Alice in Murderland, tome 9

Je n'aurais jamais cru que la série irait si loin quand je l'ai commencée. L'histoire en tout cas est toujours aussi barré. Yuki Kaori a décidé de passer la seconde dans ce tome en nous mettant enfin en avant la matriarche des Kuonji, j'entends par là, Olga. On en apprend un peu plus sur son passé et ses relations avec la secte Washimiya ainsi qu'avec Kokonoe. La suite est plus classique avec une Stella et une Miser qui monte en plan en carton pour contrer leur mère qui leur demande de s'affronter. Mais tout s'accélère au milieu du tome quand celle-ci décide de s'en mêler. On a alors quelque chose de beaucoup plus nerveux et dynamique, avec un combat très bien orchestré qui sait nous surprendre au bond moment. L'histoire prend alors une nouvelle tournure assez plaisante qui permet à la fois d'élargir l'univers et de faire le lien avec ce qui se passe dehors. J'aime beaucoup.
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Dans ce tome, la fratrie est réduite à trois enfants : Miser, Melm et Stella. le faux Zeno a quitté la maison Kuonji comme il appartient à la secte Washimiya, qui est accessoirement la famille rivale. Stella se met d'accord avec Miser, l'otaku fan de reptiles, pour l'issue de leur affrontement. Mais c'est sans compter Olga, la mère, qui retient prisonnier le petit ami de Miser et lui fait du chantage.
Plus le nombre de volumes augmente et moins les frères et soeurs sont nombreux. Nous nous dirigeons vers la fin de l'histoire. Il reste malgré tout beaucoup d'énigmes à élucider dans cette version sanguinaire et alternative du célèbre Alice de Lewis Carroll. Ici, Io, le petit ami de Miser, est l'incarnation de Humpty Dumpty avec son coté jovial et gourmand. Encore un tome réussi, bourré d'action et de rebondissements.
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