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Cinquième volume du « Cycle des Princes d'Ambre », « Les cours du chaos » marque la fin des aventures de Corwin, narrateur depuis le tout premier tome, qui arrive enfin ici au bout de sa quête. Contrairement aux précédents opus dans lesquels Zelazny entraînait volontiers ses lecteurs de fausses pistes en fausses pistes tout en laissant planer le doute sur les motivations de ses personnages, les enjeux et les positions de chacun sont cette fois clairement définis : l'identité du « méchant » de l'histoire ne fait plus aucun doute et on connaît désormais précisément l'ampleur de la menace qui pèse sur la cité d'Ambre ainsi que sur les héritiers du trône. Autre élément important qui place ce cinquième tome légèrement à part des précédents : la quête du héros est avant tout solitaire si bien que, contrairement à ce dont on avait jusqu'à présent l'habitude, il interagit finalement assez peu avec les autres membres de sa nombreuse et complexe famille. Si son parcours est certes parsemé de quantité de confrontations et de rencontres (plus étonnantes les unes que les autres), l'essentiel de l'intrigue concerne ici la succession d'épreuves psychologiques auxquelles se trouve soumis notre narrateur qui va devoir faire appel à toute sa ruse et toute sa force pour parvenir à contrer les redoutables plans de son frère.

Ce cinquième volume se fait ainsi un peu moins rythmé que ses prédécesseurs, même si on prend toujours un immense plaisir à suivre les pérégrinations de cet attachant protagoniste qu'est Corwin. de plus, les choses s'accélèrent nettement dans le dernier tiers du roman où les lecteurs seront ravis d'enfin trouver toutes les réponses à leurs interrogations. Zelazny ne résiste à nouveau pas à l'idée de nous surprendre jusqu'au bout et multiplie les rebondissements, heureux pour quelques uns, tragiques pour beaucoup. Bien malin celui qui aurait pu prévoir que les choses finiraient ainsi pour certains personnages ! Les retrouvailles entre tous les héritiers d'Ambre sont évidemment riches en émotion et nous permettent de véritablement mesurer le chemin parcouru depuis le premier tome. C'est notamment le cas pour Corwin qu'on a progressivement vu évoluer à mesure que son sens du devoir prenait le dessus sur son ambition et sur les vieilles rancoeurs l'opposant aux membres de sa fratrie. On retrouve d'ailleurs ces derniers avec plaisir, quand bien même leur rôle se fait ici plus limité que dans les autres opus. Qu'il s'agisse de Bénédict, Fiona, Gérard, Random, Deirdre, ou encore Julian, tous se révèlent finalement attachants, même si leur personnalité recèle toujours une part d'ombre plus ou moins grande qui ne demande qu'à être éclaircie.

Un cinquième tome définitivement à part et qui clôt parfaitement le récit des aventures de Corwin. le « Cycle des Princes d'Ambre » est cependant loin de s'achever avec « Les cours du chaos » puisqu'il comprend également cinq autres volumes qui donne cette fois la parole à un autre narrateur qui n'est autre que le fils du précédent. C'est donc une nouvelle aventure qui commence dans le fascinant univers d'Ambre !
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Ce cinquième tome signe la fin de la première partie du cycle des Princes d'Ambre, et le dénouement de la quête de Corwin.
Un roman très rapide à lire, dense qui apporte bon nombre de réponses en seulement 200 pages. C'est dire à quel point l'auteur maîtrise parfaitement son récit puisqu'en si peu de pages, il réussit à dire l'essentiel, sans jamais prendre de raccourcis, sans se permettre des facilités scénaristiques et finalement sans ennuyer le lecteur.
Les véritables desseins des personnages ainsi que leur place dans le conflit, les complots et au sein de cette famille princière toute particulière, se font enfin au grand jour et l'auteur a su préserver le suspens jusqu'à la fin.
Dans le même temps, c'est tout un univers qu'il nous dévoile, et durant cinq tomes dans lesquels il développe une partie de sa mythologie, il a rendu son histoire passionnante, qui trouve ici son point d'orgue.
C'est également un passage de flambeau et de pouvoir puisqu'il nous présente le personnage que l'on va suivre dans la suite du cycle.
J'en profite pour souligner à quel point le style de l'auteur est à la fois fluide et efficace. En quelques mots il présente l'essentiel, ne s'embarrasse pas de détails superflus ou lorsqu'il y en a, ceux ci servent le récit.
Alors on y va pour le sixième tome...
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Un mets long en bouche digne d'un 4 étoiles comme dirait le guide Michemin!

Corwin est sollicité de partout et paraît un héros fatigué à courir deci delà entre la Marelle, qui est la matrice des mondes des gentils, et le Chaos appartenant aux ennemis. En outre, la fin du monde annoncée prédédemment est imminente.
Un tome qui ne déçoit pas dans l'ensemble malgré beaucoup de descriptions apocalyptiques et psychédéliques en milieu de récit (sans queue ni tête avec du rose, du vert, du jaune et beaucoup de brouillard) dans la zone du Chaos.

Malgré les extravagances de couleurs et d'altérations des formes dans les cours du Chaos, nous sommes malgré tout en pays de connaissance, avec des personnages d'une famille dont les caractères sont inchangés et très humains. Cachoteries, jalousies, trahisons et quêtes du pouvoir jalonnent le récit. Sans trahir l'intrigue, le héros Corwin qui avait beaucoup de peine à recoller les morceaux de son histoire dans les précédents tomes après son amnésie, sait dorénavant quel membre de sa famille est le redoutable adversaire à abattre.

Pourtant ils ne veulent plus tous le trône d'Ambre!
Car les responsabilités sont devenues énormes avec la menace grandissante d'une attaque des forces du Chaos. Corwin montre un peu plus de recul avec l'accession au trône et d'humilité surtout depuis qu'Oberon, son père, est revenu.

Au sujet des influences, je persiste à trouver quelques ressemblances avec le "Seigneur des anneaux". L'anneau est remplacé par une pierre magique rouge que l'on porte en collier. Elle est un objet de convoitise car elle possède un énorme pouvoir sur la destinée d'Ambre. Cette pierre épuise son porteur au tome 2 (mais le renforce bizarrement au tome 5). le Mordor est ici le Chaos, un pays sombre et rocheux. Des armées de toutes les contrées sont nombreuses et d'aspect effrayant.
Les points communs s'arrêtent là, car, pour ce qui est des différences, je trouve Zelazny plus fin que Tolkien dans les interactions entre les personnages. Plus fin car moins caricatural et sans vision aussi manichéenne.

De plus, les tomes de la saga ont l'avantage d'être assez concis, clairs et envoûtants. Peut-être par habitude du très bon avec Zelazny, il me chaut de poursuivre avec le récit suivant.
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Plusieurs semaines ont passé depuis ma dernière incursion en Ambre, mais je suis contente de retrouver cette ambiance maintenant familière. Je poursuis donc la route avec Corwin, un héros qui a entrepris une longue quête, qui s'humanise, ou plutôt, qui devient plus altruiste et sage, prêt même à se sacrifier pour le royaume.

Après l'ambition et les cruelles rivalités entre les princes, on assiste à un voyage intérieur, on découvre la valeur de l'amitié et de la confiance. Mais rassurez-vous, les trahisons et les problèmes ne sont pas tous disparus, ce n'est pas tout à fait une fin à la « ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps ».

Il s'agit de la dernière partie du « cycle de Corwin », mais pas de la fin des princes. L'aventure se poursuivra dans plusieurs tomes et les critiques bienveillantes des amis babeliens m'incitent à continuer. Et après avoir sauté à cloche-pied dans la marelle, peut-être pourrais-je enfin savoir ce qu'il y a après le Chaos…
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Une fin assez troublante pour cette série magique.

Il se passe moins de chose que ce à quoi on s'attendait: une bonne partie du livre est un voyage qui sans être exempt de péripéties, reste relativement "pauvre" en action. Mais néanmoins il est si bien écrit, si enchanteur que l'on ne s'ennuie pas.

Par contre... la vraie fin arrive du coup un peu rapidement, et plusieurs points restent dans l'ombre.

Mais ce n'est que la fin d'un cycle, et Corwin nous donnera sans doute un peu de ses nouvelles dans le suivant.
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Un cinquième tome au goût très différent, j'ai presque envie de dire bravo et pourtant c'est de loin celui qui m'a le moins emballé.
Je m'explique, après l'introduction qui voit Corwin hériter d'une mission dont il se serait bien passé, la quasi-totalité du récit se déroule dans le monde du chaos, et c'est long, très long...
Que de descriptions de lieux et d'ambiances, que d'états d'âmes décrits, quel long, très long chemin à parcourir avant d'arriver (peut-être) à destination...
Là où je dis bravo, c'est que le transfert opère, la lassitude qui gagne Corwin déteint sur le lecteur (ce n'est que mon ressenti, soyez rassuré), la fatigue, le doute et le désespoir nous accompagnent tout du long, c'est pénible et génial en même temps, car n'allez pas croire que l'histoire est du coup moins intéressante, et c'est là où je dis bravo, j'ai adhéré jusqu'à la fin, car oui ce cinquième tome marque la fin de ce premier cycle (au moment où j'écris ces lignes j'ai pratiquement fini le tome six).
L'auteur aura réussi le tour de force de nous livrer cinq récit ayant chacun une texture différente jusqu'à un final très convaincant, cela m'impressionne vraiment.
J'aurais dû découvrir cette série il y a longtemps, je l'aurais déjà relue plusieurs fois avec plaisir :)
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Je suis encore une fois ébahie de voir combien la plume de l'auteur, tellement efficace et concise à la fois à bien vieillie et se révèle riche en aventure. C'est une fantasy telle qu'on n'a plus ou si peu.

En effet, rares sont les auteurs de nos jours à réussir à faire tenir une aventure aussi pleinement entière sur aussi peu de pages (à peine plus de 200) et à développer en prime un univers qui s'enrichit de nouveaux éléments importants à chaque tome. Zelazny est assez incroyable pour cela. Avec sa plume très simple et direct, il propose en plus une prose qui traverse les âges sans problème à l'image de ses héros traversant les mondes.

Il revient peut-être encore plus à l'origine de son univers d'ailleurs dans ce tome, qui aurait presque pu être une conclusion. Après le coup d'éclat de Brand. On sait quel est le grand ennemi, mais rien n'est résolu. La succession est encore bien trouble et troublée, mais surtout la Marelle s'agite et est sur le point de faire tout effondrer. L'occasion parfaite pour revenir sur celui par qui tout à commencer : Obéron, ce roi qu'on a si peu vu jusqu'alors mais dont on a tellement entendu parler.

Ambre a toujours été une histoire sur la famille, mais c'était surtout une histoire sur les dissensions de celle-ci et les rivalités entre frères et soeurs. Ici, on revient aux fondamentaux avec la question de la relation père-fils et de l'héritage. J'ai beaucoup trop aimé les allures arthuriennes que cela a donné à ce tome, notamment avec le retour d'Obéron dans la vie de Corwyn, les révélations sur son identité, la mission qu'il lui confie et tout ce qui en découle, ainsi que les propres révélations sur Corwyn et sa paternité. L'auteur nous offre une nouvelle très jolie boucle narrative.

Comme toujours, il est passionnant de suivre Cowyn dans ses péripéties à travers les mondes avec cette fois un enjeu de taille sauver Ambre grâce à ce concept incarné qu'est la Marelle. Zelazny flirte entre merveilleux et science-fiction avec elle, nous plongeant dans une vision unique des mondes parallèles et de la magie mémorielle. C'était fantastique. Il ajoute en plus une nouvelle couche, qui fait presque Avengers Endgame avant l'heure avec ces Cours du Chaos qui interviennent dans l'ombre pour venir semer l'effroi et la zizanie. C'est une très belle relance. On a nouveau l'impression de découvrir une oeuvre dans une oeuvre, de voir une dimension magique s'ajouter à l'autre. C'est assez fascinant et ça augure pour la suite.

Côté narration, on va vite très vite et pourtant tout en ne conservant rien de superflu, l'auteur compose une histoire parfaitement complète à qui rien ne manque. On a les belles retrouvailles père-fils, on a le voyage en gage d'action, on a le conflit entre frères, on a la bataille, on a la nouvelle génération et bien sûr on a les manifestations magiques, parfois alambiquées et la nouvelle menace qui arrive. Zelazny est concis mais jamais trop rapide. Son histoire est brève mais jamais précipitée. Après, je ne cracherais pas sur des scènes plus longues la plupart du temps, avec plus de détails de batailles, plus de détails de lieux, plus de détails relationnels.

J'ai à nouveau pris mon pied avec cette nouvelle aventure éclair de Corwyn mais ô combien importante pour la construction de l'univers de la saga. Avec son mélange de SF inter-dimentionnel et de merveilleux arthurien, Zelazny a bâti quelque chose d'unique qu'il sait enrichir à chaque tome mais continuer de nous fasciner. Ici, avec le thème père-fils, il a fait mouche chez moi, et avec la nouvelle menace, il a su préparer le terrain pour la suite. On aurait certes pu s'arrêter là mais je serai volontiers au rendez-vous pour la suite.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un tome qui clôt fort bien le premier cycle des Princes d'Ambre !
Hormis les problèmes de noms qui sont toujours là, j'aime beaucoup le style, à la fois de Zelazny et de la traduction !

L'humour qui avait commencé à être bien présent dans le tome 4 l'est toujours ici, malgré le fait que ce soit un tome "apocalyptique". Hugi l'oiseau bavard m'a bien fait rire ! Surtout ce que Corwin en fait, finalement...
L'apocalypse est magnifique dans les descriptions, les niveaux de gris remplaçant les couleurs et des paysages plus uniformes ceux riches des tomes précédents.

Les personnages, pères, frères et soeurs, fils, petite fille etc forment une famille attachante, finalement, et Corwin, d'assez odieux qu'il était en début de saga, devient ce qu'au fond il était déjà, un type bien. J'ai bien aimé comment il explique pourquoi il voulait le trône, d'ailleurs, cette sale bête !

Zelazny a un don pour mélanger philosophies, psychologie, fantasy, histoire, il donne l'impression de savoir énormément de choses. Une saga foisonnante sortant d'un esprit foisonnant et qui monte en puissance au fil des tomes, c'est vraiment que du bon !
Même si l'on se retrouve à la fin de ce tome aux cours du Chaos, on peut s'arrêter là. Bon étant donné que la bibliothèque m'a fourni les 10 tomes je vais les lire, mais si j'avais eu le choix, c'est peut-être ce que j'aurais fait.
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Chaque opus est suffisamment court pour être lu très rapidement, et on se fait emporter par le récit. Ce tome est assez chaotique (dans tous les sens du terme) et les conflits dans la fratrie change un peu de sens. beaucoup de combats, d'affrontements entre créatures dotées de super-pouvoirs. le style nous plonge dans un univers très coloré, peuplé d'apparitions fantastiques. Plaisir de lire toujours intact !
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Après avoir terminé le tome 4, La main d'Oberon, j'avais comme l'impression que c'était la fin du Cycle. Ce n'est pas tant que l'histoire se terminait mais me laisser ce sentiment. Mais il y a Les Cours du Chaos, la fin du premier Cycle et ce roman de Roger Zelazny ressemble à un très long épilogue.

C'est peut-être le tome qui m'a le moins plu. Les Cours du Chaos baigne toujours dans l'univers unique développé par Roger Zelazny mais je l'ai trouvé très précipité. La longue fuite de Corwin, le héros nous amène à la fin s'en bien savoir quels sont les tenants et les aboutissants.

Roger Zelazny m'a un peu déçu par cette fin de Cycle Corwin et je m'interroge à en lire la suite. Je ne dirais pas que Les Cours du Chaos est bâclé, surement ce que souhaitait l'auteur, mais il semble que toute la richesse développée jusque là n'a pas été exploité.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/les-cou..
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