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Critique de Arakasi


Ô rage ! Ô désespoir ! La Nouvelle République est au bord de l'implosion ! Depuis que la participation du peuple bothan à la destruction de Camaas a été révélée au public, l'Alliance se divise entre partisans et opposants de Bothawui. La planète des bothans est cernée de toutes parts par des vaisseaux jadis amis qui ne demandent qu'un minuscule prétexte pour se foutre sur la gueule. le seul moyen de mettre fin à cette tragédie ? Retrouver le document de Caamas contenant la liste exacte des traitres bothans, ce qui permettra à leur propre gouvernement de les trainer en justice. Mais le document de Caamas est entre les mains des impériaux et particulièrement entre celles du redoutable Amiral Thrawn, revenu d'entre les morts pour mener la République à sa perte. Au sein de l'Empire comme dans celui de l'Alliance, tous ne sont pas convaincus de ce miraculeux retour, à commencer par l'Amiral Pellaeon, chef suprême des armées impériales. Pourtant, partout sur son passage se déchainent le chaos, la méfiance et la paranoïa. Aucun doute n'est possible, il s'agit bien là du style du Grand Amiral Thrawn !

Faut bien l'avouer, Thrawn fait un méchant du tonnerre de Zeus ! Même mort ou considéré comme tel, il terrifie ses adversaires et parvient à faire trembler la galaxie sur ses bases. Ce second tome de la duologie de « La Main de Thrawn » se distingue par un scénario ingénieux, centré sur un énorme coup de bluff, le plus culotté qu'ait jamais osé l'Empire déclinant. le récit est divisé en plusieurs intrigues dans toutes ne sont pas d'égal intérêt. Si les petites aventures de Luke et Mara Jade au pays des piafs télépathes ne m'ont pas particulièrement passionnée, j'ai été captivée, en revanche, par tout ce qui touchait de près ou de loin aux impériaux. Déjà parce que le plan des méchants était réellement bon (et que j'aime les méchants compétents), et ensuite parce que, contrairement aux républicains plutôt fadasses, les impériaux rivalisaient de classe les uns avec les autres, permettant au vieil Empire de quitter la scène sur un baroud d'honneur tout à fait épatant. Je suis devenue particulièrement fan de l'Amiral Pellaeon d'un sang-froid ben… impérial quel que soit la situation et son niveau critique. Comme quoi, on peut appartenir à l'Empire et poutrer sa race quand même. Sans être de la littérature de haut niveau, « La Main de Thrawn » reste donc un bon moment de divertissement, malgré quelques longueurs : à conseiller aux fans !

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