N'appelle pas à la maison

Raquel, Bruno et Cristian ont à Barcelone un petit business bien rodé : faire chanter les couples illégitimes. Une vraie petite start-up fondée sur l'adultère, c'est pas bête quand on y pense. Mais bien entendu, les choses vont plutôt déraper avec l'un de ses couples illégitimes, formé par Max et Merche.

Dans ce roman, le lecteur déambule dans la cité catalane, mais pas celle touristique, plutôt le Barcelone des petites gens, des victimes de la crise, qui tentent de s' en sortir malgré tout. La langue est vivante, populaire, souvent crue, ce qui est logique au vu de la nature de la combine. Pas déplaisant au final, malgré quelques petites longueurs, et un dénouement qui aurait pu être un peu plus limpide.

Je suis désolée, mais je n'ai pas "accroché" du tout, j'ai insisté pourtant, car je n'aime pas ne pas finir un livre, mais je me suis ennuyée. Certes, la vie de tous ces "paumés", largués, à la recherche de "l'affaire du siècle" qui leur permettra de vivre sans jamais chercher à sortir de l'ornière, non, sincèrement, pas pour moi,

Acheté par erreur(*), ce livre m'a bien emporté avec lui, avec ses personnages ; jusqu'à un certain moment : le dernier tiers, sans rien révéler de l'intrigue, devient confus.
Et je dois avouer que je n'ai rien compris au dénouement que nous apportent les trois derniers chapitre.
Bref, une erreur au départ. Heureux de l'avoir commise, et finalement une grande frustration de terminer avec une écriture qui m'est apparue très brouillonne. Dommage, car les personnages méritent le détour.

(*) je suis un inconditionnel de Carlos Luis Zafon. Et vu très rapidement, de loin, le nom de l'auteur m'a attiré. Très content de retrouver l'un de mes auteurs préférés dans un roman qui se passe à Barcelone (comme beaucoup d'autres qu'il a écrit). C'est en sortant de la librairie ...