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EAN : 9782258135833
432 pages
Presses de la Cité (18/05/2017)
3.59/5   16 notes
Résumé :
Pluie sur Rome, torrents de boue le long du Tibre. Loin des monuments qui font sa renommée, au milieu d'un terrain vague, la ville dévoile au petit jour un corps atrocement mutilé... Un crime aussi barbare, seul le commissaire Mancini peut l'élucider. Cependant, ce profiler formé aux méthodes de Quantico n'a plus la tête aux assassinats : endeuillé par la mort de sa femme, Mancini a sombré dans l'alcool et supporte de moins en moins le monde extérieur. De plus, il a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce premier thriller, Mirko Zilahy propose un excellent bouquin avec une intrigue très bien ficelée. Un thriller qui te scotch du début à la fin tellement il est bon et addictif.
L'auteur ne se perd pas en mise en route trop longue, dès le début le ton est donné, avec Rome en toile de fond, sous une pluie battante, sans interruption, dans les rues, les monuments qui ont une importance pour ce tueur en série. Un véritable voyage même pour ceux qui n'ont jamais visité cette ville. C'est gris, froid, glauque… Comme les méandres du cerveau de ce tueur en série…
«Le mal est un déséquilibre, un trou noir qui naît du néant et attire les étoiles, les planètes, les satellites, les mondes pour les engloutir parmi les anneaux de n gorge sombre comme de la hauteur.
Les lieux sont tellement bien décrits, que le sentiment d'horreur est palpable… Les meurtres sont présentés sans état d'âme, comme on dissèque une souris pendant un cours de science… Mais attention, c'est sombre, c'est pesant, la noirceur te colle à la peau et il faut par moment  reprendre sa respiration pour continuer à glisser dans l'horreur.
Les personnages sont bien travaillés, mais l'auteur a donné une vraie consistance à ce flic meurtri par le chagrin, complètement désabusé par son métier, dont l'envie première et jusqu'à plus de la moitié du livre est de tout plaquer… Mais c'est sans compter sur son instinct et ses qualités… Il est entouré d'une équipe de choc, dont les personnages sont inégalement exploités. Pour autant Caterina, la photographe de la police criminelle et Giulia, juge d'instruction sont aboutis…
Les chapitres s'alternent entre l'enquête et ceux où le tueur se dévoile, mais sans se livrer, on se demande longtemps le pourquoi de ces meurtres, pourquoi cette haine et les réponses seront fournies par l'équipe qui dresse peu à peu un profil psychologique qui permet au lecteur de mieux appréhender et comprendre ce tueur.
Il aurait été intéressant que l'on puisse découvrir la psychologie du tueur avec ses mots à lui.
Le flic et le tueur ont des points communs mais chacun aura vécu et appréhender les choses de manière différente...Sont-ils si différents ?
Peu de rebondissements, mais c'est bien écrit et l'auteur a réussi à accrocher son lecteur du début à la fin avec cette histoire de vengeance. Même si le final est classique et ne se démarque pas du genre, il aurait été intéressant d'avoir une fin différente... Pour un aspect plus dramatique, vu le contexte de l'intrigue...
C'est vraiment dommage que ce livre n'est pas eu plus de succès ! En même temps la version française, ne donne vraiment pas envie de le découvrir. Une couverture avec un titre quasiment illisible et ce rat mort, qui ne représente pas l'intrigue … Et même si cela se déroule à Rome, le titre d'origine est beaucoup plus parlant, E cosi che si uccide" à traduire par "C'est ainsi que l'on tue" en français... Une invitation à lire.


Mirko Zilahy étudie les Lettres Classiques et les langues à l'Université de Rome III. Il est titulaire d'un doctorat de Trinity College, à Dublin en Irlande, où il a enseigné la langue et littérature italienne.
Traducteur d'auteurs anglo-saxons tels que Bram Stoker, John Boyne ou Donna Tartt, en 2014, il signe avec "Roma" (È così che si uccide, 2016) son premier roman, un thriller bien accueilli par les critiques dont l'action se déroule dans Rome. 




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Donato Carrisi s'est fendue d'une citation inscrite sur la page de couverture de ce livre de Mirko Zilahi au titre plus géographique qu'évocateur « Roma. » Il a bien fait. Ce roman lui ressemble. Noir, intense, prenant, à l'intrigue fouillée, aux personnages forts comme celui du commissaire Enrico Mancini, figure centrale de ce thriller. Un homme particulièrement tourmenté par le décès récent de sa femme atteinte d'un cancer. Un homme si perturbé qu'il porte en permanence les gants de sa femme. Un homme qui ne sait pas trop où il en est et qui n'a plus que le travail pour échapper à ses tourments puisque l'être aimé n'a pu lui offrir de descendance.
Il se lance alors dans deux enquêtes parallèles. L'une qu'il refusait de suivre pour s'occuper d'une autre qui lui tenait à coeur (la disparition précisément du médecin de sa femme) et que la hiérarchie lui ordonnait de cesser… pour l'heure. La priorité est donc donnée à ce tueur en série qui s'adonne à d'atroces rituels dans un jeu de pistes bien énigmatique.
Cela l'altère de plus en plus car cela le mène vers un trouble de la personnalité borderline dû bien sûr à son malheur antérieur. Il doit en effet enquêter dans un hôpital et dans un service, l'oncologie, qu'a connu son épouse Marisa. Et alors qu'il ne se sent plus capable de poursuivre ses investigations, qu'il donne sa démission, la deuxième enquête rejoint la première.
Ce thriller est sombre, très sombre, angoissant même, à telle enseigne que le lecteur s'imprègne des émotions et des traumatismes d'Enrico Mancini mais aussi d'autres personnages comme Catarina de Marchi, une de ses adjointes.
Le comportement du tueur qui veut se venger de personnes qui n'ont pu sauver l'être pour lui le plus cher, la seule femme de sa vie, sa mère, la manière dont il massacre ses victimes sont tout aussi dérangeants.
Ce livre est puissant et le paradoxe est probablement d'avoir situé un sujet aussi morbide dans une ville aussi belle et majestueuse que Rome. On en visite les bas-fonds, les ruines de fabriques ou d'endroits désaffectés sur les rives du Tibre. On sent l'affection de l'auteur pour sa ville et tous ces endroits très spéciaux même s'il s'agit d'une ancienne usine atomique.
Dans la quête de la vérité, Mancini se pose la question existencielle de l'après, de l'espoir. Il ne se voit aucune issue. Il disserte avec un de ses adjoints, Walter Comello, cloué sur un lit d'hôpital, sur la gravité et la balistique : « oublie tout espoir Walter, lui dit-il. C'est un piège, de la poudre aux yeux. Un mot dépourvu de sens, tu dois le rayer de ton vocabulaire. C'est la pire des diversions… /… Nous aimons, nous faisons des enfants, nous allons travailler. Chacun de nous cultive un hobby de merde, pratique un sport de merde pendant toute une vie de merde. Et tu sais pourquoi ? Tu sais pourquoi nous nous agitons si fort ?
- Pour mieux vivre ?
- Pour nous divertir de la pensée de la mort.
…/… L'espoir, c'est le sentiment de l'après. Il nous éloigne de la nécessité de l'aujourd'hui.
Malgré cette sinistrose, Mancini ira au bout de sa mission, empêchant le tueur, l'Ombre de terminer la sienne. Fort heureusement pour sa propre existence.
Néanmoins, le lecteur n'aura pas la réponse sur l'avenir physique mais surtout mental de Mancini, un peu plus sur Catarina de Marchi, Walter Comello ou la Juge Giulia Foderà. Libre à lui de les inventer.
A moins que Mirko Zilahy, vraiment dans la lignée de Donato Carrisi, ne nous concocte un autre récit avec les mêmes personnages atypiques.
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J'avais hésité à lire ce livre, parce que j'avais peur qu'il soit trop noir, trop sombre. Je l'ai donc commencé à la bibliothèque, afin de décider si oui ou non je l'emprunterai. J'en ai lu presque le quart, je suis reparti avec le livre sous le bras.
Noir, il l'est, sombre, tragique. Quand un premier cadavre est retrouvé, c'est le commissaire Mancini qui est chargé de l'affaire. Il ne veut pas de cette affaire, il en a une autre plus importante à ses yeux : l'oncologue qui suivait sa femme, qui n'a pas pu sauver sa femme, a disparu. S'il n'a pu sauver Marisa, Mancini n'oublie pas qu'il a fait tout ce qu'il a pu, et surtout, qu'il pourrait encore soigner, soulager, bien d'autres patients. Il ne croit pas à la thèse de la disparition volontaire, avec une maîtresse que la femme de ménage n'a jamais vu, et pour laquelle il n'a fait aucune dépense. Autant dire que le commissaire Mancini veut absolument se concentrer sur ce cas. il est le seul policier à avoir été formé à Quantico ? Et alors ? Pendant son séjour en Virginie, sa femme est morte, il n'a pu revenir à temps, les médecins et elle-même le lui avait assuré. Une deuxième victime est ensuite retrouvée, puis une troisième : cette fois-ci, c'est bien sur la piste d'un tueur en série que les enquêteurs, la juge, et le préfet (surtout le préfet) se lancent.
J'aimerai vous dire que nous sommes face à un tueur en série ordinaire. Et bien non. Nous ne sommes pas en tout cas face à une caricature, le tueur en série parfait, qui n'a aucune émotion, aucun problème financier, et tout son temps, ainsi que des capacités physiques hors-normes, pour tuer. Nous sommes face à monsieur-tout-le-monde, un homme ordinaire, je l'ai dit, que personne ne remarque. Un homme qui cible ses victimes, et qui essaie de faire comprendre pourquoi il tue. Bizarrement, il n'a pas tant besoin que cela de déshumaniser certaines de ses victimes, elles en manquaient, pour certaines, déjà cruellement, et leur manque d'empathie de leur vivant fait bien plus peur que le traitement qu'elles ont subi. Ne me faites pas dire qu'elles l'ont mérité, cela n'a rien à voir. Je dis simplement que l'on risque bien plus de rencontrer, dans la vie (même si, fort heureusement, cela ne m'est jamais arrivé), une personne comme la toute première victime. Quant à la psy (si vous lisez le livre, vous comprendrez à laquelle je fais référence), j'espère sincèrement qu'aucune ne s'est jamais exprimée ainsi face à une patiente en immense souffrance.

Le roman nous plonge dans Rome, mais aussi au coeur de la société italienne et de sa frange réactionnaire. Entre les religieux qui se portent au secours des femmes voulant avorter et sauvent ainsi des vies (sic) et les médecins qui se disent objecteurs de conscience et refusent de pratiquer des avortements, on est mal barré ! Oui, je suis un peu cru, mais les personnages les plus sympathiques de ce récit expriment, fort heureusement, une bien plus grande largeur d'esprit. Société qui, ne l'oublions pas, est aussi celle du spectacle – voir le charmant comportement du non moins charmant préfet, qui tirerait bien la couverture à lui là où d'autres se contentent de bosser, de prendre des risques, de trouver des indices là où certaines ne penseraient pas à chercher. le point positif est que les enquêteurs ont un passé, qui les caractérise fortement, qui les rend attachant et explique aussi ce qu'ils sont, leurs réactions face à l'enquête – leur lucidité aussi, comme celle de Mancini.
Roma est un premier roman. Cela ne se voit pas.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Avis de Roma de Mirko Zilahy

Roma, Roma. Avec ce titre, vous pouvez l'imaginer l'action se passe à Rome. Mais ce n'est pas la ville sous le soleil qui est le théâtre de cette enquête. Non, il pleut depuis des mois et cela n'arrête pas durant le roman. Cela donne une sacrée atmosphère aux personnages, à l'enquête mais aussi à tous les bâtiments mentionnés. En effet, l'auteur nous livre un véritable voyage avec de nombreux monuments romains. Il y a les bâtiments historiques que nous connaissons ou avons entendu parler si nous n'avons pas visité la ville. Mais d'autres également. Et avec cette atmosphère, cela peut faire froid dans le dos avec ce souci du détail, de la description. le Tibre, le fleuve qui traverse Rome, est également au centre du roman. Rome est belle, même sous la pluie. le lecteur trouve tous ces bâtiments, le plus souvent, dans les chapitres écrits en italique. Outre cette pluie, le feu est également omniprésent dans une bonne partie du roman.

Outre ces descriptions de lieux, la partie historique est également bien présente. Car Rome est un lieu vraiment chargé d'histoire et depuis des millénaires. L'auteur mixe le tout à merveille. Si je me rends à Rome, je pense que je me replongerai dans ce roman pour noter les lieux et l'histoire qui s'y rattache. En plus, j'aurai à l'esprit ce qui s'est passé dans Roma.

Passons aux personnages qui sont extrêmement attachants autant qu'ils soient. Enrico Mancini est commissaire, profileur avec une très bonne réputation. Mais il a perdu sa femme des suites d'un cancer. Mancini est un solitaire, il a eu très peu d'amis. Sa femme était tout pour lui et il ne s'est pas remis de sa mort. le livre nous en donnera un élément. Il souhaite retrouver un médecin qui a disparu, médecin qui a soigné sa femme. Lorsqu'il est appelé sur la découverte du premier corps, très vite, il ne veut pas être impliqué. Mais il changera d'avis. Il reprend du poil de la bête au fur et à mesure mais peut retomber très vite dans la noirceur de ses pensées. Tous ceux qui le côtoient font attention à lui. Mancini boit, boit beaucoup et se cache. Malgré tout, il a la confiance de tous. A l'aide du professeur et de son équipe, il posera, très vite, le profil psychologique de ce tueur. Ils arriveront à trouver, très rapidement, qui il est. L'équipe de Mancini est au top. Ils ont tous des profils différents, ils ont souffert pour diverses raisons, ils ont des peurs qu'ils doivent affronter. Que ce soit Caterina ou la juge, les deux espèrent aller plus loin avec Mancini car elles ont des sentiments pour lui.

Qui est cet homme qui fait souffrir, qui tue, qui dépose ces corps dans ces endroits ? Très vite, le lecteur sent qu'il est isolé. Les meurtres sont abjects mais au fur et à mesure, on comprendra tout de même cette souffrance. le roman, thriller psychologique, nous détaille le profil de cette personne traquée. Il y a des références à Quantico.

Roma est une histoire de vengeance d'un homme qui n'a pas accepté le décès de sa mère et qui trouve que le personnel soignant n'a pas été la hauteur. A part les décès, les questionnements, il y a peu de rebondissements mais plutôt une enquête qui ne faiblit pas. Heureusement qu'ils sont tous liés car le procureur na la joue pas franc jeu.

Je remercie les Editions Presses de la Cité pour la découverte de ce très bon thriller psychologique et de cet auteur que je ne connaissais pas. Mais il est à suivre même si Roma n'est pas son premier roman.

Résumé Roma de Mirko Zilahy

Un corps est brûlé par les flammes.

Rome, le 1er septembre, un jeune gitan, qui a perdu sa mère, a décidé de vivre tout seul. Il a faim et malgré tout, il n'a pas peur. Il a 11 ans et découvre un cadavre.

Enrico Mancini est commissaire dans un petit commissariat de quartier, il a perdu sa femme. Son enquête en cours est la disparition d'un médecin, l'oncologue qui a soigné sa femme. Il possède une toute petite équipe.
Lien : http://livresaprofusion.word..
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Je peux d'ores et déjà affirmer que Mirko Zilahy s'inscrit clairement parmi les grands noms du thriller, ou, si vous trouvez que je m'emballe un peu vite, on va dire a minima parmi les auteurs à suivre de très près.

Avec Roma il signe un premier roman quasiment irréprochable, un thriller brillant et efficace qui vous scotchera de la première à la dernière page.

D'entrée de jeu l'auteur impose une ambiance plutôt sombre en plaçant Rome sous une pluie continue. Les scènes de crime, qu'il s'agisse des lieux choisis par l'Ombre ou de son mode opératoire, contribuent largement à ce sentiment de noirceur et de pesanteur.

Mirko Zilahy apporte un soin tout particulier à son personnage principal, Enrico Mancini. On découvre un flic désabusé, rongé par le chagrin et la culpabilité, qui n'a plus foi ni en son métier ni en l'humanité. Un flic qui voudrait bien tout plaquer, mais avant d'avoir résolu le mystère de la disparition du Dr Carnevali. Autant dire que c'est sans aucune conviction qu'il se lance sur la piste de l'Ombre, mais au fil de l'enquête son instinct de chasseur va reprendre le dessus.

Dommage que les autres personnages de son équipe ne soient pas autant étoffés. À vrai dire ce sont surtout les personnages féminins (Caterina de Marchi, photographe pour la police criminelle et coéquipière de Mancini, et Giulia Foderà, juge d'instruction en charge de l'affaire) qui sont les plus aboutis, on découvre ainsi que sous des dehors imperturbables, chacune doit lutter contre ces propres démons.

Je n'irai pas jusqu'à accuser l'auteur de machisme en laissant sous-entendre que les mecs n'ont aucune faiblesse (Enrico Mancini en est la preuve évidente), mais il est vrai que j'aurai apprécié d'en apprendre un peu plus sur la gent masculine qui entoure Mancini.

Dans le même registre, la personnalité de l'Ombre n'est détaillée que par l'intermédiaire du profil psychologique que l'équipe dresse au fil de l'enquête. Les quelques chapitres durant lesquels il a directement voix au chapitre sont dépourvus de tout aspect psychologique, voire même humain, il fait ce qu'il à faire, point barre.

Comme chez Donato Carrisi, la ville de Rome fait quasiment office de personnage à part entière sous la plume de Mirko Zilahy.

Si l'intrigue est rondement menée, l'enquête progressant après la découverte de chaque nouvelle scène de crime, je l'ai trouvé un tantinet linéaire. Une succession d'avancées jusqu'au dénouement, mais aucun réel rebondissement, ni fausse piste explorée.

Je le répète, pour un premier roman l'auteur réussi un à imposer sa griffe et son nom, certes il reste des pistes à améliorer pour convaincre les lecteurs les plus exigeants, mais pour ma part je préfère juger avec tolérance plutôt qu'intransigeance.

Un deuxième roman de l'auteur est déjà disponible en italien, je serai fidèle au rendez-vous lors de sa sortie en version française ; mais sans doute plus intransigeant cette fois…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
De sa bouche s’échappent des syllabes insensées, informes, des gargouillis infimes.
- Pourquoi ?
Il n’arrive pas à croire que c’est bien sa voix. Le visage se détache de son torse et s’éloigne.
Quand enfin il se retourne et disparaît, ses yeux desséchés s’emplissent de larmes. Deux, trois, quatre, cinq, il peut les sentir couler sur ses joues brûlées, puis sur sa gorge, sombre puits de douleur, sourd un absurde gémissement.
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Elle avait toujours su ce qu’elle voulait faire. Une passion d’enfance qui ne l’avait jamais quittée. Un petit appareil jetable, puis un Kodak Ektralite 400, et maintenant un Nikon D5100 pour le travail et pour elle-même. Avec la photographie, elle s’efforçait de remettre de l’ordre, prenant une, dix, cent images grâce à la seule pression de son doigt. Arrêter le mouvement, mettre un terme à la chaotique pluralité des choses. Inscrire un point final. Se dire : « Voilà, c’est ça, la réalité. »
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Les années ont passé, il n’est plus celui qu’il était, mais il a sauvé tant de vies innocentes, en se frayant un chemin dans les cœurs grâce au verbe du Très-Haut. Il en a accompagné tant d’autres sur leur lit de mort, les bénissant et les réconfortant une dernière fois. Frère Girolamo est franciscain depuis plusieurs décennies et, malgré l’âge et les soucis de santé, sa vie le satisfait.
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Marocains, bangladais, pakistanais, ukrainiens… éparpillés dans toute la ville, les marchands ambulants étaient les véritables yeux, les oreilles et, surtout, la bouche de la rue. Mancini en était conscient et, plus d’une fois, il avait délibérément ignoré un permis de séjour périmé ou une licence non réglementaire en échange d’une information précieuse.
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« La seule forme de mensonge qui soit absolument au-delà de tout reproche est le mensonge pour le mensonge, dont l’expression la plus élevée est le mensonge dans l’art (…). La révélation finale est que le mensonge, le récit de belles choses fausses, est le but même de l’art. »
O. WILDE, Le Déclin du mensonge
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