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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suzan est venue spécialement d'Amérique à Paris pour assister à l'enterrement d'Adèle. Dans le cimetière à l'abri des regards, elle observe la famille de celle qu'elle avait retrouvée quelques mois auparavant. Elle y reconnait les petits-enfants d'Adèle dont Fleur qui a perdu sa mère considérée comme le canard boiteux de la famille. Qui était vraiment cette française que Suzan avait invitée chez son père? Stanley et Adèle ne s'étaient pas revus depuis la guerre, chacun avait mené sa vie de son côté. Adèle tait mariée à Louis et Stanley était rentré au pays. Il y avait rencontré la mère de Suzan. Une épouse, une femme modèle et lisse, se fondant dans son élégante et riche maison.Veuve comme Stanley, Adèle avait accepté avec plaisir l'invitation de Suzan et durant son séjour elle s'était émerveillée de tout, consciente de son pouvoir de séduction. Si le jeune et fringant soldat avait laissé place à un vieil homme, son coeur n'avait rien oublié de la française dont il était tombé amoureux à la libération de Paris durant la seconde guerre mondiale. Et Stanley pensait qu'Adèle allait dire oui à sa demande en mariage, à cette vie si merveilleuse aux Etats-Unis. Mais Adèle avait refusé laissant oeuvrer le chagrin et précipitant la mort de Stanley. Est-que que Suzan finalement en voulait à Adèle d'être si différente de sa mère ou d'avoir permise au loup de rentrer dans la bergerie ? Jalouse, agacée par cette femme qui semblait ne retenir que le meilleur et cacher ce qui n'était pas avouable à son père.

Au bord de la tombe de sa grand-mère, Fleur déroule l'histoire d'Adèle liée à jamais à celle de la Pologne, des juifs et de leur sort.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/12/carole-zalberg-defaut-damerique.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Pour nous faire acheter un livre, les éditeurs qui sont aussi des marchands, usent de procédés mercantiles: pubs racoleuses en radio, critiques dithyrambiques des copains dans la presse, placement d'auteur dans un talk-show soi-disant vendeur. Et puis, il y a la couverture, qui, pour un acheteur éventuel flânant dans une librairie, peut se révéler très attirante. Si celle-ci est doublée d'une quatrième accrocheuse, l'acte d'achat est presque gagné.
Prenons "A défaut d'Amérique" de Carole Zalberg. La couverture, que je trouve particulièrement réussie, mais c'est souvent le cas chez Acte Sud, donne envie de prendre le livre dans ses mains. On retourne, on lit le résumé proposé... Bon, là, c'est moins réussi, encore une histoire de souvenir du siècle dernier, des personnages emportés dans la tourmente de l'histoire, une histoire familiale qui nous narre tous les grands maux du 20ème siècle, rien de bien original, du cent fois lu. Si le lecteur repose le livre sur la pile sans l'ouvrir, il rate quelque chose d'essentiel : la formidable écriture de ce roman.
Le talent de Carole Zalberg m'a fait oublier tout de suite le propos un peu convenu et cette construction un peu raide faisant alterner deux histoires. D'un côté, nous avons Suzan, la cinquantaine solitaire après un divorce et une vie d'avocate pour femmes avides et maris volages mais riches. Elle se retourne sur le passé de sa mère, en lisant les lettres que cette dernière a envoyé à son énergique soeur en Afrique du Sud durant cinquante ans. L'autre histoire, est le fruit de la recherche de Fleur sur son arrière grand-mère, Adèle, émigrée polonaise qui, au moment de la libération a rencontré le père de Suzan.
Si Stanley, le soldat américain, est le point commun entre les deux histoires, le véritable enjeu du livre se situe plutôt dans la description minutieuse de l'importance du passé dans la construction d'une vie.
Et là, la formidable écriture de l'auteur nous emporte au coeur de deux histoires émouvantes et poignantes, rendant le récit sensible et terriblement humain. Suzan, personnage pas vraiment sympathique nous émeut par sa soif de comprendre la personne aigrie qu'elle est devenue. Les grands événements du siècle derniers sont évoqués au travers des personnages de la vie d'Adèle et là aussi, c'est du grand art.
La fin sur le blog

Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Fuir ou faire face, renoncer ou se battre, au-delà des méandres de l'histoire familiale.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/02/18/note-de-lecture-a-defaut-damerique-carole-zalberg/
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Carole ZALBERG impose à son écriture un style concentré, quelquefois angoissant, pour faire découvrir à SUZAN l'histoire d'ADÈLE, une arrière grand mère,véritable force de la nature, machine humaine de Vie et d'Amour...
ADÈLE est née dans une famille Juive Polonaise qui,avant la première guerre mondiale, a fui comme beaucoup d'autres la tyrannie pour venir en France.
Carole ZALBERG décrit l'énergie qu'ils employaient pour s'extraire de la misère et de la solitude rencontrée dans leur fuite en se rapprochant d'autres migrants dans leur nouveau pays avec la seule volonté de survie...
La présence de STENLEY ,père de SUZAN, jadis jeune G.I. qui croisa le chemin d'ADÈLE et le recroisa lorsqu'ils furent l'un et l'autre âgés est un bon moment de fraicheur et d'innocence...
C'est Un Grand Livre d'Histoire Humaine.

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