AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
L'enlèvement tome 1 sur 3
EAN : 9781631420528
320 pages
Mozaika Publications (30/01/2015)
3.71/5   151 notes
Résumé :
Kidnappée. Séquestrée sur une île privée.

Je n’aurais jamais cru que cela puisse m’arriver. Je n’ai jamais imaginé qu’une rencontre fortuite la veille de mon dix-huitième anniversaire pourrait ainsi changer ma vie.

Désormais, je lui appartiens. J’appartiens à Julian. Un homme aussi impitoyable que beau. Un homme dont les caresses me consument. Un homme dont la tendresse me fait plus de mal que sa cruauté.

Mon ravisseur... >Voir plus
Que lire après L'enlèvement, tome 1 : Twist meVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 151 notes
Bon autant vous le dire tout de suite et désolée pour toutes les personnes qui ont aimé ce roman mais la présente chronique va être lapidaire. Jamais un roman ne m'avait autant mis en colère ! À tel point que j'ai préféré attendre un bon moment avant d'en faire la chronique, histoire que ma colère retombe. Mais même à tête reposée, impossible de ne pas m'énerver quand je repense à cette histoire. J'ai même hésité pendant un temps à ne pas en faire de chronique du tout car ce n'est pas, à mon sens, le genre de roman qui gagne à être lu ou même tout simplement connu. Bien au contraire, il devrait être oublié, jeter dans les abîmes de l'oubli. Moins on en parle, mieux c'est.
Mais voilà, quand une copine me dit qu'on lui a conseillé de lire le premier tome de L'Enlèvement parce que « c'est trop trop bien, l'histoire d'amour est trop belle » et me demande si je l'ai lu, ce que j'en ai pensé, bah là, de nouveau je m'énerve et me dis qu'une petite chronique finalement est nécessaire. Attention, encore une fois, toutes les chroniques postées ici ne sont que des avis et en tant que tels, ont leur part de subjectivité propre à leur auteur. Cette chronique n'est donc que mon avis et n'engage que moi. En aucun cas il ne s'agit de juger qui que ce soit.

Sur cette petite introduction, vous êtes prêt ?

A l'occasion d'une petite virée en boîte, Nora rencontre un homme qui ne cesse de la fixer. À la fois flattée et décontenancée par les regards insistants de l'inconnu, elle ne s'inquiète finalement pas plus de cette situation et rentre chez elle en toute quiétude. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle recroise l'individu quelque temps plus tard à sa remise de diplôme. Et puis soudain, le noir. Nora reprend ses esprits dans une grande villa, sur une île perdue au milieu de nulle part avec pour seuls compagnons son ravisseur, qui n'est autre que l'individu rencontré lors de sa précédente sortie nocturne, et son assistante. Obnubilé – ou plutôt obsédé – par Nora, l'inconnu n'a pas pu résister. Cette fille lui plaisait. Il la lui fallait. Alors il l'a enlevée. Mais bon, il ne l'a pas enlevée pour jouer aux cartes non plus. Et vu qu'il ne lui a pas demandé son avis pour l'emmener sur son île, il ne compte pas le faire non plus pour l'emmener dans son lit. Mais bon, on lui pardonne, parce qu'« il est trop beau ». Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Nora. Séquestrée, violée, humiliée et violentée, la jeune femme n'en tombe pas moins éperdument amoureuse de son ravisseur. Syndrome de Stockholm ? Certainement. Mais pas que. le fait d'être « trop beau » ne donne en aucun cas à un homme tous les droits sur une femme. Rien d'ailleurs ne le peut. Ah moins que je ne me trompe mais qui sait ?

Nora a l'air d'apprécier son asservissement. Au bout de quelques jours, elle se dit que finalement sa situation n'est pas si mal. Elle ferait même des envieux :

Séquestrée sur une île paradisiaque avec tout le confort moderne,
Libre de se promener comme elle le souhaite sur toute l'île : « c'est trop beau ! » (bon en même temps, ce n'est pas comme si elle pouvait aller très loin, autant profiter de la vue),
Un mec canon dans son lit (certes il est un peu violent et il ne lui demande pas son avis mais ça lui donne son côté sombre et torturé),
Une copine sur l'île pour pouvoir parler de problèmes de filles (même si ça a mal démarré, c'est sûr qu'avec un peu d'efforts elles vont finir par devenir les meilleures amies).

En fait faut que j'arrête là, il vaut mieux. Rien que cette liste me rend ce roman encore plus absurde qu'il ne l'est et éveille davantage ma colère !

Lorsque je discutais de ce livre avec des personnes qui ont aimé, toutes me disaient que l'histoire d'amour était très belle et que certes le côté violent de la relation des deux protagonistes pouvait choquer au début mais qu'il fallait passer ça. Bravo aux personnes qui ont réussi à passer outre. Personnellement, je n'y arrive pas et je ne veux pas. Pour moi, ce roman cautionne des actes bien trop graves et sérieux pour que l'on puisse faire l'impasse. La justification du viol et de l'asservissement d'une personne, voilà toute la portée de L'Enlèvement. du moment qu'on est beau et riche, alors on peut se permettre de séquestrer, violer, humilier, asservir et violenter des femmes. Mais où va le monde ?
Et si l'auteur, à la plume déplorable au passage, a trouvé un bon moyen de gagner sa vie en couchant sur papier des fantasmes tordus, pourquoi mais ô pourquoi les personnes qui ont aimé ce roman justifient leur appréciation par « l'histoire est belle » ? Désolée, mais ça c'est un argument que je ne peux entendre. Non l'histoire n'est pas belle. Elle est même moche. Très moche, sale et perverse ! Une jeune fille niaise et pas très futée finit par aimer éperdument son tortionnaire sous prétexte qu'il est beau et mystérieux. Ça s'appelle de la folie doublée du syndrome de Stockholm.
Vous avez parfaitement le droit d'aimer, les goûts et les couleurs varient. Mais s'il vous plaît, ne justifiez pas ça par le fait qu'il s'agit d'une belle histoire. Certains aiment les romans gores, bourrés d'hémoglobine et de violence. D'autres leur préfèrent des romans où règne la perversion sexuelle. Pourquoi pas ! Mais pour autant, assumez car vous, vous savez sûrement à quoi vous attendre avec ce genre de roman. Mais que dire de ces personnes à qui on a dit « l'histoire est belle, vas-y lis-le » ? Y avez-vous pensé ? Ne risquent-elles pas d'être choquées ?

Certaines personnes comparent L'Enlèvement à 50 Nuances de Grey. Non, là encore je ne suis pas d'accord car il y a une différence fondamentale entre ces deux ouvrages : le consentement ! Et ça, on ne peut pas l'ignorer. Anastasia n'a été ni séquestrée ni violée. Contrairement à Nora. Anastasia prend la voie du sadomasochisme parce qu'elle le veut bien. Pas Nora. le seul point commun entre ces deux romans c'est leur genre, l'érotisme, rien d'autre. Donc encore une fois, faites attention lorsque vous comparez deux romans aussi différents.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai absolument pas adhéré à L'Enlèvement. Choquée et écoeurée par un tel ouvrage, je ne risque pas de renouveler l'expérience avec la suite. Peut-être que l'histoire qui suit est très belle. Mais ses fondements sont pourris et je ne peux faire l'impasse.

Je sais que mes mots peuvent paraître forts mais ils sont le reflet de ma pensée et de mon incompréhension. Et même si je peux comprendre que certaines personnes apprécient ce genre de récit, j'avoue que celui-ci m'a complètement laissée bouche bée. Et lorsque j'ai fait part de mes impressions, j'ai trouvé d'autant plus choquant que l'on me reproche ne pas avoir vu la belle histoire d'amour qui s'y cachait…


L'Enlèvement est une dark romance des plus trash. Je ne sais si l'auteur souhaitait seulement choquer son public mais en tout cas, c'est réussi pour moi. Choquée mais également outrée par cette apologie du viol, je peine à comprendre son retentissement. Faire cette chronique revient à parler du roman et je pense que c'est tout ce que l'auteur attendait. Même si cela me navre, j'avais également besoin de laisser ma colère s'exprimer.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          312
Euh... ( ATTENTION SPOILERS)

Voilà un livre qui m'a beaucoup dérangé.

Surtout qu'a priori il est destiné à un public jeune.

Une jeune fille de 18 ans est enlevé par un homme de 29 ans, emmenée sur île déserte, paradisiaque ( en même temps si il l'avait emmené aux Kerguellens l'histoire ne serait pas vraiment la même).

Sur cette île, dès le premier jour de sa captivité, cette jeune fille est violée, alors que son ravisseur sait qu'elle est encore vierge, puis elle sera à plusieurs reprises sodomisée, violée par des gadgets, frappée, fouettée à coups de fouets et de ceinture par son ravisseur qui prêtant ainsi faire son éducation ... On est loin de jeux érotiques entre partenaires adultes consentants.

Lorsque son ravisseur la viole la première fois, ce n'est pas parce qu'il l'embrasse sur le front avant de la déflorer, ni parce qu'il la réconforte ensuite qu'il ne s'agit pas d'une agression.
Si elle reste immobile près de lui tandis qu'il prépare les instruments qu'il veut utiliser sur elle et qu' elle obéit à ses ordres, sa soumission est liée au fait qu'elle a compris que si elle résiste elle aura beaucoup plus mal que si elle ne résiste pas. Elle le laisse disposer de son corps pour éviter une plus grande souffrance pas pour une recherche de plaisir, en tout cas pas la recherche de son plaisir à elle.
Lorsqu'il lui impose une fellation et qu'il la frappe parce qu'il réalise qu'elle a déjà fait à un autre homme avant de le rencontrer, elle est ramenée au rang d'objet.
Au delà de la violence physique et sexuelle, il lui fait subir une énorme violence psychologique, d'une manière particulièrement perverse. Il lui fait porter la responsabilité de leur rencontre car elle l'a croisé et trouvé beau, comme si une femme qui trouve un homme beau était automatiquement consentante pour avoir des rapports sexuels avec lui.

Certes elle ressent du plaisir, mais le corps humain est naturellement fait pour en éprouver, cela ne change rien à sa condition de victime. D'autant que dans les évènements traumatique tomber amoureux.se de son bourreau est avant tout un reflexe de survie.

On pourrait être sur une description du syndrome de Stockholm.
Sans doute sauf que ce n'est pas le parti que prennent les auteurs qui présentent mes choses d'une manière particulièrement perverse et malsaine.
Commenter  J’apprécie          100
Que dire ? Je suis passée par toutes les gammes d'émotions en lisant ce livre. Au début, j'ai eu dû mal à passer outre l'enlèvement et les conditions dans lesquels évolue Nora, surtout sa façon de réagir. Je me demandais comment elle pouvait être attirer par Julian et prendre plaisir dans leurs étreintes.. Et puis, après quelques chapitres, je me suis laissée prendre et kidnappée avec plaisir par la plume de l'auteure et l'histoire qu'elle nous livre. J'ai accepté Nora et son impuissance, son corps qui dit oui mais sa tête qui dit non. J'ai aimé la façon dont elle essaye d'apprivoiser la situation afin d'en tirer plaisir plutôt que de voir le côté plus sombre de son kidnapping. Quant à Julien, c'est un homme dur et sans pitié. Mystérieux et sombre, il vit avec sa totale absence de morale et sa propre loi. Il aime faire mal, ça l'excite d'infliger de la douleur pendant qu'il baise et il n'a aucun remords à tuer. Et malgré tous ses défauts, on voit qu'il est attaché, certes à sa façon, à Nora et qu'il fera tout pour la protéger. L'auteure réussit à nous faire aimer un personnage que nous sommes, logiquement, sensés détester !

Alors oui, j'avoue. J'ai été troublée d'avoir aimer plus que de raison ce livre. Qu'est-ce que ça fait de moi? D'aimer l'histoire malgré toute cette situation malsaine. Ai-je un soucis à plonger dedans et ne surtout pas vouloir lâcher les pages pour savoir jusqu'où irait leur relation ? J'ai conscience que, si on projette l'histoire dans la vraie vie, c'est tout de même assez dérangeant voire répugnant comme situation. Mais voilà, j'assume et dois avoir un côté psychopathe qui ressort quand je lis du dark-erotica (mdr) parce que jusque présent, j'ai adoré chaque lecture dans la catégorie "dark" . (bon, j'en ai lu que deux aussi..)

Enfin bref, outre le kidnapping et la relation entre les personnages, j'ai pas mal apprécié de voir qu'une intrigue évolue en arrière plan de leur "romance" qui débouche à une fin géniale qui nous donne encore plus envie de connaître Julian. Et le truc super ? le Tome 2 suivra également son point de vu et celui de Nora. J'ai vraiment hâte d'avoir la suite pour voir comment ils vont s'en sortir et surtout connaître les pensées sombres du beau Julian.
Commenter  J’apprécie          100
Cette saga "L'enlèvement" est vous l'aurez compris une triologie érotique d'un genre assez original et très addictif, il s'agit d'une saga Dark Erotic ! Vous allez vous demandez qu'est ce qui m'attire là dedans ? Et bien, je pense être suffisamment curieuse pour avoir voulu voir ce que ça donne ! Et mon dieu, que c'est bon, addictif ! Une histoire originale, une couverture vraiment très sexy, j'adore !

Dans ce tome, on va faire connaissance de Nora, sa vie, son entourage, amis, famille, elle va avoir 18 ans, et avec son amie, elles ont envie de fêter ça un peu en avance en sortant en discothèque...Ce soir là, Nora croise le ténébreux Julian, elle est immédiatement attirée par lui, il dégage un magnétisme qui lui fait peur, ressentir tant de choses pour un inconnu...qui plus est un inconnu terriblement sexy, beau et massif !!!! Je pourrais vous en sortir des tonnes des adjectifs sur Julian, bref il est canon, dangereux et ça excite notre jeune Nora...et pas qu'elle...

Les jours passent elle essaye de le sortir de son esprit mais lorsqu'il se pointe le jour de sa remise de diplôme, elle sait...il est là pour elle...Nora essaye de se raisonner et d'oublier cet apollon aussi beau que dangereux...Elle se rapproche de Jake lors d'une soirée de fin d'année, il lui plaît et apparemment c'est réciproque...Nora aura un rendez-vous avec Jake le lendemain...Cette journée sera le début de sa captivité !

A partir de là tout se mêle, la peur, l'angoisse, l'incompréhension...Mais lorsqu'elle se rend compte que c'est Julian qui l'a enlevée...elle ne sait comment réagir ! La culpabilité l'assaille, comment est-ce possible de ressentir tant de désir pour un homme si malveillant ? Qui est Julian ? Quelles sont ses intentions envers Nora ? Elle aura le loisir de se poser mille questions ! Mais une chose est sûr elle doit se soumettre à l'emprise de Julian, ne serait-ce que pour protéger ses proches ! Mais si la situation évoluait autrement ?

Nora est si jeune et si pure...ce qui plaît encore plus à Julian, il va être son geôlier mais il va surtout être son initiateur à l'éveil de ses désirs sexuels! A son contact elle découvre une partie d'elle même qu'elle n'aurait jamais soupçonnée.

"Ses doigts sont doux, ses caresses légères et je reconnais une sensation familière dans mon ventre, mon corps réagit à son toucher malgré la violation qu'il m'inflige. Ce qu'il fait maintenant ne m'empêche pas de souffrir, mais me distrait de la souffrance en me permettant de me concentrer sur le plaisir. Je ne savais pas que le plaisir et la souffrance pouvait cohabiter de cette manière, mais c'est une combinaison étrange, puissante comme une drogue, quelque chose de ténébreux et d'interdit qui trouve son écho dans une part de moi dont j'ignorais jusque ici l'existence...."

Plus le temps passe, plus Nora voit ses sentiments changés ce qui la perturbe, elle n'arrive pas à retrouver la raison, elle est dans un tourbillon infernal et comment redevenir rationnelle dans une situation pareille ?

"Pendant un instant je suis choquée de ma propre réaction, j'ai senti une vague brûlante de jalousie déferler sur Moi. Maria....Il rêve d'une autre femme. Puis mon côté rationnel reprend le dessus. Maria pourrait parfaitement être sa mère ou sa soeur, et même si ce n'est pas le cas, qu'est-ce que ça peut me faire s'il rêve d'elle ? Après tout, Julian n'est pas mon petit ami..."

Mais Nora à de nombreux coups de blues, elle n'est pas satisfaite de cette vie qui est maintenant la sienne.

"Mais moi par contre je suis tout sauf satisfaite. Je pense sans cesse à ma vie d'avant, ma famille et mes amis me manquent. Ils pensent sans doute que je suis morte maintenant. J'imagine qu'on a dû lancer d'importantes recherches pour me retrouver, mais sans doute sans le moindre résultat...."

Qu'adviendra-t-il de Nora ? Julian se lassera-t-il d'elle ? Que se passera-t-il si c'est le cas ?

Wouaahhhh, Wouaahhhh, que dire ? Dire que ce roman est addictif n'est pas suffisamment fort, ce roman est magnétique, autant que l'est Julian. Oui je sais c'est le méchant de l'histoire mais je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver terriblement attirant. Maudit désir hihi ! Je découvre la plume de l'auteur et ce genre très particulier de littérature érotique. Oui les filles ce roman est sombre, il nous parle de désirs enfouis qui ne devraient jamais surgir et pourtant... On peut parler de "Syndrome de Stockholm", en sachant que Nora a rencontré Julian avant qu'il ne l'enlève... Elle avait déjà cette attirance indéfinissable en le voyant pour la première fois.

L'auteure a un sacré talent pour retranscrire toutes les émotions, c'est assez perturbant d'imaginer éprouver quelque chose pour un homme qui n'est autre qu'un tueur, un homme dangereux qui n'hésitera pas une seconde à prouver son pouvoir...et pourtant je ne suis pas rester de marbre durant ma lecture. L'auteure a su me faire ressentir toutes les émotions de Nora, c'est un coup de maître psychologique. Tantôt dans la peur, tantôt dans le désir...

Dans ce genre il y a quelque chose d'excitant c'est l'interdit...Ce qui motive Nora, elle se donne sans failles à Julian. Je suis conquise par ce premier opus de cette saga. C'est un tout, une histoire haletante, excitante et j'en veux plus à la fin de cet épisode. J'ai vraiment envie que vous la découvriez, envie que ce genre puisse vous emmenez là où l'on ne peut pas imaginez aller !

Vous l'aurez compris cette saga est une incontournable alors foncez la découvri
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Malsain, dérangeant, troublant, captivant sont les mots qui me viennent a l'esprit pour décrire ce livre. Et pourtant ce fut un véritable coup de coeur ......

Je suis restée scotcher à leur histoire, impossible de la lâcher avant de l'avoir fini. Nora 18ans tout juste est une jeune fille sans histoire qui vit une vie tout à fait normale auprès de ses parents. Elle ne se drogue pas, ne boit pas mais comme tous les jeunes, elle aime faire la fête. Un soir de sortie, Nora va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie....

Peu de temps après, Nora va se faire enlever par Julian, cet homme troublant rencontrait quelques instants en boite de nuit. Qui est cet homme ? Que lui veut-il ? Dans quel but ? Va-t-il lui faire du mal ? La tuer ? A vous de le découvrir ;)

Ce livre est une vraie petite bombe tant il est « à part ». On ne peut pas s'empêcher de désapprouver certains actes, mais en même temps on ne peut s'empêcher d'être captivé. C'est un récit à la première personne, ce qui fait qu'on est vraiment prise par l'histoire dès le début.

On est dans la tête de Nora pour vivre sa peur, sa colère, son impuissance.... La seule chose qui m'a dérangé avec elle, c'est qu'elle s'y fait un peu trop vite. Elle est ici contre sa volonté, fait des choses qu'elle ne veut pas vraiment même si elle aime ça, et ne réagit pas comme on attend qu'elle le fasse. On ne comprend pas forcement ses réactions et c'est là que l'auteur est très forte ! Parce qu'a la seconde même ou vous pensez « mais comment elle peut accepter ça ? » elle aussi se pose la même question mais est incapable d'y répondre. En même temps comment réagirions-nous si on était à sa place ? Si votre tête vous disiez que c'est mal, mais que votre corps lui, vous dit tout autres choses....

Parlons maintenant de Julian, qui est pour moi le point fort de ce livre. Julian est une véritable énigme. Il est dur, sombre, mystérieux, parfois méchant et sadique (pratique BDSM). Mais il peut aussi être tendre, doux, attentionné... Il est vraiment très loin de nos héros habituels. En fait, Julian est un mélange du gentil et du méchant réunit en une seule et même personne. On ne comprend pas son comportement et beaucoup de ses actes m'ont dérangé. Julian est le genre à prendre ce qu'il veut sans jamais demander de permission. Et ça, même si la personne en face n'est pas d'accord... Il est tellement dérangeant par certain côté que je ne sais même pas comment j'ai pu l'aimé !

Parce que oui à la fin du livre, on l'aime. Tout comme Nora on apprend à le connaitre, a le cerner même si je doute que ce soit possible de vraiment cerner sa personnalité. Et au final, on se dit que peut-être au fond, il n'est pas si horrible que ça...

Certains vous diront que ce n'est pas une romance. Que c'est pervers et malsain. Et peut-être ont-ils raison mais pour ma part si au début je pensais la même chose j'en suis venu à penser comme Nora « ce n'est pas un amour doux et tendre comme j'en ai toujours rêvé, mais c‘est l'amour. Un amour sombre, pervers, obsessionnel, qui est à la fois compulsif et addictif. » Si vous décidez de le lire, rappelez-vous de cette phrase dans les moments où vous ne comprendriez pas comment des personnes peuvent aimer leur histoire...

Beaucoup de questions sont encore sans réponse à la fin de ce tome. J'ai hâte de lire le tome 2 qui s'annonce bien diffèrent vu qu'il n'y a plus de contrainte pour Nora. J'espère que l'auteur ne perdra pas cette atmosphère si spéciale ici. En plus, on aura droit à des passages du point de vue de Julian et ça, ça promet ^^

En résumé gros coup de coeur pour un livre qui sort de l'ordinaire et qui en dérangera plus d'une....
Lien : http://lilitthbook.canalblog..
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
– Pour le moment, dit Julian dont les yeux brûlent comme des flammes. Il est à l’hôpital et il souffre d’une légère commotion cérébrale.
Je suis tellement soulagée que je m’affale le long du mur. C’est à ce moment-là que je réalise ce qu’il vient de me dire.
– Qu’est-ce que ça signifie, « pour le moment » ?
Julian hausse les épaules.
– Sa santé et son bien-être dépendent entièrement de toi.
J’avale ma salive pour m’humecter la gorge, elle est encore sèche.
– De moi ?
Il me caresse de nouveau le visage, replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. J’ai si froid que j’ai l’impression qu’il me brûle en me caressant.
– Oui, mon petit chat, de toi. Si tu te conduis convenablement tout ira bien pour lui. Sinon…
J’ai grand-peine à respirer.
– Sinon ?
Julian sourit.
– Il n’a plus qu’une semaine à vivre.
Son sourire est ce que j’ai vu de plus beau et de plus effrayant au monde.
– Qui êtes-vous ? ai-je murmuré. Que voulez-vous de moi ?
Commenter  J’apprécie          80
Il m’apprend à associer la douleur et le plaisir, à jouir de tout ce qu’il m’inflige, quel que soit son degré de perversité. Et ensuite, il y a toujours cette tendresse désarmante. Il me met dans tous mes états, me fait voler en éclats puis me reconstruit, et cela en l’espace d’une nuit.

Et cette éducation est un succès. Désormais, je vais dans ses bras de mon propre gré parce que je désire l’état second que me donne une séance particulièrement brutale avec lui.

Julian me dit que ma nature est de me soumettre et que j’ai des tendances cachées au masochisme. Je ne sais pas si je le crois, je sais que je n’ai pas vraiment envie de le croire, mais je ne peux nier que sa manière particulière de faire l’amour trouve quelque part un écho chez moi. Les accessoires sexuels, les fouets, les cannes, il a tout utilisé, et je trouve toujours du plaisir dans une certaine part de ce qu’il m’inflige.
Commenter  J’apprécie          40
Ensuite, il se dégage, roule sur le lit puis me prend dans ses bras et me serre contre lui.
Et je pleure dans ses bras, cherchant la consolation auprès de celui qui a provoqué mes larmes. 
Commenter  J’apprécie          150
Du sang.

Du sang partout. La flaque d’un rouge sombre s’étend et s’accroît. J’en ai sur les pieds, sur la peau, dans les cheveux… Je sens son odeur, j’en suis couverte, j’en ai le goût dans la bouche. Je me noie dans le sang, j’en perds le souffle.

Non ! Assez !

Je voudrais hurler, mais impossible de respirer. Je voudrais bouger, mais je suis ligotée et la corde me rentre dans la chair quand j’essaie de me libérer.

Et je l’entends hurler. Des cris de souffrance et d’angoisse qui n’ont plus rien d’humain, des cris déchirants, dévastateurs qui mettent mon esprit à vif et le martyrisent comme sa chair est martyrisée.

Il lève une dernière fois le couteau et la flaque de sang s’étend à l’infini, un flot qui m’entraîne dans son sillage…

Je me réveille en hurlant son nom, mes draps sont trempés de sueur froide.

Pendant un moment, je ne sais plus où je suis… et puis je m’en souviens.

Je ne serai plus jamais à sa merci.
Commenter  J’apprécie          20
Il hoche la tête comme si je venais de confirmer ses soupçons. Et puis il lève la main et me touche le visage. Doucement, légèrement. Son pouce se frotte contre ma lèvre inférieure comme s’il se demandait ce qu’on ressent en le faisant. Je suis saisie d’un tel choc que je reste là, sans bouger. Personne ne m’a jamais fait une chose pareille, me toucher d’une manière si désinvolte, si possessive. J’ai chaud et froid en même temps, et la peur me serpente le long du dos. Il n’y a pas la moindre hésitation dans ses gestes. Il ne demande pas la permission, il n’attend pas de voir si je vais lui permettre de me toucher. Il se contente de me toucher. Comme s’il avait le droit de le faire.
Commenter  J’apprécie          20

Video de Anna Zaires (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anna Zaires
Dima Zales and Anna Zaires talk about The Sorcery Code (en anglais)
autres livres classés : dark romanceVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (433) Voir plus



Quiz Voir plus

L'érotisme en littérature

Lequel de ces romans de Diderot, publié anonymement, est un roman libertin ?

Le Neveu de Rameau
Les Bijoux indiscrets
Le Rêve de D'Alembert
La Religieuse

6 questions
354 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature libertine , érotisme , érotiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}