ne se laisseront pas faire et entreront fièrement en résistance, il se tient prêt à prendre fait et cause pour les honorables villageois indûment expropriés ... et puis non, rien. Pas de franche rébellion, pas de montée en tension, aucune réaction face au drame annoncé ! C'est tout juste si nous  voyons, au loin, quelques paysans se livrer à des manoeuvres confuses, dont on se dit qu'on finira par comprendre les motivations, mais qui s'éternisent au point qu'on renonce à s'y intéresser.

Difficile de voir où M. Yoshimura a voulu nous conduire, lui qui nous promène lentement dans des paysages brumeux sans nous offrir la moindre accroche ni le plus petit brin d'intrigue à dérouler.
Ainsi flottons nous dans une atmosphère étrange et contemplative qui, si elle a pu par moment me séduire, me laissera finalement un souvenir terne et diffus.
Le convoi de l'eau est passé sans moi, dommage.
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Belle histoire de base, mais je n'ai pas pu suivre.
Il est décrit comme étant une poésie, mais le personnage principal est assez spécial, ce qui fait que ça déteint sur le roman.
Le livre est petit, et la couverture est très belle, et malgré cela, le livre reste agréable à lire.
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Je suis une grande amatrice de littérature japonaise. J'ai malheureusement lu à peut près tout ce qui est paru en France avant de commencer ce blog. C'est pourquoi je ne publie une critique de littérature japonaise qu'aujourd'hui.



J'ai été très déçu par ce livre. Je ne l'ai pas spécialement aimé. Je l'ai trouvé plat et pas assez fouillé. Il était pourtant très prometteur.



Dans ce livre on retrouve des thèmes très intéressants. D'abord, la peur de ce qui est différent de nous. La peur de l'autre. Les ouvriers regardent tantôt avec mépris, tantôt avec peur ce hameau qui semble si différent d'eux. Ils ne cherchent même pas à les comprendre qu'ils les jugent très durement. le deuxième thème est le sentiment de différence qu'éprouve le narrateur. Il ne se sent pas comme les autres ouvriers. C'est d'ailleurs pour cela qu'il se met tout le temps à l'écart. Il est obsédé par les démons de son passé.

Malheureusement, je trouve que ce personnage n'est vraiment pas assez exploité. Il aurait vraiment mérité d'être plus fouillé et ses sentiments encore plus révélés.

Par contre, autre personnage que j'ai vraiment aimé dans ce livre, c'est la montagne. Elle est omniprésente dans ce livre. L'auteur l'a décrit magnifiquement. C'est vraiment le personnage central de ce roman. Cela vous donne vraiment envie de visiter la montagne japonaise. Les paysages semblent sublimes.

Je ne sais pas trop quoi rajouter. J'ai du mal à parler d'un roman que je n'ai pas aimé. Lisez le pour vous faire un avis.
Lien : http://quefontlesprofsdochor..
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