En regardant Fabio à l’œuvre, j’ai soudain pensé : ne devrait se prendre au sérieux que l’homme ayant inventé le solfège, ou celui sachant faire une bonne pizza.
Ainsi passèrent les années à l’orphelinat : dénués d’armure parentale, nous n’avions pas d’autres choix que celui de nous maintenir à flot, d’éviter de glisser. De garder confiance.
Une ville a besoin qu’on la débarrasse de ses poubelles, de ses ordures et de ses déchets.
L’humanité aussi.
Je tente d’être utile au monde à ma façon.
J’ai une éthique.
Je suis un tueur humaniste
Un solitaire sociable, voilà ce que j’étais. Un tueur à gages altruiste. Un tueur qui s’était forgé une éthique pour anoblir la criminalité.
Je voyageais dans mon enfance, dans mon adolescence. J’apprenais à m’analyser, à mieux me comprendre. J’avais été curieux des autres, je devenais curieux de moi-même.
Un tueur dévoué, s’intéressant à lui-même.
Moi, je cherchais ceux qui semblaient perdus en eux-mêmes, remarquais leur absence, cette solitude désorientée. À force d’ observation, je comprendrais plus tard que l’indifférence est un terreau où germent l’amertume, le ressentiment, et d’où peut jaillir la violence.
Peut-être que la philosophie ne m’a rien apporté, mais elle m’a beaucoup épargné. (Arthur Schopenhauer)
La vie est agréable lorsqu’on goûte à un plat qui émoustille nos papilles, elle devient palpitante dès lors qu’on découvre une peau qui nous fait frémir de désir.
La gueule de ce mac évoquait un je-ne-sais-quoi de tellement cruel que Lucifer serait parti en courant s'il l'avait vue.
Je me trouvais sur cette plage d'Andalousie, étendu sur le sable, quelques heures seulement après avoir buté un type à qui j'avais redonné de la joie.