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EAN : 9782369145219
224 pages
Libretto (17/01/2019)
3.7/5   251 notes
Résumé :
Bella en a assez. Bien que discrète, elle ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, la main baladeuse de son épicier de quartier. Elle ne supporte pas davantage les comportements malsains que génère la promiscuité de son train de banlieue aux heures de pointe. C'est alors qu'elle décide par un beau matin, elle si discrète, de mettre un terme à ces conduites de la manière la plus radicale qui soit : l'élimination de tous ces mâles déviants. Devenue tueuse en séri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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sur 251 notes
Bella en a assez!
La voix d'un voisin la tourmente:
" Je vois ta silhouette à travers le rideau, ... c'est vilain de bouger comme ça quand tu sais que je te regarde'. Le monstre jouit en lui faisant peur. Il la menace de pénétrer chez elle nuitamment, pour la punir.


Dans Brunswick square, il se permet de s'asseoir à côté d'elle et lui débite des horreurs.
"Il prit son poignet fin entre ses doigts épais... Et plus il se débattait, plus il aimait ça."
Il voulait lui briser le poignet, devant tout le monde...


Toute sa vie, on a maltraité Bella, en paroles et en actes. Toute sa vie! Nimrod, un drôle de voyant iranien tireur de cartes, lui dit:
"Vous n'avez pas le choix, car vous êtes un agneau. Et quand ils aperçoivent un agneau, les spectateurs eux-mêmes ont parfois envie de devenir des meurtriers"
Et il lui donne un couteau.


Selon Nimrod, un agneau aiguise les appétits de certaines personnes qui salivent en pensant pouvoir égorger le pauvre agneau, sans rien risquer. Bella attire ces gens là, de part sa faiblesse...


Qu'auriez vous fait?
Bella a pris le couteau à cran d'arrêt...


Le voisin voyeur la rappelle et dit se nommer Tim.
"- Je vais venir te voir!
- Je pense que vous êtes impuissant, Tim.
- Je vais te tuer. Ferme la, salope!


Mais, Bella en a assez!
Elle n'est plus un agneau. Elle met des gants, un anorak, une écharpe rouge autour de son visage et s'équipe d'un marteau, pour passer par la fenêtre de Tim...
" Bella le chien enragé s'est débarrassé de sa laisse "...


Ce livre a été interdit en 1991, après sa parution. Apologie de l'autodéfense ! Si les femmes se défendaient et butaient ces mecs qui les menacent et les insultent, en croyant faire preuve de virilité...
Les pointeurs dans le métro, les agresseurs dans la rue ou même les maris violents....


C'est un brûlot, un roman dur et une écriture très travaillée avec une Bella qui n'est ni femme objet, ni femme fatale... Seulement une femme ordinaire qui relève la tête, et qui en a assez d'avoir peur, tout le temps.
Après Tim, Bella s'est procuré un revolver!
Je crois qu'elle a du plaisir, en sentant cette arme qui alourdit son sac...
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Pour un challenge, il me fallait un roman qui avait été censuré dans le monde...
Publié pour la première fois en 1991, sa réédition a été longtemps attendue Ce roman noir est le dernier livre à avoir fait l'objet d'une demande d'interdiction à la Chambre des Lords, pour cause d'immoralisme... Aussitôt ma curiosité a été piquée... Qu'est-ce que ce petit roman ( 211 pages ) avait de si dangereux ?
Première observation : il est formidablement bien écrit et il décrit formidablement le harcélement dont les hommes font preuve à l'égard des femmes. Cela va de l'appel pervers du voisin, au profiteur de situation ( qui ne se vit pas comme un violeur ), au violeur tout court...
Deuxième observation : Il est violent . Il est considéré comme violent à cause de ses phrases crues et choc. Mais n'est-ce pas parce qu'il s'agit de la violence d'une femme envers les hommes ? Celles des hommes , on y est "habituées" , on la lit, on la voit, elle fait la une des jounaux. Celle de "Dirty week-end" est ,en ce sens, surprenante !
Mais ça raconte quoi ?

♫ Elle répondait au nom de Bella♫ .
Comme dans Edward et Bella ? Non..
J'y ai vu dans le choix de ce prénom, une référence à " La Belle et la Bête", Bella et les bêtes... Les bêtes féroces, les prédateurs, les prédateurs sexuels.. Bella est souvent comparée à un agneau sans défense, sans force physique, vu qu'elle est une faible femme..

Bella habitait à Brighton , un appartement comme il en existe des milliers en Angleterre, en sous-sol. Un jour, Bella vit le voisin d'en face qui l'épiait à travers sa fenêtre. C'était franc et assumé, il n'a pas bougé quand il fut surpris.Bella n'avait déjà pas beaucoup de lumière, mais Bella se calfeutra, elle commença par fermer les rideaux. Mais ça n'a pas suffit. Peu à peu , ce pervers s'immisca dans sa vie par des coups de fil, par des apparitions dans des espaces publics.
Et puis un jour, il franchit le palier de trop. Et Bella , tout d'un coup, su qu'elle n'en pouvait plus, que c'était la goutte de trop, qu'il fallait qu'il paye, qu'il disparaisse , et avec lui, son problème. Et Bella décida que tous ceux qui lui manquerait de respect, qui abuserait de son corps, de sa patience, paieraient de leurs vies.
Bella est passée dans une autre dimension : Bella devint une tueuse... Et le pire de ça, c'est qu'elle n' eut aucun remord.


C'est violent, c'est cash. Mais pas plus que d'autres romans. Pas plus que des romans policiers qui détaillent des examens légistes, par exemple...
Profondément féministe. C'est peut-être ça qui a déplu ! Ça et la colère qu'il dégage... On est du côté des femmes, de celles qui deviennent des proies.
Quelle est la femme, la lectrice , qui n'a pas été suivie au moins une fois dans sa vie ? Qui n'a pas eu peur en rentrant chez elle, la nuit ? Qui n'a jamais vu un exhibitioniste? Qui n'a jamais subi des attouchements dans le métro ? Qui n'a jamais reçu un coup de fil d'un inconnu un peu trop "enthousiaste" ? Qui n'a pas renoncé à une sortie le soir, ou a un jogging solitaire en pleine forêt par peur ?
Vous avez coché une de ces cases ? Bella se venge mais elle nous venge toutes aussi... Bella nous fait réfléchir à ce qu'on subit ou a subi, ce qu'on considére comme "habituel" et qui est juste anormal.

Un roman pour nous les feeemmes...qui fait réfléchir , à lire par curiosité.
Il a été adapté au cinéma par Michel Winner en 1993.
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"Un beau jour, Bella en eut marre, marre de toujours être la victime, marre de toujours avoir peur, marre des désirs des mecs...
Elle se mit à les tuer..."

"Dirty Week-end" est un cri de rage, une colère jetée à la gueule du lecteur. D'ailleurs, tout au long du roman, l'auteure apostrophe le lecteur ("seule compte la façon dont vous réagissez", "vous la trouvez pathétique ?", "la prochaine fois que vous voyez cette scène, pensez à Bella"...) l'obligeant ainsi à s'impliquer dans l'histoire de Bella. le lecteur est comme pris à partie et contraint à entrer dans un récit brutal, violent, parfois à la limite de l'insoutenable.

Amatrice de cinéma bis, ce roman m'a beaucoup rappelé les films de rape and revenge (tout est dans l'appellation : un viol, une vengeance), comme l'éprouvant "day of the woman" et surtout l'excellent "ange de la vengeance" d'Abel Ferrara.
"Dirty week-end" partage avec ces films un même paradoxe, à la fois oeuvre féministe, charge contre la brutalité masculine à l'encontre des femmes et à la fois oeuvre de divertissement où la violence est gratuite et un peu racoleuse.
"Dirty week-end" n'a pas la finesse et la subtilité du film "l'ange de la vengeance" qui intégrait une dimension symbolique très intéressante à la vendetta de son héroïne (celle-ci revêtant tour à tour les oripeaux de figures stéréotypées de la femme : la ménagère, la séductrice, la sainte).
Bella n'est que Bella et est finalement la même du début à la fin. Ce n'est pas une vie qui bascule. D'ailleurs, dès le début du roman, Bella est confrontée à la violence masculine. Il n'y a pas d'avant, comme si la brutalité des hommes était le monde ordinaire, comme si de fait les hommes étaient, de par leur nature, des bourreaux voulant réduire toutes les femmes au rôle de victimes.

Le roman ne contient aucune analyse sociale, ni réflexion. Il est manichéen, tous les hommes rencontrés au cours du récit sont des prédateurs. Il ne propose aucune solution. Mais "Dirty week-end" est indéniablement féministe, l'expression exacerbée d'un ras-le-bol. "Dirty week-end" doit être lu comme un défouloir, une oeuvre cathartique. Et dans le registre du récit-exutoire, le roman d'Helen Zahavi est une totale réussite.

Challenge petits plaisirs 24
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Un livre qui suscite des réactions aussi contrastées ne peut être qu'un très bon livre, et dans le genre, à mon sens, il est pire que ça... il est culte !
Brûlot sulfureux, élégiaque de l'autodéfense, parangon de la violence ordinaire érigée en vertu, bible de l'amoralité, porte-drapeau de l'asocialité, fossoyeur civilisationnel, primitif en costard Armani qui bande en allant cracher sur les tombes de quelques cadavres exquis dans le silence étiolé des agneaux..." Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, tu le connais, lecteur, ce monstre délicat ; c'est toi... ou moi !"

Ces quelques mots un peu lyriques émis par une plume à la voix de fausset en guise de préambule pour tenter de vous présenter ce bouquin coup de coeur.
Car il est de fait qu'un roman noir ne pouvait, dans ma représentation un peu schématisante de ce genre de littérature, posséder à ce niveau-là de si hautes qualités d'écriture, une telle maîtrise de la langue... au point de se fondre dans un narratif parfait, ne faire qu'un... " ensemble ", et ce "un", être un roman d'exception.
Sorti en 1991 au Royaume de sa très gracieuse majesté, - Dirty week-end - fait aussitôt scandale.
Vilipendé dans la presse, interpellé à la Chambre par une députée qui veut l'interdire, " fatwé " par Salman Rushdie en personne, " récupéré " par le réac cinéaste Michael Winner, le metteur en scène des différents navets à succès dans lesquels Charles Bronson incarnait " Un justicier dans la ville -, le roman d'Helen Zahavi avait tout contre lui, tous les paradoxes, toutes les ambiguïtés qui font d'une oeuvre d'envergure l'étendard moisi de quelques conservateurs ou autres aficionados du Second Amendment...
Time is a great healer disent les Anglo-Saxons, et le temps allait peu à peu donner raison à ce classique du noir, lui décerner ses lettres de noblesse en faisant de lui une oeuvre culte.

L'histoire, je le redis, d'une très grande maîtrise, est celle de Bella, une jeune femme en apparence fragile, en apparence ordinaire, en apparence victime, parce que proie dans un monde jungle ( milieu humain où règne la loi de la sélection naturelle ), une jungle dans laquelle les Tarzan ravalent les Bella au rang de Cheetah(s) interchangeables et jetables.
Bella vit à Brighton, une ville anglaise au bord de la mer.
Elle vit dans un sous-sol où ne rentrent parcimonieusement que quelques rares rais de lumière.
Seule et effacée du monde, elle fait soudain l'objet d'un voyeurisme insistant de la part d'une silhouette en noir, un voisin... qui vite devient un harceleur, une menace.
Bella est prête une fois de plus, dans ce monde " d'hommes ", à subir leur loi.
Sur le point de se soumettre... elle se révolte.
Sa visite à un voyant Iranien du nom de Nemrod ou Nimrod ( chasseur passionné qui tue beaucoup de gibier...) , un immigré, victime lui aussi, la consultation qu'il lui vend, débouche sur une séance qui tourne à la thérapie cathartique... avec pour mantra : " le monde se divise entre meurtriers, victimes et spectateurs. Vous n'avez pas le droit d'être spectatrice. Meurtrière ou victime. À vous de choisir !"
Tout comme son " mentor "; Bella va se muer en chasseresse passionnée... et tuer beaucoup de "gibier"...

Certes l'oeuvre est provocante et violente.
Mais Helen Zahavi nous restitue un monde absolument pas fantasmé, mais une réalité où la femme subit la loi du mâle.
Je ne voudrais pas faire appel au pathos, évoquer le sort des Afghanes et de ces gamines vendues pour que le reste de la famille puisse momentanément survivre, des Iraniennes, des excisées, des - Girls - ( vous vous souvenez, nos filles raptées au Nigeria ), des " avortées " que la Cour Suprême trumpisée pourchasse ( avec l'aide de Facebook... eh oui ! ), je ne voudrais pas vous heurter en vous rappelant les 113 victimes françaises féminicidées en 2021... 71 pour 2022 à la date d'hier... je ne voudrais pas ou plutôt j'aurais tant voulu que des fascistes poutiniens ne violent pas des Ukrainiennes par centaines depuis le 24 février.
Je ne voulais pas mais je l'ai fait... juste pour vous demander de vous imaginer un monde où les agneaux rompraient leur silence et se mettraient à faire douter les loups.
C'est ce qu'a fait Helen Zahavi.
Juste une inversion ; le dominant devenant dominé.

L'auteure l'a fait de manière crue, corrosive, avec ironie, apostrophant le lecteur pour lui permettre de souffler, de se " distancier ", de trouver ses marques et de ne surtout pas se fourvoyer dans le jugement d'impression(s), mais au contraire comprendre ce qui lui est proposé : une réflexion mais en aucun cas une solution.

Les " tableaux de chasse ", si violents ou " glauques " ( pour certains ) qu'ils soient, sont peints et dépeints avec un tel talent de plume que, ce qu'il en ressort au final, c'est un livre à l'esthétique travaillée et un immense plaisir de lecture.
Un plaisir démultiplié par la sensation, la conviction que chacun des tableaux en question aurait pu donner lieu à un roman ; le dernier étant à lui seul une apothéose, un chef-d'oeuvre de suspense et de noir digne des plus grands.
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Bella vit sous la domination masculine, les regards, les provocations, les attouchements jusqu'au jour où elle décide de ne plus trembler et de faire face à ces comportements machistes et absolument déplacés.
Elle décide alors de se débarrasser de tous ces êtres qui se disent des hommes alors qu'ils ne sont que "des ordures", pour reprendre les termes de Bella.
Le livre est violent tout comme l'est ce que peuvent vivre les femmes qui subissent cette domination masculine.
Les scènes de violence sont décrites avec moult détails mais le ton, parfois teinté d'humour, nous permet de poursuivre notre lecture. Et puis voir Bella cesser d'être victime apporte, il faut le reconnaître, une certaine jubilation même si le changement est pour le moins radical.
Ce n'est pas un plaidoyer pour la violence mais un livre qui demande à réfléchir.
La quatrième de couverture nous apprend que ce roman a fait, lors de sa sortie, l'objet d'une demande d'interdiction pour immoralisme à la Chambre des Lords.
J'ai découvert ce livre grâce à une libraire passée à LGL, moment que j'écoute toujours avec attention. Merci à elle!
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Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Stan parlait souvent aux femmes. Il parlait aux femmes aux arrêts de bus, dans les salles d'attente et dans les ascenseurs, quand ils n'étaient que deux. Il appuyait sur le bouton d'arrêt, et la cabine s'arrêtait entre deux étages. Il avait eu certaines de ses meilleures conversations dans les ascenseurs. Les femmes aimaient parler avec Stan. Il en était convaincu, car elles lui disaient. Quand il laissait repartir l'ascenseur, il leur demandait toujours si elles avaient apprécié la conversation, et elles répondaient toujours par l'affirmative. Stan ne se souvenait pas d'avoir rencontré une femme qui n'ait apprécié leur conversation.
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Si vous voyez une femme marcher, si elle rentre tranquillement chez elle, si vous la voyez passer sans bruit devant vous sur le trottoir. Si vous avez envie de briser ses os fragiles, si vous avez envie d'entendre ses supplications désespérées, si vous avez envie de sentir sa peau rose se contusionner, si vous avez envie de goûter la peau tendue qui saigne.
Si, en la voyant, vous avez envie d'elle.
Réfléchissez. Ne la touchez pas. Laissez la poursuivre son chemin. Ne plaquez pas votre main sur sa bouche et ne la jetez pas à terre.
Car sans le savoir, sans réfléchir, sans le vouloir, vous aurez peut-être posé votre grosse main sur Bella. Or, elle s'est réveillée ce matin et s'est aperçue qu'elle n'en pouvait plus.
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Une nuit, c'est tout ce qui l'interessait. La première et la meilleure. Après avoir sucé le sang de sa victime , il s'en allait. Il ne voulait pas connaître la suite. Une quinzaine de jours plus tard, je lui ai demandé pourquoi.
" Tout homme a sa manière de voir, m'a-t-il répondu. J'aime prendre les remparts d'assaut, pour que les hommes moins forts puissent me suivre." Il m'a fait son sourire charmeur et il a ajouté qu'il n'aimait pas boire dans une tasse sale.
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Certaines personnes sont douées pour la vie, d'autres pas. Bella n'était pas douée. Nul ne lui avait jamais appris comment faire, alors elle avançait en trébuchant dans le noir. Elle se heurtait au bon goût, elle se prenait les pieds dans le raffinement, elle se cognait la tête contre le mur en brique de la réussite et du bonheur éternel.
Elle n'était pas très bonne à ce jeu, mais elle avait appris à être une bonne perdante. Perdre semblait lui convenir. C'était quelque chose de familier, comme une douleur qui a toujours été en vous, et qui vous manquera si jamais un jour elle disparaît. Le plus étonnant, c'est qu'elle n'en éprouvait aucune amertume.
Elle voulait juste qu'on la laisse en paix ; apparemment, ce n'était pas trop demander. Elle attendait peu, recevait encore moins et remerciait Dieu de ce qu'il lui accordait.
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Voici l'histoire de Bella qui se réveilla un matin et s'aperçut qu'elle n'en pouvait plus.
Bella n'a rien de particulier. L'Angleterre est pleine de gens blessés. Qui étouffent en silence. Qui hurlent à voix basse pour ne pas être entendus des voisins. Vous les avez sans doute vus. Vous les avez probablement croisés. Vous leur avez certainement marché dessus. Trop de gens n'en peuvent plus. Ce n'est pas nouveau.
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