En littérature, j'ai eu souvent l'occasion de lire des livres bons, excellents, merveilleux… Et puis parfois, il y a des livres comme les "
Nouvelles orientales", de
Marguerite Yourcenar. Soyons clair : je me suis ennuyé ferme.
Je n'ai pas aimé le style. L'objectif de
Marguerite Yourcenar, en la matière, était probablement d'atteindre une certaine épuration, ce qui, a priori, aurait pu me plaire ; j'ai adoré "
Le vieil homme et la mer" d'
Ernest Hemingway, ou "
Le joueur d'échecs", de
Stefan Zweig, où les auteurs affichent un style simple et épuré. Mais là, je n'accroche pas ; car, autant dans "
Le joueur d'échecs" ou dans "
Le vieil homme et la mer", les phrases épurées, en apparence simples, étaient travaillées pour conférer au récit une grande capacité à nous émouvoir, autant dans les "
Nouvelles orientales", l'épuration ne semble avoir aucun objectif.
Je m'attendais à des ouvrages, tout en poésie, mais hélas, la poésie fut la grande absente du livre. Je n'ai trouvé aucune poésie, ni dans les phrases ni dans les histoires de madame
Yourcenar.
Certaines nouvelles témoignent, à l'aide de métaphores, d'une pensée philosophique, mais, d'un point de vue littéraire, elles ne m'ont pas semblé intéressantes.
Marguerite Yourcenar reste une grande dame, mais ce livre est un petit livre, à mon avis, du moins. Personnellement, je suis resté douloureusement insensible à ce recueil de nouvelles.
Je suis donc déçu.