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EAN : 9782253174004
456 pages
Le Livre de Poche (03/09/2014)
3.62/5   47 notes
Résumé :
Tout les sépare, tout les unit… Nadine et Riley sont deux jeunes Londoniens issus de milieux très différents, mais amis depuis l’enfance. Au moment où leur complicité pouvait prendre un tour plus tendre, des considérations de classe se dressent brusquement sur leur chemin. C’est alors qu’éclate la Grande Guerre. Ils n’ont que 18 ans. Riley passera trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme, tandis que Nadine s’engagera comme infirmière. Quand il revien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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CHALLENGE ABC 2014/2015 (3/26)

Merci à Babelio et aux éditions "Le Livre de Poche" de me permettre en cet anniversaire centenaire du début du premier conflit mondial, à moi aussi, de ne pas oublier.

Ce roman qui n'a pas défrayé la chronique contrairement à d'autres qui étaient tous estampillés "guerre 14/18", m'apparaît comme sortant des sentiers battus. En effet, au départ, peut-être à cause du titre, de la photo de couverture ou du résumé, je l'ai vu comme une banale amourette contrariée par l'assassinat lointain d'un archiduc. Mon sentiment a rapidement évolué car il serait totalement réducteur de le résumer à cela.

Londres,1914, Riley Purefoy, 18 ans, n'étant pas du même milieu social que Nadine, son amie d'enfance, voit son histoire d'amour empêchée par la famille de celle-ci. Sur un coup de tête, il s'engage dans l'armée et part se battre en France. Sous le commandement du capitaine Peter Locke, il prend rapidement du grade, survit aux combats pendant 3 ans, mais blessé au visage, il est renvoyé dans un hôpital londonien. Fruit du hasard, il est soigné par Rose Locke, cousine célibataire de Peter, qui en devenant infirmière militaire, a enfin trouvé un sens à sa vie.
Parallèlement, on suit l'histoire de Julia, la femme du capitaine, qui n'ayant été éduquée que pour être une bonne épouse, ne sait pas trop quoi faire de son existence et qui tente, par tous les moyens, à maintenir sa jeunesse et sa beauté en l'état, dans l'attente du retour de son mari.

Résumé un peu succinct car l'auteure évoque tellement de sujets à travers ces quelques 400 pages. Déjà, elle confronte différents milieux sociaux et nous montre des personnages qui ont su évoluer de l'un à l'autre. Grâce à sa vaillance aux combats, Riley se hissera aux rangs des officiers et Rose n'hésitera pas à sortir de son milieu bourgeois pour se confronter à la misère psychologique des hôpitaux militaires. Louisa Young nous conte ainsi une magnifique aventure humaine. Les combats où se retrouvent mêlés à l'horreur ces hommes de conditions diverses ne sont que brièvement décrits même si chaque fois, c''est de façon violente. Elle s'attarde surtout sur le ressenti, les émotions des soldats qui ne survivent que grâce à leur solidarité ; leurs réflexions personnelles sont d'ailleurs écrites en italiques, à la première personne et interrompent régulièrement le récit
Deux autres mondes vont alors coexister : ceux qui sont au front et ceux qui sont ailleurs et qui sont loin d'imaginer l'inimaginable ( la censure veillant au grain). Et ces deux mondes vont devoir revivre ensemble. En effet, Riley et Peter, renvoyés en Angleterre, vont avoir à affronter une autre épreuve. le premier, faisant désormais partie de ceux que l'on a baptisé les "gueules cassées, acceptera-t-il son état ? Quant à Peter, éprouvé par la vision de tous ses hommes morts au combat, obligé de taire l'indicible,pourra-t-il reprendre sa petite vie bourgeoise auprès de Julia et de leur fils ?

"Nous sommes allés au-delà de l'humanité, au-delà de l'univers de la morale, là où la raison et le sol se dérobent sous vos pieds. Nous sommes allés dans une réalité parallèle. Il va falloir revenir."

La vision de l'hôpital spécialisé dans la chirurgie du visage est par moment insoutenable, l'auteure nous fait une transcription remarquable du travail de ces chirurgiens, avançant à tâtons pour tenter de redonner figure humaine à ces mutilés qui malheureusement serviront parfois de cobayes à la science.

Je ne peux qu'encourager les lecteurs à se pencher sur cette découverte littéraire qui loin d'être pessimiste est une belle leçon d'humanité. Dès que possible, je vais me procurer la suite qui s'intitule "Ravages" et qui décrit le retour à la vie de ces hommes revenus du front. 17/20


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D'abord un grand merci aux éditions le Livre de Poche et à Babelio pour l'envoi de ce livre, cette lecture ayant eu lieu à l'occasion d'une masse critique organisée sur le site.

Il va m'être assez difficile de donner un avis sur ce livre, parce que moi même alors que je l'ai terminé il y a quelques heures déjà, je ne sais si je l'ai aimé ou non. Disons, pour résumer, que le début est laborieux, et la fin mieux réussie.

Commençons avec les personnages : je dois avouer qu'au début, je trouvais Riley trop distant, et presque insensible. Quant à Nadine, elle reste très effacée, comme souvent les jeunes filles à cette époque. En revanche, ils évoluent énormément au fil des pages, et ils finissent par devenir très attachant, en particulier Riley : ce qu'il a vécu m'a bouleversée. Mais les personnages féminins - c'est à dire Nadine, Rosa et Julia - suivent l'évolution la plus intéressante : leur condition va totalement changer, et l'auteur a très bien su nous montrer ce bouleversement : Nadine devient infirmière, Rosa, infirmière elle aussi n'est plus jugée quant à son célibat et Julia, épouse idéale - j'ai eu du mal à comprendre l'intéret d'un tel personnage, car elle est vraiment antipathique, indécise et stupide - comprend qu'elle est désormais inutile à la société. A travers leurs trois destins de femmes pendant la Première guerre mondiale, on voit parfaitement bien la condition féminine se transformer.

J'ai beaucoup de mal à choisir entre "historique" ou "romance" pour qualifier ce roman : à certains moments, l'histoire d'amour entre les deux héros semble prendre le dessus sur la dimension historique du récit, et dans d'autres passages, c'est l'inverse. de plus, même si je n'ai pas noté d'anachronismes ou d'abhérations, j'ai trouvé que les descriptions - d'un point de vue historique je veux dire - manquait de précisions, de détails. Un bon point quand même : la romance n'est pas niaise du tout, contrairement à ce que j'ai craint.

Quant au style de l'écrivaine, je suis un peu mitigée : à vouloir être poétique, il est parfois surtout confus, avec toutes ces courtes phrases enchaînées les unes derrière les autres. de plus, sans cesse alterner des passages au front, puis revenir en Angleterre est un peu perturbant. Et certaines péripéties m'ont paru en trop, je veux dire qu'elles n'apportent rien à l'histoire sinon quelques pages de plus, alors que certains passages du quotidien de Riley dans les tranchées sont évoqués bien rapidement.

Les combats dans les tranchées sont bien sûr évoqués, mais aussi le retour des blessés de guerre et des "gueules cassées" : l'auteur insiste particulièrement sur le second point - difformités, opérations de fortune, blessures, mutilations - avec précision : on sent qu'elle s'est renseignée, mais ce sens du détail a un je-ne-sais-quoi de malsain.

En gros, ce sont les 220 premières pages sont laborieuses, mais un événement (ah ah, je ne dis rien) m'a suffisamment émue pour m'absorber dans les derniers chapitres, un événement qui m'a fait m'attacher à Riley un peu plus. Cette seconde partie est bien mieux que la première, mais chut, j'évite de trop en dire.

En bref, je ne saurais vraiment me positionner quant à ce livre : ai-je aimé ou pas? Honnêtement je n'en sais rien, car il y a autant de côtés positifs que négatifs. Une suite existe à ce roman, mais je ne pense pas le lire, la fin de Je voulais te dire m'a satisfaite.
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Un roman ayant pour thème la grande guerre, mais une fois n'est pas coutume, ça sera côté anglais.
L'histoire débute par une rencontre deux adolescents d'un monde opposé, Riley a su conquérir sa sympathie à cette famille bourgeoise, le monde de l'art lui est ouvert et la culture par la même occasion.
Mais, la famille de Nadine ne peut souffrir qu'une liaison pire un mariage puisse solder cette belle amitié. La guerre fera que Riley avait très bien compris que Nadine serait jamais pour lui, alors autant s'engager et partir loin de ses yeux. Tenter d'oublier ? ! ?
La suite est basée donc sur la guerre par elle-même et ses atrocités, sans trop de détail quand même sur les tranchées mais plus sur le côté souffrance psychologique, la camaraderie etc...
Riley est pris sous l'aile de son supérieur qui lui fait prendre du galon, au final dans sa tête, il se dit que ça suffira sans doute pour lui ouvrir les portes d'un mariage tant convoité.
Arrive le chaos, la grande blessure, et le retour sur la terre natale ETC... je ne vais pas tout raconté, mais ici l'auteure a développé toutes les souffrances de ces soldats, et tout le dévouement des soignants et également toute la chirurgie faciale. Mais la cicatrisation des plaies physiques suffiront-elles à réparer les dégâts humains ? Les épouses, pourront elles encore aimer leurs époux défigurés, rafistolés, méconnaissables, voire fous.
Tout le côté : l'après guerre, est intéressant dans ce livre, et bien sûr les retrouvailles ou pas ? laissons un peu de flou, la suite au prochain épisode avec "ravages"
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Je voulais te dire est une romance historique composée de passages épistolaires se déroulant lors de la première Guerre Mondiale partagée entre l'Angleterre et la France .
Nadine et Riley deux londoniens de 18 ans issus de classes sociales différentes tombent amoureux l'un de l'autre. Lorsque la Grande Guette éclate Riley décide de partir combattre dans les tranchées des Flandres et de la Somme tandis que Nadine s'engage comme infirmière . Ils restent séparés pendant 3 ans .
Ce roman met l'accent sur les conditions de vie de cette époque dans les tranchées et au sein de la société civile, l'impact psychologique, les blessures de guerre et la mort qui touche de nombreuses familles créant des changements irréversibles dans leur vie.
L'auteur insiste particulièrement sur " les gueules cassées ", les progrès de la médecine dans la chirurgie réparatrice .
A la fin de la guerre, on se rend compte à quel point il a été difficile de se réintégrer dans la société à cause des traumatismes physiques et psychologiques pour ceux qui ont combattu et qui ont été au plus près des blessés et de la mort .
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En quelques mots :
Première guerre mondiale, les souffrances de ceux qui partent au front et ceux qui restent. Comment retrouver une place quand on a vu le pire et subi l'irréparable et comment aidés ceux qui ne veulent pas l'être. Louisa Young, va au delà des vérités déjà connues dans les livres d'histoires, et dévoile à travers ce roman les prémices de la chirurgie réparatrice et esthétique. Sans doute pas assez approfondi mais parle de sujets rarement abordés.

En beaucoup plus de mots :
Voici un livre que j'ai acheté il y a quelques beaucoup années et que j'ai gardé précieusement dans ma PAL attendant le bon moment pour le lire.

Louisa Young nous raconte une histoire de relations compliquées : premiers amours, inclinaison sexuelle, classes sociales différentes sous fond de la première guerre mondiale.

Nous découvrons donc Riley, vivant dans les quartier populaire de Londres dont le père n'est qu'un simple ouvrier à l'usine. Par un concours de circonstance, Riley va être pris sous l'aile d'un artiste Sir Alfred des quartiers chics qui va l'accompagner, le faire évoluer en l'ouvrant au monde, en lui apprenant à parler, à se comporter, à s'élever tout simplement. Et même si Riley savait que le monde dans lequel il évoluait n'était pas le sien, à la défaveur de ses parents, il va continuer de fréquenter Sir Alfred. C'est à cette période qu'il va rencontrer Nadine, une élève du peintre, et va nouer d'amitié.

Les années passant, les rencontres entre Riley et Nadine sont toujours régulières, et leurs sentiments vont évoluer. Mais la guerre gronde en France, le déchirement que ressent Riley entre ses parents et Sir Alfred qui appartiennent à deux niveaux sociaux différents, le passage à l'adulte et l'envie de s'assumer en tant que personne en tant qu'adulte fait que la vie ne sera pas celle que Riley avait prévu. Pour échapper à la tension, pour s'émanciper, Riley va s'engager : "jusqu'à la fin de la guerre ou 6 mois, à toi de choisir". Riley est persuadé que la guerre ne va pas durer, il signe pour "jusqu'à la fin de la guerre". La suite vous vous en doutez, cette guerre va durer bien plus que six mois.

Mais Riley ne se plaint pas. Il monte même les grades, échappe de nombreuses fois à la mort qui ne veut pas de lui. Jusqu'au jour où, ce fut justement le jour de trop...

Je préfère prévenir que la guerre prend une grosse place dans ce roman qui parfois peut paraitre un peu long. Même si d'autres personnages font leur apparition et dont on comprendra leur intérêt que dans la seconde partie du livre, Louisa Young réussit à faire passer par ses mots les démons qui hantent les différents personnages. Car la guerre laisse des traces, et que l'on soit au front dans les tranchées boueuses ou à la maison à attendre l'époux, l'ami, l'amoureux, sans nouvelles, sans perdre espoir, chaque personne ressasse ce qui aurait pu être.

J'avoue que la lecture de ce roman n'est pas sans intérêt, mais n'est pas non plus une grande lecture. La romance est plutôt insipide, les personnages n'évoluent que très peu au fur des années.

Mais cependant, j'ai aimé la seconde partie du roman et tout ce qui concerne les travaux de chirurgie esthétique. Car L'autrice nous présente les début de la reconstruction faciale pour les grands blessés de guerre et l'attrait que peuvent avoir les femmes de l'époque sur les nouveaux remèdes créés pour rester jeunes. J'ai appris beaucoup de choses et j'ai surtout été étonnée de l'ancêtre du botox autrement toxique été déjà utilisé au début du siècle dernier. En fait l'intérêt de ce roman ne repose pas sur les années de guerres, rythmées par les permissions, les conflits intérieurs, mais bien les avancées médicales incroyables de cette période.

Pourquoi l'acception du corps sous toutes ces formes, est-elle si compliquée ? E t le reste encore de nos jours ? Nous parlons maintenant d'images vomies par les magasines, par les publicités et autres supports de communication, mais qu'en était-il à l'époque ? le problème est bien plus complexe, et ce roman aborde cette avec beaucoup de délicatesse mais également avec beaucoup de violence, se besoin de plaire, de séduire, de se reconstruire, de s'accepter, et sans doute tout simplement de se pardonner à soi même.

C'est un roman qui n'est vraiment pas déplaisant à lire, malgré quelques longueurs, qui pourra plaire non pas à la majorité, mais il faut je pense aller au delà des clichés et voir la beauté intérieure de chaque personne.

Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Bienheureuses filles, avec leur chagrin sans complication. La mort toute simple, la mort pure, et la photo d'un héros à pleurer et à honorer avec fierté. Parce que l'objectif de tout ça, c'était bien la mort, non ? Les bombes, les obus, les tireurs, les torpilles aériennes, les torpilles sous-marines, le déluge de feu, les mortiers de tranchées, l’artillerie, les baïonnettes, les grenades, le gaz au chlore, le gaz moutarde, les chars, les avions larguant leurs bombes dans le ciel, le creusement de tunnels, l'enfouissement des hommes... une liste infinie... oui, infinie... toutes les choses que l'on inventait, que l'on continuait à inventer ! Que les hommes inventaient et que les femmes fabriquaient - toutes ces choses servent à tuer. Et si elles ne vous tuent pas, elles vous infligent des blessures, et vous êtes rabiboché - pas moi ! - et on vous envoie là-bas jusqu'à ce que vous soyez tués.
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La nuit avait été tiède. Comme un parfum d'été. Plutôt calme.
Le fracas assourdissant des explosions fut si soudain, crevant l'épaisseur de l'air et de la terre, qu'il secoua tous les crânes ébranlés et les cervelles ébahies, chassant toute pensée résiduelle. Il fit vibrer les tympans et tressaillir les foies ; il s'insinua sous la peau, envoyant le sang remonter en vague dans les veines et les artères, transperçant les minuscules canaux de la moelle spongieuse. Il empoigna les cœurs, brisa les dents, se réverbérant le long des synapses et dans les espaces intercellulaires. Les hommes furent absorbés par le bruit, s'y noyèrent, furent démembrés par lui, saturés. Ils faisaient partie de lui. Il faisait partie d'eux.
Ils en avaient l'habitude.
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Rose y repensa un peu plus tard. A Gillies, à tous les autres chirurgiens, et à Morestin, et à Valadier, dans les premières années de la guerre, opérant dans une Rolls-Royce derrière les lignes françaises, prenant en otage sur son fauteuil de dentiste d'importants généraux jusqu'à ce qu'ils autorisent ses projets et ses réquisitions pour le traitement des blessures faciales. Rose comprenait qu'il était... heureux, disons plutôt opportun que ces hommes courageux, novateurs, coïncident avec un approvisionnement illimité de patients qui n'avaient d'autre choix, et qu'ils puissent ainsi continuer à avancer avec eux, pour faire progresser ce nouvel art.
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Purefoy, Locke et leurs compagnons se jetèrent à plat ventre dans la boue accueillante de leur tranchée, ce havre empoisonné profond de deux mètres qui leur était si familier, puis, accroupis derrière le parapet, partagèrent le curieux sentiment de sécurité que donne le fait de savoir que le pire est déjà en train d'arriver.
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Rose trouvait que Julia était affreusement complexée, du genre de ceux qui n'accomplissent jamais rien. Si elle consacrait la moitié de l'énergie qu'elle consacre à elle-même ou à la maison à se rendre utile, on n'imagine pas ce qu'elle pourrait faire ! Un de ces jours, elle disparaîtra purement et simplement dans un nuage d’eau de lavande... Mais Rose était un peu injuste. Étant donné que Julia avait été élevée et éduquée à être une ravissante épouse, et rien d'autre, elle ne se débrouillait pas trop mal.
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