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Citations sur L'enlèvement, tome 2 : Keep me (9)

Elle ne réagit pas, mais continue a me regarder. Elle n'a pas besoin de dire quoi que ce soit. Nous nous comprenons parfaitement. Je sais que je tuerai quiconque la touchera, et elle le sait aussi.

C'est étrange, mais je n'ai jamais été aussi possessif avec une femme. C'est nouveau pour moi. Avant de rencontrer Nora, toutes les femmes étaient interchangeable pour moi, elles n'étaient que des êtres doux et mignons qui traversaient ma vie.
Elle venaient de leur plein gré, elles voulaient être baisées, elles voulaient souffrir, et je leur donnait ce plaisir en satisfaisant mes propres besoins en même temps.......
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C’est ce que j’attends d’elle, qu'elle s’occupe de mon bien-être. Je veux qu’elle m’aime, bien que je lui ai volé sa liberté et qu’elle serait parfaitement justifiée de me haïr.
Je n’ai plus d’illusions sur moi-même. Je suis un de ces hommes qu’on montre au journal télévisé, ces hommes dont tout le monde a peur et que tout le monde méprise. J’ai enlevé une jeune femme parce que je la désirais et sans aucun autre motif.
Je l’ai prise, elle est devenue mienne.
Je ne cherche pas à justifier ce que j’ai fait. Et je ne ressens aucune culpabilité. Je désirais Nora et maintenant elle est avec moi et me regarde comme si j’étais la personne la plus importante de sa vie.
Et je le suis. Je suis exactement celui dont elle a besoin maintenant… celui qu’elle désire. Je lui donnerai tout et je lui prendrai tout en échange. Son corps, son esprit, sa loyauté, je veux tout cela. Je veux sa souffrance et son plaisir, ses craintes et sa joie.
Je veux être toute sa vie. 
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J'ignore si j'ai cru quelle m'aimait vraiment jusqu'à ce moment précis… Le moment où je l'ai vu devant moi, terrifiée, mais déterminée, sa petite silhouette disparaissant dans une chemise d'homme dix fois trop grande pour elle. Personne n'a jamais rien fait de semblable pour moi ; même quand j'étais petit, ma mère disparaissait au premier signe de mauvais humeur de mon père et me laissait à la merci de sa cruauté. A part les gardes qui sont à mon service, personne ne m'a jamais protégé. J'ai toujours été seul.
Jusqu'à ce que je la rencontre.
Jusqu'à ce que je rencontre Nora.
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Sa curiosité ne me gêne pas, même si je sais qu’elle condamne tacitement ce que je fais.
Savoir que je fournis des armes à des criminels et que j’utilise souvent des méthodes brutales pour contrôler mes affaires est insupportable pour Nora. Elle ne comprend pas que si ce n’était pas moi quelqu’un d’autre le ferait et que le monde ne serait pas nécessairement moins dangereux ou meilleur. La seule question est de savoir qui en profiterait, et je préfère que ce soit moi.
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D’abord, il n’y a que l’obscurité et la douleur. Une douleur déchirante. Une douleur qui me met en pièces. L’obscurité est moins pénible. Moins douloureuse, c’est seulement l’oubli. Mais je hais le vide qui me consume tandis que je suis dans cet abîme de ténèbres. Je hais la vacuité de cette mort vivante. Au fil du temps, j’ai même envie de souffrir parce que c’est le contraire de la vacuité, parce que sentir quelque chose vaut mieux que ne rien sentir.
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L’expression de son visage m’excite tant que mon pouls s’accélère. Il me regarde comme un homme qui mourrait de faim regarderait un gâteau, avec une envie dévorante et un désir brut. Ses yeux disent qu’il veut me dévorer tout en me savourant… et que je suis la femme la plus sexy qu’il a jamais vue.
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Il aime que je sois dans son bureau. Non seulement c’est pratique quand il veut faire l’amour ‒ et c’est au moins une fois par jour ‒, mais il semble aussi apprécier la vitesse avec laquelle j’apprends. Il dit que je suis astucieuse. Que j’ai de l’intuition. Que je vois les choses telles qu’elles sont au lieu de les voir telles que je voudrais qu’elles soient, une qualité rare selon Julian.
― La plupart des gens ont des œillères, me dit-il un jour pendant le déjeuner, mais pas toi mon chat. Tu ne te voiles pas la face devant la réalité… et ça te permet de voir en profondeur.
Je le remercie de ce compliment, mais intérieurement je me demande si c’est nécessairement positif, voir comme ça en profondeur. Si je pouvais me convaincre qu’au fond Julian est bon, qu’il est seulement incompris et qu’il pourra changer, ce serait tellement plus facile pour moi. Si je ne voyais pas la véritable nature de mon mari, je n’éprouverais pas des sentiments aussi contradictoires envers lui.
Je n’aurais pas peur d’être amoureuse du diable.
Mais je le vois tel qu’il est, un démon sous les apparences d’un bel homme, un monstre au beau masque. Et je me demande si ça veut dire que moi aussi je suis un monstre… si c’est mal de l’aimer. 
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Et maintenant… maintenant, il me manque. En son absence, le froid m’envahit de nouveau, la souffrance revient m’étouffer de l’intérieur. Le fait que Julian ait fait ça malgré mes objections, qu’il l’ait fait alors que je l’ai supplié de ne pas le faire , est presque au-dessus de mes forces. Parce que ça me dit qu’il ne m’aime pas, qu’il risque de ne jamais m’aimer. Parce que ça me dit que celui auquel je suis mariée risque de ne jamais être rien d’autre que mon ravisseur.
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― Oh, Frank… soupire Julian en mettant le bras autour de ma taille et en me poussant légèrement à gauche. Un peu déséquilibrée je me raccroche à son bras en essayant de ne pas faire de bruit tandis qu’il m’installe plus confortablement sur ses genoux. Vous savez comment ça se passe. Si vous voulez informer directement les Israéliens, j’ai besoin d’un petit encouragement.
― Nous avons déjà effacé toute trace de votre mésaventure avec la fille, dit calmement Franck, et je me raidis en réalisant qu’il veut parler de mon enlèvement.
Une mésaventure ? Vraiment ? Pendant une seconde, je suis folle de rage, mais je respire pour me calmer et me souvenir que je ne veux pas que Julian soit puni pour ce qu’il m’a fait, en tout cas pas si cela implique d’être de nouveau séparée de lui.
Mais ça serait quand même bien s’ils reconnaissaient qu’il s’agit d’un crime au lieu de parler d’une foutue « mésaventure ». C’est idiot, mais je trouve que c’est un manque de respect importance.
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