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Neuf épisodes, du 28ème au 36ème, dans ce quatrième tome qui va conduire les lecteurs vers le vrai sommet des dieux, l'Everest.

C'est vraiment mon préféré depuis le début de cette découverte car Habu accepte que Fukamachi le suive et le photographie dans sa tentative hivernale de la face nord-ouest de l'Everest.

Cela se met en place tranquillement, les deux hommes grimpent chacun de leur côté, Fukamachi à la suite de Habu qui le distance toujours aisément. L'ascension est présentée essentiellement du point de vue de Fukamachi qui rencontre bien des difficultés lesquelles l'amènent à réfléchir sur les raisons de sa présence au coeur des ces parois glacées, exposé à tant de dangers tels que les avalanches, les chutes de pierres, le vent violent glacial. Il sait qu'il peut renoncer quand il le désire, il continue, mais...

Belle surprise dans cette ascension périlleuse toujours magistralement dessinée et de nombreuses réflexions sur les motivations des alpinistes, la vie, le danger, la mort.

Ce tome ne se termine pas au sommet, ce sera sans doute le cas dans le cinquième avec, je l'espère, d'aussi bons moments au sommet des dieux.
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C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. "Le Sommet des dieux", série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman "Kamigami no itadaki" de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuses aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !


Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…
Dans ce tome 4, pour récompenser Fukumachi qui a sauvé son fils de Mohan qui l'avait pris en otage, Habu Jôji lui révèle les secrets de l'appareil photo : il s'agit bien de celui de George Mallory, il l'a bien trouvé sur l'Everest mais il ne contient pas la pellicule qui doit encore être en compagnie de la dépouille mortelle d'Andrew Irvine quelque part sur le plus haut sommet du monde…
Mais il l'autorise aussi à l'accompagner et à le photographier dans son défi fou : grimper le sommet des dieux en hiver, en solitaire, sans oxygène et par la face sud-ouest… Après les préparatifs, l'épopée commence le 12 décembre 1993 par -22 degrés, et à chaque chapitre correspond une des étapes de l'ascension : la cascade de glace, le Warship Rock, le grand couloir central, la tour grise… Fukamachi s'accroche mais éprouve de plus en plus difficultés, et est victimes d'accidents puis d'hallucinations avant que contrairement à ce qu'il avait dit, Habu Jôji rebrousse chemin pour lui sauver la vie… Désormais proches des 8000 mètres d'altitude nos deux alpinistes sentent que plus que jamais la montagne est une bête sauvage indomptable !

Ce coup-ci Fukumachi prend des résolutions : s'il rentre vivant, il fera sa déclaration à Ryôko.
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Si le tome 3 était un tome de transition, assez narratif, explicatif, avec une partie historique sur l'histoire de l'appareil photo de Mallory et Irvine, ce quatrième opus est résolument plus axé sur l'action et on avance à grand pas dans la narration de cette histoire forte. Entendons nous bien quand je parle des tomes, je parle de ceux de l'édition Kana qui sont un peu fallacieux dans le sens où ils regroupent en réalité plusieurs tomes du manga original.
Bref, on attaque le vif du sujet, le pointu, la montagne, LA Montagne que dis je, Sagarmatha, Chomolugma, Everest !
Nos deux héros se retrouvent embarqués dans une ascension fantastique, pleine de rebondissements, de dangers et de vent !
Le trait se fait épique, le ton héroïque, les réflexions des personnages plus intimistes, on touche aux tréfonds de l'âme et de l'être. Qui on est, qui on aime, pourquoi on est là, questions que se pose tout montagnard un jour ou l'autre. Et les réminiscences des mais disparus, tombés, morts...
Du grand art tout simplement, je l'ai dévoré et le tome 5 est déjà bien avancé !
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L'action avance à grands pas dans ce quatrième volume d'une excellente qualité. L'histoire de l'appareil photo, qui a occupé de bons moments dans les tomes précédents, est réglée, ainsi que tous les petits "détails" : désormais tout est centré sur l'alpinisme.
Fukamachi suit Habu dans sa tentative folle de vaincre l'Everest par une voie inédite en solo en hivernal... rien que ça ! C'est l'occasion rêvée pour le dessinateur de nous régaler une fois de plus, et de façon magistrale. Les scènes d'alpinisme pur sont saisissantes de réalisme, les paysages sont à couper le souffle, et l'aventure prend vie sous nos yeux.
Le passage de la cascade de glace est particulièrement époustouflant. À la vue de ces pages, on éprouve presque physiquement la petitesse des hommes dans ce monde glacé, hostile et fascinant à la fois.
Fukamachi révèle davantage sa personnalité dans les difficultés rencontrées lors de l'ascension, ce qui le rend encore plus attachant. Sous le coup de l'épuisement, il s'interroge à voix haute sur ses motivations à se trouver là et sur le sens de la vie. Quand, exténué, il est victime d'hallucinations, le lecteur sens la tension qui règne.
Quant à Habu, il est magnifiquement représenté. On le savait fort, solide, on le découvre plus humain, mais en même temps habité d'une volonté exceptionnelle. Il émane de lui une aura quasiment surnaturelle, qui se voit dans les dessins à travers l'intensité des traits et les jeux de lumière. C'est sublime.
Il y a un vrai rythme dans ce tome. À certains moments légers, on tourne les pages rapidement, facilement, à d'autres, on le fait plus doucement, on prend le temps de tout voir et de tout sentir : une grande expérience de lecture !
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Dans ce tome 4, on retrouve Fukamachi aux prises avec un truand qui, armé d'un couteau, menace de tuer le fils d'Habu si on ne lui remet pas le fameux appareil photo ayant appartenu à Mallory. La compagne d'Habu cède devant les menaces du malfrat prêt au pire. Profitant d'un moment d'inattention, Fukamachi se rue sur le kidnappeur sauvant la vie de l'enfant. C'est grâce à cette intervention courageuse que Fukamachi va enfin retrouver la trace d'Habu au camp de base de l'Everest. Après lui avoir fait cadeau de l'appareil photo, Habu accepte que Fukamachi fasse un reportage sur l'ascension qu'il prépare depuis tant d'années : la première hivernale en solitaire et sans oxygène du sommet de l'Everest. Une seule condition, ne pas venir le perturber durant son ascension. S'il a un problème, Habu ne viendra pas à son secours, c'est le contrat qu'accepte Fukamachi.
Presque entièrement dédié au combat de ces deux hommes contre la légendaire montagne, ce tome est une ode au fabuleux courage, tant physique que psychologique, de ces alpinistes qui mettent leurs existences entre parenthèses dans le seul but de vaincre cet ogre sans pitié qu'est l'Everest.
Fukamachi sera-t-il en mesure de suivre Habu dans cette périlleuse ascension ? Habu tiendra-t-il sa promesse ? C'est ce passionnant morceau de bravoure que nous relate ce tome 4 du "Sommet des dieux", l'oeuvre originale de Yumemakura Baku magnifiée par les excellents dessins de Jirô Taniguchi.
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C'est reparti !
Mohan prend en otage le fils d'Habu Jôgi pour récupérer l'appareil photo ( voir épisodes précédents). Fukumachi aide à le sauver. Habu, reconnaissant, lui fournit quelques explications concernant le fichu appareil. Mais surtout, il l'autorise à le suivre, à distance, sous certaines conditions, dans son ascension secrète et solitaire de l'Everest, par le versant sud ouest, en plein hiver et sans oxygène. Nous suivons ensuite les préparatifs minutieux, la phase d'acclimatation, l'attente des bonnes conditions climatiques et enfin le début de l'ascension du point de vue de Fukumacchi qui s'accroche...
C'est évidemment la dernière partie la plus emballante avec un Fukumachi enfin intéressant, habité par le doute, l'angoisse, les pensées suicidaires, tétanisé par le froid, en proie aux hallucinations...Face à lui la montagne bestiale, grondant, hurlant, gueule béante...
Il me tarde de dévorer le dernier épisode !
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C'est déjà le quatrième tome de la série le Sommet des Dieux - série en 5 tomes - et le rythme reste toujours aussi haletant, la pulsation inhérente au scénario et ses nombreux rebondissements toujours aussi palpable et fascinante, ce qui en fait un évènement majeur dans l'histoire du manga et du roman graphique au point d'avoir été adapté récemment en long métrage d'animation par le réalisateur Patrick Imbert.

C'est une histoire de l'alpinisme japonais incarné par des personnages saisissants tels que le sympathique reporter japonais Fukamachi Makoto ou Habu Jôji, cet alpiniste d'exception que l'on pensait disparu depuis des années, dont la trame tourne autour de la découverte d'un vieil appareil photo Kodak Vest Pocket retrouvé 70 années plus tard dans une boutique de Katmandou ; si cet appareil photo est bien celui de George Mallory, alors Andrew Irvine et lui pourraient avoir été les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest le 8 juin 1924 supplantant ainsi Sir Edmund Percival Hillary et le sherpa Tenzing Norgay qui l'atteignirent presque 30 ans plus tard, le 29 mai 1953.

A Katmandou, Fukamachi remonte la piste qui le mènera à Habu Jôji. La veulerie et la cupidité des hommes parsème son parcours d'obstacles imprévus mais il va découvrir le monde fascinant de la chaîne himalayenne et un homme complexe assoiffé de conquêtes qu'il décidera d'accompagner le plus longtemps possible vers le sommet des dieux.
Une histoire époustouflante de réalisme et de beauté.

« Il n'y a rien à trouver ici… S'il y a quelque chose à découvrir… c'est en moi. »
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Après le tome 3 qui est plus un tome de transition qui annonce les deux derniers, nous revoici au pied de l'Everest.
Habu accepte que Fukamachi l'accompagne dans son ascension impossible de l'Everest, ascension pour laquelle il se prépare depuis des mois et à laquelle il a tout sacrifié. L'ascension de toute une vie.
On revient aux dessins de montagne et d'alpinismes qui m'avaient tant ravi dans les deux premiers tomes.
L'histoire est palpitante, la tension va crescendo, la relation entre les deux hommes et les événements sont de plus en plus intenses.
Les dessins toujours aussi magnifiques et l'histoire très intéressante. Je ne boude pas mon plaisir de lire ce manga qui est à découvrir.
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Ce tome commence comme tout ce qui est rapporté dans le précédent : on finit de régler un certain nombre de petits mystères, pour mieux aborder le sujet : l'ascension de l'Everest par Habu.

Lecture sous tension, tellement palpable qu'elle en est presque...épuisante ! On se surprend à retenir son souffle, à crisper les doigts sur les pages.

Finauds et habiles auteurs, Yummakura Baku et Jiro Taniguchi, ne vont pas mettre le focus, une fois de plus, sur Habu : on le connaît bien maintenant et on a foi en sa solidité.
Cette fois-ci, ils sont juste deux hommes : Fukamachi va suivre Habu pour le photographier au cours de son escalade sans oxygène, et par une voie jamais tentée.
C'est par Fukamachi que l'on se rend compte de toute l'étendue de la difficulté, de la prouesse à réaliser. Fukamachi, jusqu'alors personnage "faire valoir», un peu falot, plein de doutes et d'hésitations, qui reprend son statut d'alpiniste aguerri et courageux, testant ses limites et essayant de les repousser. Lui aussi est seul, lui aussi grimpe sans oxygène, lui qui s'est si peu entraîné à des conditions de survie si rigoureuses. Et le regard change sur lui.
Habu lui, est au mieux de sa forme, de son implication et ... de son humanité.

Les dessins de la montagne sont toujours aussi beaux, aussi exaltants dans leur dureté de glace et de pierre et de vent furieux. C'est un lieu inhumain. Et cela semble normal d'y célébrer une cérémonie pour demander l'autorisation aux dieux de s'y aventurer.

C'est la représentation que fait Taniguchi du visage de Habu qui laisse percevoir l'admiration du dessinateur envers son personnage qui a pris si bien corps. Habu était représenté en soulignant une sorte de force animale : à deux reprises il est question du fumet qui l'enveloppe.
Dans ce tome, ce sont les portraits d'Habu qui sont le plus saisissant.
Un premier portrait, où la chaleur irradie de ses traits, la chaleur d'une vitalité qui résiste à toutes les conditions atmosphériques et qui réchauffe, ranime son compagnon. Et le second, la dernière vignette de ce tome, dans lequel c'est une lumière qui explose à travers toutes les ombres de ses traits burinés.
Il pénètre dans le domaine des Dieux, et comme l'a exprimé Ang Tshering " Peu d'hommes sont dignes de monter tout là-haut pour questionner le ciel."
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Fukamachi a retrouvé Habu Joji. Les deux hommes peuvent enfin discuter, et Fukamachi est toujours fasciné par cet homme hors du commun, qui ne vit que pour la montagne. Il lui révèle son projet complètement insensé: faire l'ascension de l'Everest, seul et sans oxygène... Jusqu'où va-t-il aller?

Non seulement ce manga est réellement captivant, et les dessins sont étonnants de vérité, mais il offre aussi un vrai regard sur la passion qui anime Habu. Au-dela de cela, c'est un vrai questionnement sur les passions qui nous animent, comment l'humain gère cela. Une vraie belle lecture!
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