Il y a les 100000 dollars au soleil de Verneuil puis ceux des Hermann.
Deux styles, deux ambiances, un même plaisir.
Où l'on retrouve Peg (petite amie de Duke) dans le pétrin.
En effet, ligotée dans une caisse aux vrais airs de cercueil peut aisément susciter un doute légitime quant à son temps de présence à l'écran.
Tandis que madame voyage aux frais de la princesse, son homme n'est pas en reste puisqu'il vient, encore, de faire parler la poudre.
Ce quatrième opus part fort.
Il instaure une ambiance légèrement plombante qui ne laissera que peu de place aux lendemains qui chantent, ou alors extrêmement faux.
Chacun(e) poursuit son chemin de croix sans qu'il n'y ait vraiment de raison d'espérer que cela change.
Et de fait...
J'aime cette série.
Son graphisme auquel je suis particulièrement sensible et qui se prête idéalement à ce genre qu'est le western.
Son scénario qui, ici, tient toutes ses promesses alors qu'il fut un temps jadis où l'association Hermann père/fils ne laissait pas de me décevoir.
Et lorsque ça arrive de façon récurrente, je tourne vite chafouin, limite rancunier.
La balade est grandiose.
Les paysages torrides sublimés par un Hermann des grands soirs.
Certains pans du passé familial nous sont ici dévoilés.
L'on nage en plein drame familial à la seule différence qu'ici, on règle ça au calibre .44.
Très bon moment.
To be continued...
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Assez curieusement, c'est au début de l'année 2020, qu'apparaît en librairie ce quatrième volume des aventures de Duke, après une période pourtant commercialement plus intéressante.
Il faudra être particulièrement de bonne humeur pour apprécier cette lecture, car Duke va vivre des heures sombres. Certes, jusque-là, le protagoniste n'était pas vraiment à la fête, mais cette fois-ci plusieurs de ses proches vont faire les frais… d'un plan orchestré par un ennemi qui reste dans l'ombre.
Certes le voile se lève un peu. Nous savons désormais que celui que l'on pensait se cacher derrière ce voile d'incertitude, n'est peut-être, pas en fin de compte celui qui étant le candidat le plus logique. Et le grand méchant semble être directement et intimement lié au passé de Duke. Quelques références nous sont d'ailleurs offertes de ce côté-là. La violence sera ici omniprésente qu'elle soit physique ou psychologique et il faudra faire avec.
Si le scénario offre de belles surprises (à condition d'avoir le coeur bien accroché) les dessins restent égaux à eux-mêmes. Nous sommes ici en pleine épopée impressionniste. L'album suit pour l'essentiel une chevauchée dans les grands espaces de l'Ouest américain, et nous pouvons suivre tout cela avec grand plaisir. Seuls peut-être les visages des personnages (essentiellement féminins) semblent en souffrir…
Ce quatrième album offre donc beaucoup de promesses pour la suite, mais il se révèle surtout être un volume d'attente. Cette histoire nous mène vers un nouveau temps qui devrait être explosif. Affaire à suivre donc…
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Duke continue son chemin entre la loi et sa lutte contre des ennemis invisibles.
Il retrouve son frère, il découvre que Peg a été enlevé, et que ses ennemis ne sont pas forcément ceux qu'il croyait.
Cela reste très sombre, aucun personnage n'est réellement innocent (à part Peg sans doute).
Dessin enlevé comme d'habitude alliés à des couleurs particulièrement adaptées.
A suivre.
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Dans cette série, Hermann multiplie les styles, quasi réaliste lorsqu’il présente un vaste paysage, plus près de l’abstraction s’il met en images rêves, souvenirs ou personnages sous la pluie. Ces vignettes, pour le plupart muettes, se montrent d’ailleurs particulièrement agréables.
Lire la critique sur le site : BDGest
Aux pinceaux, Hermann livre une copie très inspirée qui force l'admiration ! Ce vétéran a encore beaucoup de choses à apprendre aux jeunes générations qui peinent à livrer un album tous les deux ans ! Les personnages portent un regard assez inexpressifs, mais l'aquarelle et les mises en page sont magistralement orchestrées !
Lire la critique sur le site : Sceneario