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Critique de Thyuig


Après 15 années passées à oublier un passé sanglant, quatre hommes que le destin a chargé de lourdes sacoches se retrouvent invités au mariage du plus grand de la bande. La bande du grand boxeur. Elle a écumé le Sud-Ouest, le Sud, s'est faite oublié en Arizona et au Nouveau-Mexique. Pour leur malheur, ils ont rencontré le diable en chemin.
Une assemblée de chacals est une série B superbement mise en scène. C'est les Frères Cohen derrière les manettes, Roberto Rodriguez aux effets spéciaux et Tarantino aux dialogues.
Le roman est vif, incisif et ne s'embarrasse pas trop de chichis. Les personnages sont tels qu'on les connaît déjà tous aux travers des archétypes du genre : le méchant, rejeton dont même le diable ne voudrait pas, les malfrats en quête de rédemption, le shérif, mélange réussi de Tommy Lee Jones et du Longmire de Craig Johnson.
Avalé en trois ou quatre heures, Une assemblée de chacals se descend comme un vieux scotch pourri bu trop vite au comptoir miteux d'un saloon de Tucson ou Dodge City : il brûle et mord l'esprit, mais la grimace qui tort notre rictus tient sans discussion du sourire de plaisir qui reste finalement en c=bouche après la lecture.
Craig Zahler sait écrire de bons westerns de série B qui s'assument et on ne boudera pas notre plaisir à l'accompagner en si affreuse compagnie. Certes, ce n'est pas Frazier ni James Lee Burke, pas McCarthy ni Howard Fast, on est plus du côté de Burnett, DeWitt et Elmore Leonard, c'est pas dégueulasse non plus !
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