Je suis d'avis qu'on a beau faire des plans, ils finissent toujours par être revus. Et c'est peut-être quand on n'en fait pas qu'on en profites encore plus.
Souris chaque fois que ça ne va pas. Si tu as peur, souris. Si tu es triste, souris. Si tu es en colère, souris. Souris en permanence !
J'ai des cicatrices au corps et à l'âme parce que je me suis battue. Contre moi-même.
Et c'était peut-être celui-là, le plus difficile des combats.
Bizarrement, les "c'est bien, on prend ça à temps", "plus c'est depistė tôt, meilleures sont les chances de réussite"... n'ont eut aucun poids face aux "cancer", "tumeur, "chimiothérapie" et autres mots qui rapportent vachement de points au Scrabble mais vous font pleurer dans la vraie vie.
Très cher cancer
Rendez-vous en enfer
Aujourd'hui ou demain
Dans deux ans ou vingt
Peut-être qu'on se retrouvera
Juste toi et moi
Tu pourras toujours essayer
De me dévorer
Je serai prête à t'affronter
Sois-en assuré
Ne pas faiblir.
Il faut qu'on soit forts pour qu'elle se batte.
Qu'on croie à l'avenir pour qu'elle l'entrevoie.
Le plus important n'est pas de savoir qui a sorti les poubelles, fait les courses ou rempli le réservoir d'essence en dernier, mais d'être là pour l'autre dans les moments qui comptent, pour le meilleur et pour le pire.
Je suis une femme endommagée, Gerhard m'a volé une partie de mon corps, et probablement de mon âme. Alors la dernière chose que j'ai envie d'imaginer, c'est qu'un homme puisse venir faire un état des lieux.
Adieu le cancer.
Adieu le sein.
Adieu le cancer du sein.
Dans son regard plein de sagesse, je décèle tellement de choses qui me bouleversent. La flamme de la guerrière, celle qui a réussi à vaincre cette maladie, il y a bien des années.
L'amour d'une tante pour sa nièce, prête à tout pour la soutenir. Et puis la solidarité féminine dans ce combat pour rester femme malgré tout, même dans sa chair meurtrie.