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EAN : 9782754808934
240 pages
Futuropolis (07/05/2013)
3.89/5   28 notes
Résumé :
James Joyce (James Augustine Aloysius Joyce, 1882 à Dublin - Janvier 1941 à Zurich) est un romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme l'un des écrivains les plus influents du XXe siècle. Ses oeuvres majeures sont un recueil de nouvelles, intitulé Dublinois, et des romans tels que Dedalus, Ulysse, et Finnegans Wake. Bien qu'il ait passé la majeure partie de sa vie en dehors de son pays natal, l'expérience irlandaise de Joyce est essentielle dans ses écrit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je viens tout juste de refermer ce magnifique roman graphique et j'en suis encore émerveillée! C'est un vrai coup de coeur car tout m'a plu.

J'ai aimé découvrir le célèbre auteur irlandais, découvrir sa vie, voyager avec lui a travers ses différentes destinations, vivre avec lui ses réussites et ses échecs.... Une vie très riche qui rempli très bien les 200 pages.

J'ai aimé en apprendre un peu plus sur mon pays, l'Irlande et découvrir le contexte politique et historique et de pouvoir croiser dans cette BD énormément de personnalités.

Et enfin les dessins, waouh, ils sont tellement bien faits. Bref foncez les yeux fermés car c'est un régal!
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Le hasard fait parfois bien les choses et fait parfois passer quelques ouvrages imprévus entre nos mains. Je n'avais absolument pas eu vent de cette bande-dessinée avant de devoir l'équiper à la bibliothèque : heureux hasard ! J'ai envie de découvrir James Joyce depuis de longs mois maintenant, sans jamais oser me lancer dans ses écrits, ceux-ci me semblant plutôt ardus et difficilement abordables. de cet irlandais, je ne savais rien si ce n'est que son oeuvre s'inspire fortement de l'atmosphère Dublinoise et des figures qu'il a pu croiser durant sa vie.
Je suis très contente d'avoir eu cet ouvrage entre les mains et d'avoir pu le parcourir à mon aise. J'ai découvert l'histoire de l'homme derrière l'oeuvre, les deux sont apparemment intimement liés (je crois les spécialistes sur parole) et j'ai aujourd'hui, d'autant plus envie de me lancer dans Dubliners (ou Dublinois ou Gens de Dublin selon les traductions).

Cette biographie illustrée en noir et blanc ne laisse rien passer de la vie de James Joyce et commence même avant sa naissance avec la rencontre de ses parents. Aîné de dix enfants, le futur écrivain - surnommé alors Jim -, est le préféré du père Joyce. Particulièrement brillant, sa scolarité se déroule sans heurt et il est amené à entrer dans les ordres jusqu'à son rejet définitif du catholicisme à ses 16 ans. C'est à la fin de son adolescence qu'il prend les habitudes qui marqueront toutes ses années futures : dilapider le peu d'argent qu'il gagnera en boisson et séduire les femmes. Sous le prétexte de se lancer dans des études de médecine, James Joyce quitte l'Irlande pour Paris à 21 ans... il visite alors plus souvent les bars de la capitale que les bancs de l'université. C'est l'année suivante, à son retour à Dublin, qu'il rencontre Nora, celle qui partagera sa vie jusqu'à sa mort. Mais bien loin de temporiser le jeune homme, la demoiselle devra apprendre à vivre avec les sautes d'humeur, les dépenses et les maux de son conjoint. C'est suite à un incident avec Gogarty (alors étudiant en médecine) que les deux jeunes amoureux quittent le continent pour s'installer à Trieste (alors austro-hongroise) ou Joyce donnera des cours d'anglais. C'est là-bas que naissent les deux enfants "illégitimes" du couple (puisqu'ils ne sont pas mariés) : Giorgio et Lucia. Derrière cette vie de famille qui pourrait sembler idyllique, Joyce flambe ses maigres revenus, entrent en froid avec sa famille, connait les premiers symptômes de son "iritis" et ne parvient pas à publier ses textes malgré ses nombreux essais. Jugés inacceptables par de nombreux éditeurs, les nouvelles de Dubliners ne trouvent pas preneur... jusqu'à la rencontre de l'auteur avec une éditrice féministe anglaise qui deviendra son principal mécène. Entre la guerre, les voyages, les crises d'iritis qui le laissent épuisé, les disputes avec Nora, la démence de sa fille et les problèmes d'édition de ses ouvrages, James Joyce se fait un nom. Souvent porté aux nues, parfois décrié, l'homme connait la véritable consécration avec son oeuvre majeure : Ulysse (Ulysses en anglais) et inspirera de nombreux auteurs pour les décennies suivantes.

Les spécialistes de la question l'affirment : James Joyce s'est inspiré des moments de sa vie pour alimenter son oeuvre et il base celle-ci en Irlande, choisissant d'utiliser l'atmosphère Dublinoise pour parfaire l'ensemble. de ce fait, il est donc intéressant de mieux connaître l'homme qui se cache derrière ce nom renommé.
Si je suis ravie d'avoir fait la connaissance de ce génie littéraire, je dois avouer que, malgré tout le talent qu'il a pu posséder, il m'a... "déçue". Brillant, extrêmement cultivé, ayant vécu une vie très riche ; je le reconnais. Mais j'ai envie de dire : "quel sale con !". A croire que tous les artistes particulièrement doués étaient (sont) des personnes exécrables dans leur quotidien. Je pense par exemple à la vie qu'il a fait mener à cette pauvre Nora... c'était sa muse, il l'aimait, certes, mais sa façon de le montrer était toute "artistique". L'oeuvre avant tout, l'entourage après.

Après le fond, la forme. Avec cette bande-dessinée, Alfonso Zapico nous offre plus de 200 planches en noir et blanc, souvent très riches de texte. Si l'on peut parfois regretter les bd aux rares vignettes ne contenant pas plus de deux mots, ce n'est assurément pas le cas ici. Récit descriptif ou dialogues, l'auteur tente de faire vivre ses images et je dois avouer qu'il y parvient plutôt bien.
Même si je ne suis pas hyper fan du coup de crayon, je trouve qu'il se marie bien avec la biographie qu'il raconte, je m'y suis habituée et je pense, finalement, qu'aucun autre artiste n'aurait pu arriver à un résultat aussi satisfaisant (disons que je ne vois pas comment on pourrait avoir un autre style que celui-ci).
Un gros gros gros plus pour le format du livre : plus petit et plus épais qu'une bande-dessinée habituelle, je trouve qu'il est hyper agréable à avoir entre les mains et à parcourir.

J'ai été plus attirée par ce que raconte cette bd que par les images qu'elle propose et finalement, je trouve que fond et forme se marient bien. Je suis heureuse d'avoir pu mettre des mots et des images sur l'histoire personnelle du grand James Joyce et je remercie Alfonso Zapico qui a pris soin d'illustrer chaque épisode, plus ou moins important, de la vie de l'auteur... ce qui me permettra sans doute de découvrir son oeuvre avec quelques clefs de compréhension et une approche différente !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Alfonso Zapico est un espagnol dessinateur et illustrateur résidant à Angoulème.

Pour ses études James Joyce entre chez les jésuites. Il est reconnu comme élève doué. Il sort de cet établissement alors que son père n'est plus en mesure de payer ses études. Il entre alors à l'école des Christian Brothers. On lui offre ensuite une place au collège des jésuites de Dublin dans la perspective de lui faire intégrer l'ordre des jésuites. Il entre ensuite à l'University Collège de Dublin où il suit un enseignement de lettres et de langues modernes : français et italien. Il devient agnostique.

Il ouvre une salle de cinéma à Dublin. C'est une réussite. Il décide de retrouver son épouse à Trieste. En son absence le cinéma ne trouve plus le succès et ce projet est anéanti. La bande dessinée montre un Joyce touche à tout.

Joyce n'arrive pas à faire éditer Dubliners car il est en conflit avec l'éditeur. Un vent favorable souffle au bénéfice de Joyce. Hariet Shaw Weaver, une timide anglaise élevée dans la stricte religion quakeresse devient mécène de James Joyce. Elle croit au potentiel de l'écrivain.

D'autre part, la première édition de Dubliners fut publiée ; Joyce se remet à écrire ; Après Dubliners ; Portrait de l'artiste en jeune homme et Ulysse sont édités.

Joyce voyage fréquemment en Suisse pour se faire opérer des yeux et pour trouver les institutions adéquates pour sa fille Lucia souffrant de schizophrénie.

En janvier 1941, il est hospitalisé pour une perforation d'un ulcère au duodénum. Il décède deux jours après son entrée à l'hôpital.

Joyce était un bon vivant, il aimait boire, rencontrer des gens et si possible se faire des amis ; Il aimait aussi les femmes, un flirt par ci, un flirt par là. Son argent, il était incapable de l'économiser sauf sur la fin où il mettait de l'argent de côté pour payer les soins de Lucia.

Il connaissait bien son pays l'Irlande, mais en fait il a finalement plus vécu hors de son pays : à Trieste, Paris, Zurich, dans l'Allier, Pola dans l'actuelle Croatie, … .

Alfonso Zapico est resté fort fidèle aux réalités de la vie de Joyce ― il s'est apparemment fort bien documenté.

Pour les dessins, j'ai aimé l'expression des visages des personnages marquant : la peur, l'étonnement, la colère, la tendresse, les attentes, l'affection, le désespoir, … .

Je n'ai pas encore lu de James Joyce, mais à la suite de cette bande dessinée, cela ne pourrait tarder.

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James Joyce est l'un des écrivains du XX siècle parmi les plus connus. Né à Dublin, il a beaucoup voyagé et a publié des monuments de la littérature tels : "Ulysse". Cependant, derrière l'écrivain se cachait un véritable phénomène et c'est l'homme qui a inspiré l'espagnol Alfonso Zapico au point que celui-ci réalise entièrement cette bande dessinée en espagnol retraçant toute la biographie de James Joyce. Il faut dire qu'au delà du graphisme en noir et blanc dans lequel je suis tout de suite rentrée, Zapico est surtout un formidable scénariste ce qui explique peut être le fait que l'auteur ait reçu le Prix national de la bande dessinée dans son pays.

La biographie suit un ordre chronologique et là on ouvre de grands yeux lorsqu'on découvre qui était cet homme : fils adoré par son père, élève modèle de la pension de Jésuite dans laquelle il va passer quelques années. Tout va basculer un jour, laissant éclater l'artiste qui l'habite ! Il consacrera toute sa vie à l'écriture, menant une vie de bohème, aimant passionnément sa femme, Bertille Barnacle, tout en passant sa vie dans les maisons closes, marquant un fort penchant pour l'alcool, se retrouvant plusieurs fois au bord du gouffre financier faisant parfois vivre sa famille dans la plus grande misère alors que parallèlement il fera la connaissance des grands de ce monde et de l'époque,...

J'ai lu dans un seul souffle ce que pouvait être la vie de cet homme jusqu'à son dernier jour et je suis restée sidérée par la somme d'informations reçues mais aussi et surtout par sa personnalité. Je comprends l'intérêt qu' Alfonso Zapico a eu pour lui, il y a matière à écrire plusieurs romans, mais je trouve que sous cette forme cela est particulièrement plaisant ... Au delà de la narration qui nous tient en haleine du début à la fin, il y a derrière ce livre un travail de documentation impressionnant ... Chapeau bas Monsieur Zapico ! Pourtant, c'est un James Joyce non dénué d'humour qui s'offre à nous, qui ne se prenait pas au sérieux, sensible, au caractère emporté, provocateur, croquant la vie à pleine dent,...

Zapico nous montre de façon espiègle quel homme étonnant il était, celui qui : "au milieu des pires circonstances, célébrait la vie et inventait des histoires, opposant sa vision comique à la tristesse et à la misère".
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Alfonso Zapico relate en un peu plus de 200 pages la vie de James Joyce, célèbre romancier et poète irlandais qui vécut au XXème siècle. L'un des auteurs les plus influents de son époque.

Alfonso Zapico ne s'encombre pas de fioritures narratives pour développer son sujet. Nous suivrons ainsi James Joyce de sa naissance à sa mort et aborderons les temps forts de sa vie. L'entrée en internat chez les pères jésuites, sa rencontre avec Nora qui deviendra la femme de sa vie, ses multiples déménagements à Paris, Londres, Zurich, Trieste, Pola, Trieste, Rome… et souvent, des déménagements forcés à six mois d'intervalle (comme à Zurich ou à Trieste) en raison de nombreux impayés locatifs (Joyce avait la fâcheuse habitude de dépenser son argent dans la boisson).

Une biographie intéressante à découvrir si ce n'est qu'il faut passer outre l'accueil austère réservé au lecteur. En effet, la première double page surprend par son côté verbeux et chargé… je ne vous cacherais pas que j'ai eu un mouvement de recul et nourrit nombre d'appréhensions quant à la suite de ma lecture. Pourtant, contre toutes attentes, on se laisse facilement emporter par le rythme du récit et l'attitude nonchalante de Joyce. Puis, timidement, les dialogues prennent progressivement le dessus sur une voix-off généreuse et loquace durant les premières pages.

Je disais plus haut qu'Alfonso Zapico m'avait donné l'impression d'exclure tout élément narratif subjectif de la vie du romancier irlandais. Je trouve ce choix judicieux si ce n'est qu'il impose au récit une forme légèrement saccadée. On passe sans transition d'une scène de vie à une autre, Zapico se contente uniquement de marqueurs temporels pour introduire une nouvelle parenthèse dans le parcours de Joyce. le lecteur accède donc à de courtes scènes, dont certaines relèvent de l'anecdote. Certaines d'entre elles retranscrivent sommairement une rencontre (avec Marcel Proust, George Russell, James Stephens, John Millington Synge…), décrivent une soirée durant laquelle Joyce se noiera une fois de plus dans l'alcool ou mettent en scène le romancier en proie à l'inspiration.

Alfonso Zapico s'attarde également sur les précieux soutiens dont a bénéficié Joyce durant sa carrière ; ils lui ont permis d'être publié et d'accéder à la notoriété que nous lui connaissons. Ainsi, nous verrons régulièrement apparait Ezra Pound ou Harriet Weaver (son éditrice). Zapico aborde également les nombreuses difficultés rencontrées par Joyce pour publier Gens de Dublin, Ulysse ou bien encore son Work in Progress, la contractualisation avec des imprimeurs américains confrontés à l'interdit fédéral les empêchant de diffuser les oeuvres de Joyce, les problèmes de santé de ce dernier très tôt atteint d'un glaucome… Nous verrons également apparaître les Jolas et leur « Manifeste de la Révolution du Mot ». Alfonso Zapico nous offre une biographie complète et documentée sur la vie de "L'Irlandais".

Le graphisme quant à lui sert à merveille les propos d'Alfonso Zapico. Léger et aérien, il rend parfaitement compte de cette fausse insouciance dont témoigne Joyce et qui masque complètement un homme soucieux de l'accueil réservé à ses travaux, un homme travailleur et perfectionniste tant vis-à-vis de lui que de ses contemporains.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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critiques presse (5)
ActuaBD
16 août 2013
On referme l’album avec l’envie de se plonger dans les écrits de Joyce et d’y trouver les liens avec cette biographie peu commune.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
11 juillet 2013
Une bonne BD et une bonne biographie extrêmement fournie qui vous fera voir autrement un monument de la littérature. De plus, cet homme ayant eu une vie des plus tourmentées, vous ne vous ennuierez pas en suivant le périple de sa vie.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Actualitte
20 mai 2013
La vie de Joyce nous est racontée de façon chronologique, extrêmement détaillée et pourtant toujours claire, alors que la masse d'informations est impressionnante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
03 mai 2013
Les dessins au style pétillant permettent de souligner une autre facette de la personnalité du grand homme : son humour. [...] Vraiment à l'écoute de son modèle, le dessinateur montre avec espièglerie qu'on peut être sérieux, concentré et plein de vie en même temps.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
25 avril 2013
Le travail de reconstitution de Zapico est vraiment excellent, très expressif, très méticuleux, avec un graphisme très agréable, très vivant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’ai une grande œuvre littéraire entre les mains, Nora. Pour être sincère peut-être la plus grande œuvre jamais écrite … et je te la dédie à toi, ma reine ! Je sais que tu ne lis jamais rien de ce que j’écris mais tu es ma muse, mes yeux et mon âme. Oh Nora !

Ça suffit ! Pas de muse ni d’histoire absurdes ! Laisse-moi dormir. Partager mon lit avec un ivrogne c’est déjà suffisant ! Je ne veux pas écouter tes délires d’écrivain raté.

Hips ! Des pages et des pages, des milliers de mots, des centaines d’heures perdues à écrire … c’est ça que je suis, un écrivain raté ! … au feu ! Que ça brûle ! Que ça brûle !

Espèce de fou ! Tu veux tout perdre ?

Je t’aime Nora, je t’aime. Hips.
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Rome seems to me like someone making money by showing off their grandmother's corpse.
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Un jour, en rentrant à la maison après avoir assisté à la représentation théâtrale de « Sweet Briar », voici ce qui lui arriva.
―Eh ! Jeune homme ! Que fais-tu ici à cette heure ?
―Excusez-moi Madame, c’est à moi que vous parlez ?
―Hé hé hé. Ne fais pas l’idiot mon p’tit. Dis-moi, tu as de l’argent ? Non , je … enfin, j’ai 2 pennies …
Après être tombé dans le péché de la chair, James ne put cacher le sentiment de honte qui torturait sa conscience sans arrêt … .
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Les traits nationaux. Distribuons les sept péchés capitaux. L’orgueil est français, mon ami Shwarz. La colère espagnole. La luxure allemande, même si sa paraît faux. La paresse slave. Le péché italien est l’avarice. Pour les irlandais, je me suis réservé l’envie bien sûr. Et les juifs ? Quel est le péché des juifs, Joyce ? Les juifs, ils n’en ont pas excepté le péché mortel par excellence qu’on leurs attribue toujours. Vous savez celui d’avoir crucifié Jésus.
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Jim, de son côté se lia d’amitié avec Eileen, la fille des Vance. Mais les Vance étaient protestants. La gouvernante des Joyce se chargea de rappeler à Jim que cette amitié supposait la damnation éternelle.
― Mme Conway m’a dit que tu vas aller en enfer, et que si je continue à te voir j’irai aussi.
―Et tu vas faire quoi Jim ? Hmm … on ira ensemble.
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