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sur 1040 notes
Au début du livre, tu vas suivre un drôle de type devenu amnésique et qui va s'acharner à retrouver la mémoire. Par petits bouts ou par pans entiers, tu le verras reconquérir sa vie d'avant. En le voyant sortir des brumes, tu ne trouveras pas très sympathique cet homme qui met toute son intelligence hors-norme au service de son arrogance, de sa brutalité et de sa malignité. Tu te demanderas où Corwin − puisque c'est son vrai nom – va t'embarquer ? Même si tu tiens la main d'un sale type, tu peux me croire, le voyage qu'il te propose est étourdissant.
Corwin est l'un des neuf princes − qui sont aussi neuf frères − du royaume d'Ambre, et son unique dessein est d'y retourner pour conquérir le trône. Mais toutes les routes ne mènent pas à Ambre. Outre qu'il faut déjouer les pièges et autres fourberies des frangins, tu l'accompagneras dans ses voyages risqués et loufoques à travers les Ombres, des univers parallèles et instables aux lois physiques différentes. Ces Ombres, dont fait partie notre bonne vieille Terre, ne sont que des reflets en creux d'Ambre, seul élément stable de cet étrange et extravagant multivers.
Mon Dieu, ces neuf princes ! quelle famille ! Les Atrides, les rois Mérovingiens sont des enfants de choeur par rapport à cette fratrie sans foi ni loi, malveillante, cynique, et qui a le goût du sang. Corwin, pourtant poète et chansonnier à ses heures perdues, n'est ni pire ni meilleur que les autres. Il a la puissance des surhommes, il a la mémoire des siècles ; il a le goût du risque et n'a absolument aucun scrupule de conscience. Dans ce bras de fer qui l'oppose à ses frangins, on va le voir perdre, puis gagner, puis trébucher, et perdre de nouveau, et se relever encore une fois…
Une histoire ludique. Une imagination débridée. Un style sec, une écriture hâtive extraordinairement dynamique qui caracole et avance au pas de charge. Une vraie surprise. Je vais aller plus loin que ce premier tome.


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Première lecture pour moi de cet auteur, et ce fut une très agréable découverte. le moins que l'on puisse dire c'est qu'en seulement 200 pages Roger Zelazny pose incroyablement bien le décor du début de cette saga qui promet je pense d'agréable moment de lecture dans ce monde si intrigant que constitue Ambre mais aussi auprès des nombreux personnages qui nous sont ici présenté. Intrigué c'est bien le mot, je le fus tout le long de ma lecture d'abord au tout début étant comme Corwin dans le floue le plus totale. Celui-ci amnésique au début du tome ne connaissait même plus son prénom et va tenter désespérément de savoir ce qui lui est arrivé. J'ai beaucoup apprécié cette partie du roman qui nous permet de découvrir en même temps que Corwin le monde étrange que nous propose ici Zelazny ainsi que l'étrange famille de Corwin qui tout comme celui-ci n'est pas des plus sympathiques. La seconde partie du roman n'est pas en reste non plus et j'étais de plus en plus curieux au fil de ma lecture de voir le dénouement de ce premier tome qui ne m'a pas déçu et donne envie de lire la suite. Ce premier tome fut donc une lecture prenante et je lirai donc sans trop tarder je pense la suite étant désormais bien curieux de voir comment Corwin va s'en sortir pour mener son projet à bien, et en apprendre plus sur ses frères et soeurs ainsi que sur Ambre qui attire décidément bien des convoitises.
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Bon, je vais en offusquer probablement plus d'un, mais je n'ai pas franchement accroché pour ma part.
Pourtant ce bouquin foisonne d'idées, et le narrateur à la première personne est un personnage extrêmement savoureux, charismatique et rafraichissant. Mais trop c'est trop pour le lecteur que je suis. Peut-être ne suis-je finalement pas fait pour de la Fantasy, qui sait !?
L'auteur est un expert pour créer en à peine 200 pages un univers que d'autres mettraient au moins le double à détailler, mais c'est justement à ce niveau que je ne me suis pas senti davantage pris dans l'histoire et dans l'enjeu.
Tout va trop vite, et parfois, bien que tout s'explique, c'est limite du grand n'importe quoi. Trop d'informations sont balancées à une vitesse fulgurante. On aurait justement aimé que le héros s'attarde un peu plus par moments, et notamment quand il évoque ses souvenirs qui lui reviennent. Car oui, à un moment donné, amnésique au commencement, il lui faut bien recouvrir la mémoire. Mais en tant que lecteur, on voudrait bien l'accompagner bien plus loin dans cette redécouverte de son passé.

Enfin, ce n'est absolument pas un mauvais bouquin. Les personnages sont charismatiques, les idées sont brillantes, l'auteur a une excellente plume. Mais la magie n'a juste pas pris sur moi. Je pense qu'il s'agit d'un genre littéraire qui ne m'émeut pas assez, tout simplement.
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« Le cycle des Princes d'Ambre » de Roger Zelazny fait désormais partie des grands classiques pour les lecteurs de littérature de l'imaginaire, et ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'aborde généralement ce genre d'ouvrage, inquiète à l'idée de rester hermétique à cet univers que tant d'autres ont pourtant apprécié. le suspens n'aura pas été long dans le cas de Zelazny puisque j'ai été totalement conquise dès les premières pages. Il faut dire que l'auteur sait s'y prendre en matière d'immersion ! le lecteur se trouve ainsi projeté au côté d'un homme qui se réveille sans n'avoir plus aucun souvenir de qui il est, de ce qu'il fait dans cet hôpital et encore moins des raisons pour lesquelles on refuse de le laisser partir. Loin de se laisser perturber par son amnésie, notre héros prend très vite les choses en main et décide de suivre la maigre piste qui s'offre à lui. Après tout qu'importe s'il ne sait pas encore qui il est, ce qu'il faisait, où il va et qui sont ces gens qui se présentent comme ses frères et soeurs et qu'il croit effectivement reconnaître : le tout c'est d'avoir assez d'aplomb pour préserver les apparences et ainsi en apprendre le plus possible sans se mettre en position de faiblesse. Et à ce petit jeu là, notre héros est particulièrement doué. On suit donc sa quête, d'abord pour retrouver la mémoire, puis pour tenter de conquérir le trône dont il estime qu'il lui revient de droit. Seulement il n'est pas le seul prétendant et parmi la longue liste de ses frères et soeurs, certains se trouvent dans des positions bien plus avantageuses que lui pour s'emparer du pouvoir.

Le livre se lit avec une déconcertante rapidité (à peine vingt-quatre heures en ce qui me concerne) tant on est pris par l'intrigue et tant on est peu enclin à décrocher du rythme endiablé que nous impose Zelazny. le lecteur se retrouve en effet pris dans un véritable tourbillon d'événements si bien que ce roman d'à peine plus de deux cent pages parvient à acquérir une densité peu commune que certains ouvrages de milles pages n'arrivent parfois pas à atteindre. L'auteur nous livre au compte goutte des informations concernant la fameuse ville d'Ambre qui donne son nom au cycle mais les aperçus qu'on a de cet univers sont déjà suffisants pour faire naître chez le lecteur une indéniable fascination. Il faut dire que les nombreux endroits qu'on a l'occasion d'arpenter dans ce premier tome sont déjà particulièrement riches, qu'il s'agisse de la forêt d'Arden ou encore de la ville sous-marine de Rebma et de sa Marelle, et il en va de même pour les personnages. Là encore Zelazny préfère nous jeter directement dans le bain et nous présente donc succinctement la totalité des princes et princesses d'Ambre, soit treize personnages au total qui entretiennent les uns avec les autres des relations pour le moins belliqueuses : même lorsqu'ils semblent oeuvrer main dans la main en vue d'un objectif commun, la trahison reste dans tous les esprits. L'auteur sait malgré tout entretenir le suspens aussi n'a t-on l'occasion de rencontrer que quelques uns des membres de la famille de notre héros, les autres faisant néanmoins l'objet de nombreuses conversations et spéculations.

Un premier tome haletant dans lequel Zelazny met en place un univers pour le moment tout juste esquissé mais qu'on devine déjà d'une profondeur peu commune. Ajoutez à cela un narrateur charismatique et attachant, une intrigue menée tambour battant et un style agréable et immersif et vous obtenez un ouvrage addictif. Inutile de vous dire que je me suis aussitôt ruée sur le second volume.
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Nouveau cycle, nouveau tome d'introduction. Commencer le cycle des Princes d'Ambre de Roger Zelazny, c'est s'exposer à la lecture de dix tomes légendaires, mais c'est surtout prendre le risque de ne plus vouloir quitter la fabuleuse cité d'Ambre.

Dans ces « Neuf Princes d'Ambre », Roger Zelazny va nous placer le contexte et les personnages de son cycle à mi-chemin entre science-fiction et fantasy. Nous suivons tout du long Corey qui se réveille amnésique dans une clinique qui semble tenir à le voir sous médication. S'échappant, puis retrouvant celle qui paye pour ses frais médicaux, il recouvre doucement mais sûrement la mémoire. Il serait donc Corwin, l'un des princes légitimes d'Ambre, sans pour autant qu'il sache pour le moment ce que c'est, et nous non plus d'ailleurs. Pour découvrir cela, il va falloir y aller ! À cheval, en voiture, par les airs ou par la mer, Ambre peut s'atteindre de bien des façons mais toutes sont dangereuses, car la rivalité entre les frères et les soeurs de Corwin fait rage et fait des morts. Qui règnera sur la fabuleuse cité d'Ambre ? c'est tout l'enjeu.
Roger Zelazny fait preuve d'un exceptionnel sens du rythme dans ce premier tome, et il en faut de fait beaucoup pour savoir ainsi alterner narration sans longueur, moments de bravoure sans temps mort et dialogues au couteau entre protagonistes. Il en faut de même pour nous faire comprendre que chaque monde parallèle vaguement esquissé pour l'instant n'est en vrai qu'une « ombre » du prestigieux et originel royaume d'Ambre que la compagnie des princes et princesses tente de contrôler aux dépens des uns et des autres.
Dans un tout autre style que son compatriote Isaac Asimov, Roger Zelazny crée son propre « cycle de Fondation » en semant une quantité phénoménale de bonnes idées : le système des Atouts, cartes maîtresses permettant aux princes et princesses de communiquer entre eux, voire même de se déplacer en cas d'urgence ; l'Escalier de Faiella-bionin est un concept à lui tout seul ; ce dernier mène à Rebma, ville antithèse construite en miroir d'Ambre, etc.

Bref, « Les Neuf Princes d'Ambre », c'est un premier tome très énergique, très inventif et qui se lit à une vitesse folle tant les personnages sont bien campés. Ce cycle débute sous les meilleurs auspices !
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Un homme amnésique s'enfuit de la clinique privée dans laquelle des sédatifs lui étaient administrés pour empêcher son réveil, non sans avoir dans la poche le nom et l'adresse de la personne qui employait et payait la clinique. Lorsqu'il voit Evelyn, il ne doute pas qu'il connait bien cette personne, et qu'elle est bien sa soeur... Mais elle s'appelle Evelyn autant que lui se nomme Carl Corey, le nom figurant sur sa fiche d'admission !
Cette dernière semble moins que ravie de le voir débarquer chez lui, et estime les propos sibyllins de Carl, qui essaie de noyer le poisson pour cacher son absence de mémoire, forts appropriés et plein de sous-entendus. Carl, lui, aimerait juste savoir de quoi il parle !
Evelyn s'absente pour la journée. Carl en profite pour farfouiller chez elle et tombe sur un jeu de tarot étrange, froid au toucher, aux illustrations magnifiques. Ces cartes représentent des personnes réelles, et en les manipulant, Carl se rappelle de son propre nom, Corwin, et de ses frères et soeurs, qu'il pourrait, s'il le souhaitait, contacter au moyen de ce jeu d'atouts, puisque c'est bien là ce que sont ces cartes : un moyen pour échanger et se déplacer entre membres de la famille royale d'Ambre. Lorsque le téléphone sonne, Corwin prend sous sa protection Random, l'un de ses frères, et ensemble, ils décident de traverser les Ombres pour rejoindre le premier de tous les univers, le bastion de l'Ordre contre le Chaos, représenté par la Licorne, l'immortelle Ambre.

Il faut absolument lire ce premier tome du cycle des Princes d'Ambre !! En un peu plus de 200 pages, nous découvrons un nouvel univers, une famille aussi nombreuse que tordue et retorse, des combats d'épée, une guerre, une défaite, une mutilation, une évasion, et la promesse d'un Prince d'Ambre de conquérir son trône ! Ce cycle donnera lieu à deux série de 5 livres, l'une sur Corwin, que l'on découvre dans ce premier opus, un homme sur de lui et de ses prétentions, poète et guerrier, tenace comme la mauvaise herbe, hâbleur, mais, à sa façon également, honnête et loyal. La seconde série est consacrée à son fils, Merlin.
Avec le cycle des Princes d'Ambre, Zelazny reprend à son compte la théorie des multivers, avec un univers originel dont découlerait tous les autres, ce qu'il se passe dans le premier ayant des répercutions sur tous les autres, et vice versa. Dans ce premier tome, on découvre, en même temps que Corwin se souvient (c'est vachement malin, comme procédé ; pas hyper-méga-original, mais très efficace) surtout Ambre, les lois qui la régissent, ses hauts-lieux, comme Rebma, la ville sous l'eau, ses personnages hauts-en-couleurs (celles de Corwin sont le noir et l'argent...), et ses enjeux. le Chaos, qui se trouve à l'opposé d'Ambre et en constitue l'antithèse, sera évoqué dans les opus suivants.
Donc, Corwin, au final tout aussi légitime qu'un autre de ses frères à porter la couronne d'Ambre, est un personnage comme sait nous les offrir Zelazny, à la fois digne Prince d'Ambre (et ce n'est pas un compliment !!), charismatique et égoïste, mâtiné d'un certain sens des responsabilités et d'un zeste de compassion, sans doute à cause des siècles passés sur l'Ombre Terre (c'est-à-dire chez nous) pour cause d'amnésie.
Je pense que, objectivement, Les 9 princes d'Ambre est le meilleur tome de tout le cycle. J'ai ceci dit une tendresse particulière pour Les fusils d'Avalon, et suis raide dingue des Cours du Chaos, de la main d'Obéron et du Signe de la Licorne (oui, je sais, ce n'est pas le bon sens de lecture...). En revanche, j'ai trouvé les tomes consacrés à Merlin moins prenants.
Je préfère, personnellement, quand Zelazny s'applique à proposer à ses lecteurs une oeuvre post-moderne et expérimentale, comme dirait Alfaric, comme par exemple pour l'Oeil de Chat, mais franchement, il maitrise avec un réel talent et beaucoup d'inspiration l'écriture de ce tome sur lequel il bâtira la série, mélange de cynisme et d'humour noir, d'action héroïques et de héros désabusé. Un vrai régal !
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Ça y est ! J'ai attaqué le cycle des princes d'Ambre, depuis que je fréquente Babélio, inutile de préciser que ma PAL est de plus en plus volumineuse, et ce de manière exponentielle.
Me lancer dans la lecture de cette série estampillée "classique" était prévue et remise depuis longtemps déjà et si j'avais su ce qui m'attendait...
J'ai été impressionné par ce premier tome, scotché et bluffé serait plus précis. On rentre dans cette histoire sans préambule, et ensuite on est en permanence en apnée, vraiment pas le temps de respirer ou de dire "ouf".
On est dans la peau de ce personnage amnésique et l'on découvre à chaque phrase de chaque chapitre un élément nouveau et déterminant et il s'agit là de "fantasy", ce qui veut dire qu'il y a tout un nouveau monde à découvrir en même temps que l'identité et le statut de notre personnage principal, j'ai nommé Corwin.
Qu'est ce que le royaume d'Ambre ? où se situe-t-il ? que sont ses us et coutumes ?
Il y a tant de personnages aux motivations incertaines à découvrir que l'on se passionne très vite pour ce récit, on s'attache également à Corwin, car dans ce monde impitoyable où le mensonge, la manipulation et la trahison sont de rigueur (une question de survie en fait), il fait presque figure de prince charmant.
La densité des événement relatés dans ce premier tome est hors normes, certains en feraient une trilogie ;)
Je comprends déjà en ayant lu un dixième de l'oeuvre que "les princes d'Ambre" soit devenu un classique, mon espoir à cet instant T est que les neuf dixièmes restant soient de la même intensité.
Réponse très bientôt car cela ne se lit pas, cela se dévore, j'ai lu ce tome en une journée, bon ok, je n'avais pratiquement que ça à faire, mais quand même :)
J'attaque le tome deux sans tarder ;)
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Un roman « fantasy » parfait pour un compléter un défi ABC…

Un début lent et intrigant, on découvre peu à peu de quoi il s'agit en même temps que le héros amnésique. C'est un procédé intéressant : comme le protagoniste, le lecteur ne comprend pas ce qui se passe et découvre peu à peu son étrange famille et les mondes dans lesquels ils vivent. Il y a l'Ambre et ses Ombres, un jeu de cartes qui permet de communiquer ou de voyager, et toutes sortes de choses extraordinaires.

C'est ensuite une accélération rapide du déroulement, avec des batailles sanglantes, des tempêtes meurtrières, de bons amis et de méchants monstres et une lutte pour devenir la couronne du royaume. Et ça continue avec… il faudra le lire pour le savoir !

Avec moins de 250 pages en poche, c'est facile à absorber pour s'initier à ce type de roman où l'imaginaire est roi et où se recoupent de nombreux univers.

Pour ma part, je n'hésiterai pas à m'aventurer dans le deuxième tome…
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Les mélanges de genres me plaisent: ça enrichit, ça étoffe, et tout est possible.
Avec Corwin je découvre Zelazny, vivement recommandé par @Morwenna.
L'idée de l'amnésie du personnage principal est très astucieuse. On entre dans le récit de la même façon que le personnage principal: on ne sait absolument rien de ce qu'on fait là, ni où nous sommes.
Charge donc à Corwin, de nous mettre au parfum.
Et ça fonctionne, sur les chapeaux de roues.
Ce Zelazny est un enchanteur, je le soupçonne d'ailleurs de s'être intégré au récit sous les traits du dessinateur du roi, mais je m'é-gare (de Nantes). Martin a sans aucun doute lu et aimé cette saga, bien avant de créer son Trône de fer.
Oui, on s'égare dans les mondes et leurs envers mais Corwin nous rattrape par la carte, ses Atouts semblent nombreux.
Les lecteurs avaient pourtant prévenu: lire le premier c'est se condamner à la suite.
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Je suis passée par toutes les couleurs des appétences de lecteur avec ce livre très éloigné de ma zone de confort et qui m'a été offert :
Intriguée par le démarrage mystérieux avec un narrateur amnésique sur son lit d'hôpital, puis vite lassée du style assez pauvre et d'une intrigue à laquelle je n'accrochais pas,
Puis de nouveau accrochée par les transitions d'une fluidité troublantes d'un univers à l'autre; et de nouveau envie de lâcher le roman et ses péripéties et rebondissements incessants.
Mais encore happée par des scènes de combats dantesques et leur vision sous-jacente d'un monde d'ombres et de pantins dominés par une élite indestructible,
Et finalement plongée dans un long final au fond d'une geôle aux accents psychanalytiques évoquant fortement l'Edmond Dantes de Dumas.
Et donc, contre toute attente : je vais continuer!
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