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EAN : 9782360572571
192 pages
Asiatheque (10/03/2021)
4.5/5   17 notes
Résumé :
Il aurait pu s'appeler « Hayat, Rana, Salma, Leila, Ali et les autres », on aurait ainsi évoqué les différents personnages de ce récit à multiples voix, mais on est resté fidèle au titre original du livre, l'Épouse d'Amman, qui fait référence à l'histoire la plus tragique du livre. L'auteur, Fadi Zaghmout, nous plonge dans la vie de quatre filles et d'un jeune homme dans une Jordanie où règnent les règles de la tradition, règles qui finissent petit à petit par déf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Naître, grandir, aller à l'université, trouver un emploi et se marier avant trente ans, sans commettre le moindre faux pas, en préservant sa virginité et sans se compromettre avec une amie qui aurait fauté…A Amman, les femmes doivent se conformer à ce schéma pour faire la fierté de leur famille et s'intégrer dans un monde qui leur impose règles, traditions et tabous dictés par la religion et le patriarcat. Coincées entre un légitime désir d'émancipation et leur devoir envers leurs parents, les femmes ont peu de place pour s'épanouir en dehors du mariage et de la maternité.
En contrepartie, les hommes doivent, eux aussi, tenir leur rôle : afficher une virilité flamboyante, régenter la vie de leurs filles, leurs soeurs, leur femme, laver le déshonneur, par le sang s'il le faut. Au-delà de cela, ils peuvent contourner les règles sans risquer d'être persécutés, mis au ban de la société ou tués. Mais il y a pour eux aussi une limite à ne pas franchir : un homme aime les femmes et ne saurait être gay sans encourir la vengeance des hommes et de Dieu.
Ils sont cinq, quatre femmes et un homme, à voir leurs espoirs déçus, leur personnalité profonde reniée, à tenter de faire bouger les lignes dans une capitale jordanienne figée dans ses traditions ancestrales.

Dans ce roman choral où se croisent les destins de cinq jeunes jordaniens, Fadi Zaghmout fait un condensé de tous les problèmes rencontrés par les femmes et les homosexuels dans son pays. Rana, Hayat et Leila sont trois jeunes diplômées qui prennent conscience que leurs études universitaires ne sont rien qu'une case cochée dans la longue liste des attributs qui font une bonne épouse.
Un diplôme ne vaut rien quand, comme Hayat, on subit les assauts d'un père incestueux.
Un diplôme ne vaut rien quand, comme Rana, on aime un homme d'une autre confession.
Un diplôme ne vaut rien quand, comme Leila, on est harcelée par un supérieur qui veut exercer son droit de cuissage. Deux choix s'offre à elle : soit porter le voile, soit trouver rapidement un mari.
Et ce mari c'est Ali…amoureux d'un homme mais bien conscient que pour être accepté il lui faut une femme et des enfants. Il a essayé la thérapie, il a enrichi un escroc, il a cru pouvoir guérir. Difficile pour lui de s'accepter, impossible de s'affirmer. Leila lui offre une solution facile. Il s'est promis de renoncer à l'amour pour se consacrer à sa famille mais son couple n'est qu'un leurre.
Le cinquième personnage, c'est Salma, la soeur aînée de Leila qui voit sa cadette se marier avant elle, qui tient un blog dans lequel elle raconte sa tristesse, sa honte, la pression familiale, les commentaires malveillants, son désespoir d'être célibataire à trente ans. Bien qu'épanouie dans sa vie professionnelle, elle ne pourra jamais quitter le domicile paternel sans un époux à son bras. Et plutôt que de rester vieille fille, elle sera l'épouse d'Amman qui donne son titre au livre. Terribles épousailles entre une femme désespérée et une ville qui l'a trahie…
Fadi Zaghmout nous propose un livre formidable au ton frais et léger malgré les sujets qu'il aborde. Nos yeux d'occidentaux pourraient juger les différentes situations à l'aune de la seule religion mais l'Islam n'est pas le seul coupable (d'ailleurs Rana est catholique). Ce sont le patriarcat et les traditions archaïques qui partout dans le monde briment la liberté des femmes, de façon appuyée ou insidieuse. le chemin est encore long pour des femmes comme Leila, Salma ou Rana, tout comme pour Sabine, Lola, Reiko, Hua, Lin, Ji-young, Emilie, Shiori, Rachida, etc. etc. et pour tous les hommes qui, comme Ali, doivent affronter une société hypocrite qui ne se contente pas de condamner l'homosexualité mais vont jusqu'à nier son existence.

Un grand merci aux éditions de l'Asiathèque et à Pascaline Siméon pour cette découverte d'un auteur jordanien engagé.
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En 2012, le Jordanien Fadi Zaghmout publie une petite bombe qui deviendra vite un best-seller dans son pays d'origine : L'Épouse d'Amman. Traduit en anglais en 2015, c'est seulement aujourd'hui qu'il nous arrive en langue française grâce aux excellentes éditions L'Asiathèque. Derrière ce titre évocateur se cache un roman choral où Fadi Zaghmout explore la question féminine, la tradition, la religion et la question LGBT en Jordanie (et dans le monde arabo-musulman en général).
Bienvenue à Amman, capitale de la Jordanie…

Ouvrir la voix
C'est avec cinq personnes que nous ferons ce voyage en terres étrangères.
D'abord, il y a Leila, une jeune femme qui vient de boucler avec succès quatre longues années d'étude. On pourrait croire Leila au comble du bonheur mais…ce n'est pas le cas. Pour sa famille, le plus dur reste à faire : trouver un mari, LE signe incontestable de réussite sociale.
Ensuite, voici Salma, la grande soeur de Leila qui, du haut de sa trentaine, incarne la vieille fille de la famille. Un échec. Une honte. Surtout que Salma refuse tous les maris qu'on lui présente et que, dans le plus grand secret, elle tient l'un des blogs les plus lus du pays : la vieille fille jordanienne.
Puis voilà Hayat, virée de l'atelier où elle travaille car elle fréquenterait un homme marié. Pas de « filles faciles » ici ! Et Hayat a peur en rentrant chez elle, très peur. Elle sait que son père sera très mécontent de son renvoi…son père qui, parfois, est beaucoup trop proche d'elle.
Passons à Rana, quatrième et dernière jeune femme de cette histoire, seule chrétienne du lot et qui tombe folle amoureuse d'un étudiant de vingt ans, Jantay. Mais comment vivre avec un musulman quand on est chrétienne ? Comment conserver l'honneur de la famille quand on aime la « mauvaise personne » ?
Enfin, il reste Ali, un client irakien de la banque où Leila est amenée à travailler après ses études. Un client qui va lui offrir le fabuleux sésame attendu par toute la famille : le mariage. Sauf qu'en secret, Ali en aime un autre mais que ce genre de pensées est haram en Jordanie, surtout lorsque l'on est un bon musulman.
Autour de ces cinq personnages, Fadi Zaghmout construit un roman choral où les voix intérieures s'entrecroisent et se rejoignent, un roman choral à la fois blog, journal intime et laboratoire d'émotions.
En s'attaquant de front aux traditions de la société Jordanienne par le versant privé, l'auteur ouvre la porte à une réflexion large sur la place de la femme dans un monde rudement patriarcal et fondamentalement excluant.

La femme avant l'épouse
Avec concision et sans faux-semblants, Fadi Zaghmout donne la voix à des personnes qui n'ont pas l'habitude de s'exprimer dans la société Jordanienne. C'est l'occasion de comprendre l'étendue du malheur et des privations endurées par les femmes jordaniennes. Dans cette société hautement patriarcale, la femme n'est pas fiable, c'est l'homme qui doit veiller sur elle et sur l'honneur familial qu'elle représente. À la fois objet de désir et enjeu social, la femme devient davantage un trophée qu'une personne.
Le mariage n'est pas qu'une simple étape de la vie mais un but, un but qui doit être atteint rapidement, sous peine de se voir coller l'étiquette honteuse de vieille fille, et qui doit se faire dans les règles de l'art avec l'accord des familles respectives et une attention toute particulière à la fois à la tradition et à la religion. Car plus que le monde musulman (et le monde chrétien avec Rana), c'est celui de la tradition dont nous parle Fadi Zaghmout. Une tradition étouffante qui consacre la femme en tant mère et épouse…et rien d'autre.
La force du roman réside certainement là, dans sa capacité à analyser dans détourner les yeux, dans sa capacité à dire les choses et à les dépouiller des jugements hâtifs. Mettre un hijab n'est pas forcément un signe de ferveur religieuse, le cousin n'est pas toujours le protecteur que l'on croit, l'entretien des injustices n'est pas uniquement le fait des hommes mais aussi des femmes qui finissent par perpétuer un système qui les a pourtant broyé.
Dans la droite lignée de long-métrages aussi réussis que Wadjda, Je Danserai si je veux ou Mustang, L'Épouse d'Amman dit la souffrance cachée, la liberté mise en cage, les rêves impitoyablement brisées.

Aimer librement
La plus grande audace de l'ouvrage vient cependant du « seul » personnage masculin du roman : Ali. Cette fois, Fadi Zaghmout s'attaque à un tabou dans le monde arabo-musulman, celui de l'homosexualité masculine.
Dans le récit d'Ali, on assiste à la souffrance d'un homme qui doit composer entre ce que lui dit son coeur, ce que veut son corps, ce que lui dicte sa famille, ce que lui intime sa religion…et ce que ne veut pas voir la société.
Ali ne sait plus ce qu'il est. Doit-il se faire soigner ? Doit-il accepter ce qu'il est ? Pour survivre, il doit cacher sa nature et sa sexualité, au risque de blesser gravement certaines personnes qui, elles, n'ont rien demandé. C'est la misère de ceux qui sont considérés comme haram, volontiers arrêtés et torturés, rangés parmi les adaptes de Satan. L'authenticité du récit d'Ali frappe à la fois par sa violence (l'histoire de Tamir est parfaitement horrifiante) et par l'absolue détresse qui s'en dégage.
Pour autant, Fadi Zaghmout refuse de voir tout en noir. Avec force et détermination, il dresse finalement le parcours de cinq personnes qui vont changer les choses, chacune à leur manière. Car pour le Jordanien, l'espoir existe, il réside dans la prise de conscience, la parole offerte et l'humanité retrouvée devant l'autre. Même devant l'horreur, de l'inceste au suicide, L'Épouse d'Amman refuse d'abandonner, car la Jordanie est une belle terre, une terre qui demande à grandir et à changer comme le reste du monde arabo-musulman.
Jusqu'au bout, on y croit avec Leila, Rana, Hayat, Salma et Ali. Et on continuera d'y croire bien après le livre refermé.

Premier roman indispensable, portraits de femmes qui explosent les cases assignées par la tradition, vibrant appel à la tolérance et plaidoyer pour un changement des mentalités en terres arabo-musulmanes, L'Épouse d'Amman émeut, secoue et ouvre le champ des possibles. Fadi Zaghmout offre un livre essentiel que chacun devrait lire pour comprendre l'autre.
Lien : https://justaword.fr/l%C3%A9..
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Je les aime ces frères et soeurs du lointain, assujettis, fond de cale du malheur, à califourchon sur des destinées courbaturées ; je les célèbre lorsqu'à la barbarie insonorisée ils s'orchestrent résistance polyphonique...

L'enfant perle parle seul, il énumère ses émotions, grave sur sa peau la blessure de son âme...
Et glisse la larme là où la lame glisse un sourire sur une veine carcérale ; d'une peau parchemin se forment deux rives et s'écoulent d'écarlates effluves sur la ville haineuse, sur les pères fétides qui apostasient la candide fraîcheur, sur les mères receleuses de désastres... que coule le premier sang de l'inceste ou celui de l'Epousée, caution d'union consommée, de virilité consacrée, d'impossibilité de survivre jusqu'au lendemain...

Et voici le prodige, cet auteur, un homme, Jordanien, prête sa plume à un singulier oiseau blessé : l'espérance désenchantée.

(Merci à Sandrine57 dont la délicate chronique m'a fait découvrir ce livre)

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J'ai beaucoup aimé ce roman choral, où on suit 5 personnages (4 femmes et 1 homme) dans les méandres de leurs pensées. On a un peu l'impression de lire des nouvelles entrecroisées car en quelques lignes et quelques pages, l'auteur arrive très bien à rendre l'intensité des émotions, et les murs contre lesquels les personnages se heurtent.

L'auteur est spécialisé dans la question de genre dans le monde arabe et son livre est centré sur les problématiques de condition de la femme dans la société traditionnelle et patriarcale jordanienne. On y découvre des jeunes femmes qui s'insurgent contre cet état de fait mais n'ont que peu d'échappatoire.

On peut lire des interrogations sur le fonctionnement de la société jordanienne tout du long : Pourquoi les hommes confient-ils leur honneur aux femmes de la famille et considèrent-ils dans le même temps qu'elles ne sont jamais suffisamment adultes pour le préserver ? Pourquoi la femme est-elle responsable du désir qu'elle fait naître chez les hommes ? Pourquoi les hommes n'ont-ils plus honte de demander aux femmes de subvenir aux besoins financiers de la famille mais considèrent-ils encore comme un déshonneur de les aider dans la tenue du foyer?

J'ai été touchée par le désespoir de Salma, la “vieille fille jordanienne” et la résilience des autres personnages, qui nous offrent de beaux parcours de vie et de compassion, je pense en particulier à Leila et à son cheminement pour changer de point de vue. Je ne suis pas jordanienne mais je pense que ce livre doit apporter du grain à moudre à ses lecteurs en présentant des parcours de femmes heureuses, en dehors des diktats de la société.

L'auteur présente aussi un personnage homosexuel pour s'insurger contre la représentation des homosexuels dans la société jordanienne et les idées préconçues qu'ils doivent affronter. J'ai beaucoup aimé affronter les épreuves avec Ali et j'aurais aimé avoir une autre voix masculine dans les personnages représentés, pour connaître aussi le point de vue du “genre dominant” sur la rigidité sociale.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre qui aborde des sujets sensibles avec beaucoup d'intelligence et de compassion.
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Ils sont cinq, quatre jeunes femmes et un jeune homme à prendre la parole. Hayat, Rana, Salma, Leila et Ali sont à l'âge de tous les possibles.

Ils nous racontent leurs attentes, leurs désirs et leurs espoirs dans un pays où justement très peu de choses sont possibles. Une société patriarcale dans laquelle la religion et l'honneur dictent la vie de chacun.

Et pourtant Hayat, Rana, Salma, Leila et Samir vont se parler, s'aimer, se battre et essayer de choisir leurs destins.

Autant de chapitres, autant de témoignages, comme le journal intime, la confession de jeune gens à la force de vie indestructible…ou pas.

Pour bien s'imprégner de l'univers du livre, il faut imaginer, « Friends », « Sexe and the City » et « Les chroniques de San Francisco » à Amann en Jordanie, une théocratie au régime autoritaire.

« L'épouse d'Amann », écrit en 2012, sera un des premiers romans en langue arabe à parler du mouvement LGBT, mais c'est aussi et surtout un formidable témoignage du courage d'une jeunesse qui prend le risque fou de vouloir vivre libre.
Le regard de Fadi Zaghmout est tendre, son écriture fluide et crue rend ses héros attachants et proche de nous, leur combat, leur courage et leur détermination nous émeuvent.

Un beau roman fort et courageux.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
La Suède compte environ cinq pour cent de musulmans et leur intégration constitue un défi pour toute la société. Son attachement à ses traditions ne semble connaître aucune barrière géographique ou sociale. Elle transporte sa culture et ses coutumes où qu’elle aille et elle y recompose des microsociétés en tout semblables à celle du pays d’origine de ses membres. Les problèmes des Arabes de Suède ne diffèrent en rien de ceux qui sont restés au pays. Les femmes du Proche-Orient, où qu’elles soient, portent le poids du passé et de la tradition. L’honneur des hommes arabes cramponné au sexe de leurs femmes, à Amman comme au Caire, à Chicago comme à Stockholm.
Nous, les femmes arabes, aurons-nous la force de transformer notre société et d’y imposer de nouvelles règles ? Ou les seules chanceuses sont-elles celles qui peuvent s’en échapper et embrasser une nouvelle culture ?
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Les hommes, eux, n’ont d’autre devoir que de se consacrer à leur emploi et de ramener de l’argent à la maison. Demander à leur femme de les aider financièrement ne leur fait plus honte, mais partager avec elle les tâches ménagères reste un déshonneur. On considère comme un bon parti un homme avec un travail et un revenu stable. Par contre pour être « épousable », une femme se doit d’être belle, d’un âge convenable, moralement irréprochable, bonne cuisinière et fée du logis. Et pourvue de surcroit d’un diplôme et d’un travail. Ces exigences rendent les conditions d’une union honorable difficile à remplir.
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En tant que femme, j'incarne l'honneur de la famille que je me dois de préserver. Mais on me considère aussi comme une enfant à qui on ne peut pas confier une tâche pareille. C'est aux hommes de la famille qu'il appartient de garder les oreilles et les yeux grands ouverts, et de lui dicter la bonne conduite pour éviter tout écart. L'honneur est si fragile, si facile à entacher.
Mais, en même temps, il est aussi malléable que l'argile. Les hommes l'invoquent à leur guise pour légitimer leur domination sur les femmes. Ils contrôlent leur code vestimentaire, leur liberté de mouvement, leurs horaires de sorties, jusqu'au choix de leurs amitiés, qu'elles soient féminines ou masculines.
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Après quelques jours, ils l'ont conduit dans un hôpital d'Etat. Un groupe de médecins des deux sexes s'était réuni dans le bloc opératoire pour ce qui allait être la situation la plus humiliante de sa vie : subir un examen anal. Le rapport fut rendu quelques heures plus tard : "Utilisé-par-derrière".
C'était un cauchemar. Tamir a passé ces journées en prison comme s'il vivait l'enfer. [...] En plus de pédérastie, il fut accusé de vénérer Satan, d'appartenir à une secte religieuse illégale et de coopérer avec le grand ennemi, Israël.
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La plupart des enfants ne réalisent pas les sacrifices qu'on fait pour eux. Ils ne savent pas que la joie et la fierté dans le regard de leurs parents sont le résultat d'une vie de privations. Dans certains cas, cette joie peut même transcender tous les sacrifices.
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